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Bienvenue sur le tout nouveau portail des archives de la Ville de Sainte-Julie. Un merci particulier à Guy Perron, archiviste de la Ville de Sainte-Julie et historien.
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18e siècle
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19e siècle
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20e siècle
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21e siècle
Année : 1750
Le territoire du Grand Coteau
Les résidents du secteur commencent à désigner sous le nom de « Grand Coteau » une étendue de terre plane, entaillée de vallées, située au versant nord du mont Saint-Bruno. Cette entité, qui regroupe notamment le chemin de la Belle-Rivière et le chemin des Quarante-Deux, deviendra le noyau du territoire julievillois.
Au XVIIᵉ siècle, les seigneuries situées le long du Saint-Laurent sont déjà très peuplées; c’est le cas de la seigneurie de Varennes.
À cette même époque, le développement de la seigneurie de Belœil se fait sur deux fronts : à partir des berges du Richelieu et à partir de la seigneurie de Varennes (sa voisine), correspondant plus spécifiquement à « l’augmentation » de la seigneurie de Belœil.
Et au fur et à mesure que le seigneur de Belœil concède des terres lors de son « augmentation », il se forme graduellement une entité appelée « Grand Coteau » : une étendue de terre plane, entaillée de vallées située sur le versant nord du mont Saint-Bruno.
C’est cette entité, dont la désignation apparaît vers 1750, qui deviendra le noyau du territoire julievillois.Originaires principalement de Varennes, les premiers concessionnaires du Grand Coteau vont se rallier à cette paroisse plutôt qu’à celle de Belœil, si bien que, dès 1772, on désigne ce territoire comme le « Grand Coteau de Varennes ».
Année : 1848
Donation pour l’établissement de la paroisse de Sainte-Julie
Donation par Julie Gauthier dite Saint-Germain d’un lopin de terre au Grand Coteau pour y bâtir une église ou chapelle, un presbytère, une école, un cimetière et une maison pour le bedeau.
Pour la plus grande gloire de Dieu, dame Julie Gauthier, dite St-Germain, a un désir pieux : celui de donner aux habitants du Grand Coteau de Varennes la possibilité « de pouvoir rendre à Dieu plus facilement et plus assidûment le culte d’adoration qu’ils lui doivent ».
Pour ce faire, elle fait don à la fabrique de la paroisse Sainte-Anne de Varennes d’un lopin de terre d’une superficie de six arpents situés au sud du chemin de la Reine (aujourd’hui rue Principale).
Année : 1850
Décret canonique érigeant la paroisse de Sainte-Julie
Décret canonique érigeant la paroisse de Sainte-Julie qui compte 150 familles.
Après plusieurs requêtes (1843, 1846, 1848, 1849 et 1850) auprès de l’évêque, la persévérance des gens du Grand Coteau porte fruit.
Le 27 septembre 1850, ils obtiennent « enfin » le décret pour l’érection canonique de la paroisse Sainte-Julie. Par la miséricorde de Dieu et la grâce du Saint-Siège, Mgr Ignace Bourget décrète ce qui suit :
« Nous avons détaché et détachons, par les présentes, des dites paroisses de Varennes, de Beloeil et de Saint-Bruno, les susdites parties de paroisses appelées Belle-Rivière, Grand Coteau et langue de terre au nord-est de la montagne de Montarville, et les avons érigées et érigeons, aussi par les présentes, en titre de cure et paroisse, sous l’invocation de sainte Julie, vierge et martyre. »
Cette nouvelle paroisse a une étendue de territoire d’environ sept à huit milles de longueur sur environ huit à neuf de largeur.
Pour appuyer ce décret canonique, l’arpenteur Joseph Wilbrenner trace le « plan du terrain projeté de la paroisse du Grand Coteau » en octobre 1850. C’est le premier plan de la paroisse de Sainte-Julie.
Année : 1851
21 avril - Première messe célébrée dans l’église-chapelle de Sainte-Julie
Première messe célébrée dans la chapelle de la paroisse de Sainte-Julie.
Le curé de Varennes, Charles-Joseph Primeau, procède à la bénédiction de l’église de Sainte-Julie le dimanche 13 avril 1851, à 14 h, et y désigne deux chapelles, l’une dédiée à la Sainte Vierge et l’autre à Saint-Joseph.
C’est le lundi de Pâques, le 21 avril 1851, que le curé Primeau y célèbre la première messe, pendant laquelle il fait faire une communion générale aux 397 personnes présentes. Le curé en profite aussi pour y prêcher la tempérance.
Le 24 avril suivant, dans une lettre adressée à son évêque, le curé Primeau demande l’autorisation de bénir et d’établir le chemin de la Croix dans l’église de Sainte-Julie et l’informe qu’il a annoncé à ses paroissiens que le 22 mai, fête de sainte Julie, il irait leur dire ou chanter la messe « sans cérémonies imposables ».
6 mai - Proclamation civile de la paroisse de Sainte-Julie
Proclamation civile de la paroisse de Sainte-Julie.
Le 16 décembre 1850, plus de 300 personnes signent une requête pour faire reconnaître par les autorités civiles (gouvernement) le décret canonique du 27 septembre 1850 afin de lui donner toute la valeur légale possible.
La portée de cette reconnaissance est de définir par proclamation les limites qui devront circonscrire l’étendue de territoire qui devra former une municipalité.
Le 6 mai 1851, Son Excellence le Très Honorable James, comte d’Elgin et Kincardine, gouverneur général de la province du Canada, proclame civilement la paroisse de Sainte-Julie. Proclamation publiée le 10 mai dans la gazette du Canada.
Dès lors, la paroisse de Sainte-Julie peut être représentée au sein de la Corporation municipale du comté de Verchères et deux personnes peuvent être nommées pour y siéger.
22 juin - La Commission scolaire de Sainte-Julie.
C’est le 22 juin 1851 qu’est fondée la Commission scolaire de Sainte-Julie.
Le 3 juin 1946, le conseil permet à la Commission scolaire de « barrer la rue Saint-Louis, dans la partie adjacente au terrain de l’école du village, d’ici la fin des classes, durant les récréations de l’avant-midi et de l’après-midi et de 12 h 30 à 13 h, les jours de classe, la municipalité se dégageant de toute responsabilité pour les accidents qui pourraient arriver dans ladite rue durant le temps où elle sera barrée ».
Année : 1852
Premier recensement du Canada
Premier recensement officiel de la paroisse de Sainte-Julie. Elle compte 1 251 âmes, réparties dans 190 familles. La moyenne d’âge est de 19,7 ans pour les hommes et de 19,9 ans pour les femmes.
Dans la même année que la fondation de Sainte-Julie, on procède au dénombrement de toute la population canadienne, effectué en vertu d’une loi dont l’adoption a été retardée. Le recensement qui devait avoir lieu en 1851 est alors réalisé au cours de l’hiver 1851-1852.
Ce premier recensement « scientifique » du Canada est divisé en deux parties : personnel et agraire. Sainte-Julie compte 1 251 âmes, soit 660 hommes et 591 femmes, réparties dans 190 familles, ce qui donne une moyenne de plus de six personnes par famille. La moyenne d’âge est de 19,7 ans pour les hommes et 19,9 pour les femmes. Ces jeunes familles sont originaires de Varennes (54 %), de Sainte-Julie (28 %) et de Boucherville (0,6 %).
L’exploitation type à Sainte-Julie possède au moins sept moutons, trois vaches laitières, trois cochons et deux chevaux. Elle récolte plus de 700 bottes de foin, 95 minots d’avoine, 53 minots de blé, 33 minots de pois et 15 minots de patates.
Premier curé résidant
Arrivée du premier curé résidant, l’abbé Joseph-Narcisse Théoret.
Bien que satisfaits d’un curé desservant depuis octobre 1851, les habitants de Sainte-Julie demandent à leur évêque un curé résidant. En septembre 1852, le curé Piette cède alors sa place au premier curé résidant, l’abbé Joseph-Narcisse Théoret, qui va faire connaître un véritable essor à la paroisse.
Né à Pointe-Claire, Joseph-Narcisse Théoret (1822-1876) est ordonné prêtre à Montréal en 1844, après son cours classique et sa théologie. Vicaire dans les paroisses de Saint-Hermas (1844-1845) et de Boucherville (1845-1846), il devient ensuite curé de la paroisse Saint-Norbert de Berthier (1846-1852), avant de devenir curé résidant de Sainte-Julie.
Après 23 ans de service pour le salut des âmes julievilloises, l’abbé Théoret s’éteint le 14 janvier 1876 dans la force de l’âge : 53 ans et 10 mois. Il est inhumé dans le caveau de la première église.
En son hommage, la Ville de Sainte-Julie nomme la courbe entre la montée Sainte-Julie et la rue Principale « avenue de l’Abbé-Théoret » en 1967, suivi du « parc de l’Abbé-Théoret » en 1987.
Année : 1854
Premier bureau de poste
Le 1ᵉʳ juin 1854 a lieu l’établissement du premier bureau de poste à Sainte-Julie. Honoré Provost en devient le maître.
Le 1ᵉʳ juin 1854 a lieu l’établissement du premier bureau de poste à Sainte-Julie. Honoré Provost en devient le maître.
En 1972, le conseil municipal demande au gouvernement fédéral un autre bureau de poste.
Comme la population julievilloise est en hausse constante, la Ville de Sainte-Julie demande au ministère des Postes, en 1976, 1977 et 1979, de vouloir prendre les mesures nécessaires pour pourvoir la ville d’un nombre suffisant de facteurs pour faire la livraison du courrier à domicile.
Année : 1855
Érection en municipalité
Érection en municipalité de plein droit (18 Vict. C 100). Un premier maire est élu le 23 juillet, l’instituteur Jules Choquet.
Promulguée le 1ᵉʳ juillet 1855, l’Acte des Municipalités et des Chemins du Bas-Canada donne une existence légale, comme municipalité distincte, à chaque paroisse érigée par l’autorité ecclésiastique ou par l’autorité civile.
Sans abolir le conseil de comté, cette loi jette les bases du système municipal actuel et crée notamment « la municipalité de la paroisse de Sainte-Julie ».
Le 23 juillet suivant, est tenue la première session générale du conseil. À cette époque, le conseiller élu ne peut « en aucun cas recevoir ou avoir droit à un salaire, traitement, profit ou émolument quelconques pour ses services ».
L’instituteur Jules Choquet (1824-1857) est nommé comme premier maire de la municipalité de la paroisse de Sainte-Julie. Il est remplacé au conseil municipal en mars 1857 « pour cause de maladie et vu qu’il est à présumer qu’il ne pourra longtemps y assister ». Il décède le mois suivant, à l’âge de 33 ans.
Année : 1878
Premier cadastre julievillois
Mise en vigueur du Plan cadastral officiel de la paroisse de Sainte-Julie.
À la suite de l’abolition du régime seigneurial en 1854, on établit le cadastre de la plupart des seigneuries du Bas-Canada dans les années 1860-1870.
Basé sur le plan de 1850-1851, le Plan officiel de la paroisse de Ste-Julie, comté de Verchères est préparé par le Bureau du cadastre à Montréal, le 15 octobre 1877, conformément aux dispositions du chap. 37 des Statuts refondus du Bas-Canada et de l’Acte 27, 28 Vict. :40.
Signé le 17 octobre 1878 par le commissaire F. Langelier au Département des Terres de la Couronne à Québec, ce plan est déposé le 23 octobre et mis en vigueur le 25 novembre 1878.
Année : 1881
Ouverture de la première beurrerie
Ouverture de la première beurrerie sous le nom de « La Beurrerie et Fromagerie de la paroisse de Sainte-Julie ».
Dans le but de fabriquer du beurre et du fromage à Sainte-Julie, treize citoyens s’associent, en septembre 1880, pour fonder la compagnie La Beurrerie et fromagerie de la paroisse de Sainte-Julie. Ces actionnaires détiennent chacun une action de 100 $ pour fixer un capital de 1 300 $.
La première Beurrerie et fromagerie de Sainte-Julie est construite sur le lot 285, correspondant au 1715-1717, rue Principale. Ce terrain de 54 x 125 pieds est donné aux actionnaires le 6 octobre 1880 par Louis Blain, père, marchand, à la condition que soit établie une beurrerie ou fromagerie pour le 1ᵉʳ juillet 1881.
En septembre 1881, nous savons qu’il y a une bâtisse servant de beurrerie avec d’autres bâtisses, machines, ustensiles, vaisseaux et accessoires nécessaires à la fabrication du beurre. Vers 1884, le fabricant de beurre est Émile Rouleau.
Année : 1885
Première école du village
Construction de l’école du village, située sur la rue Principale à l’intersection du boulevard Saint-Joseph.
Située à l’angle de la rue Principale et du boulevard Saint-Joseph, l’école de l’arrondissement numéro 1 va remplacer l’école du village qui était située sur le lot 320 de 1832 à 1884.
Cette année-là, dans la foulée du morcellement du lot 283, le curé Daigneault fait donation aux commissaires d’école de Sainte-Julie d’un terrain, près de l’église. Cette donation est faite dans le but « d’aider à l’avancement de l’éducation à la seule condition que ledit terrain et la maison à être construite sur icelui serviront pour l’objet de l’éducation primaire dans ladite paroisse de Sainte-Julie, sous le contrôle des commissaires d’école ».
En février 1885, les marguilliers de la paroisse donnent la somme de 100 $ à la commission scolaire pour l’aider dans les frais considérables encourus pour la construction d’une nouvelle école avec toit français.
Depuis décembre 1914, l’inspecteur d’école fait de menaçantes pressions au sujet des améliorations et des grandes réparations à entreprendre dans cette école. En août 1920, un marché est conclu entre les commissaires d’école et Émeri Véronneau, entrepreneur général de Longueuil, pour défaire la vieille école et en construire un autre, de 70 x 30 pieds, en bois et lambrissée en briques pour le prix de 9 000 $.
Le 5 décembre 1929, une procession est entreprise pour la bénédiction de la nouvelle école du village.
Année : 1902
Bénédiction de la nouvelle église
Inauguration de la nouvelle église qui fait maintenant face à la montée Sainte-Julie.
L’idée de construire une nouvelle église à Sainte-Julie se manifeste au début des années 1890. Toutefois, ce n’est qu’à l’automne 1898 que le projet est mis en branle avec la requête d’une majorité des propriétaires francs-tenanciers à Mgr Bruchési pour lui demander la permission de construire un nouvel édifice.
Après l’élection des syndics, ces derniers procèdent à l’embauche d’un architecte afin de faire préparer les plans et devis. Les services de Georges-Alphonse Monette, de Montréal, sont retenus. Par la suite, ils décident d’octroyer le chantier à Joseph Bourque, de Hull. Après quelques modifications apportées au projet de Monette, l’entrepreneur Bourque s’engage à exécuter les travaux pour la somme de 30 750 $ et de terminer la construction pour le 1ᵉʳ août 1901.
La nouvelle église de Sainte-Julie est bénie le 30 novembre 1902 par Mgr Bruchési, archevêque de Montréal, ainsi que la nouvelle statue de l’Assomption de la sainte Vierge Marie et le tableau de sainte Julie, œuvre du peintre Ozias Leduc, représentant « Le martyre de sainte Julie ».
Année : 1905
Premier aqueduc privé
Construction du premier aqueduc privé pour approvisionner d’eau les 6e et 7e concessions.
En mars 1905, Alexis Chicoine, fils, demande au conseil municipal le privilège de poser des tuyaux d’aqueduc dans les chemins et rues de la paroisse. Le 1er mai suivant, les élus acquiescent à sa requête en adoptant un règlement municipal qui lui accorde un privilège exclusif de 20 ans pour la construction d’un aqueduc privé pour approvisionner d’eau les 6e et 7e concessions.
Il doit fournir une bonne eau venant des sources ou des lacs de la montagne de Saint-Bruno. Cette eau est fournie à tous les propriétaires qui ont voulu s’abonner, sur tout le parcours de l’aqueduc : sur le rang de l’Église à Sainte-Julie et le rang des Vingt-Cinq à Saint-Bruno.
Le 28 octobre 1905, Chicoine vend à son père un terrain de vingt pieds carrés, derrière le presbytère, avec un réservoir d’aqueduc et tous ses droits et privilèges.
Année : 1907
Éclairage et chauffage
Privilège exclusif de 20 ans accordé à Napoléon-Paul Lapierre pour « poser et réparer dans les chemins, routes et rues de cette paroisse tous les tuyaux ou appareils pour fournir l’éclairage et le chauffage au gaz ou à la gazoline dans les limites de la paroisse ».
En avril 1907, messieurs Chicoine et Malo exposent à l’assemblée des marguilliers leur projet de système d’éclairage au gaz dans le village.
Cependant, c’est plutôt au notaire N.-P. Lapierre que le conseil municipal accorde, le 3 juin suivant, un privilège exclusif de 20 ans pour « poser et réparer dans les chemins, routes et rues de cette paroisse tous les tuyaux ou appareils pour fournir l’éclairage et le chauffage au gaz » dans les limites de la municipalité.
En octobre 1912, le conseil fait installer, à ses frais, les becs (publics) de gaz pour l’éclairage des rues du village. Les propriétaires, devant qui les becs sont installés, sont obligés de les allumer et de les éteindre.
Année : 1913
L’outillage macadam
Le conseil municipal fait l’achat d’un outillage-macadam pour graveler les chemins et les routes dans le cadre de la « Loi des Bons Chemins, 12 ».
En mai 1908, le conseil municipal adopte le règlement du macadam ordonnant que des chemins et partie de chemins soient gravelés aux frais de la municipalité pour une longueur d’environ cinq milles. Les travaux sont prévus en 1908 (Belle-Rivière), en 1909 (village) et en 1910 et années suivantes (selon les circonstances). En 1908 et 1909, il n’est fait du macadam que sur une longueur d’un mille et faute de concasseur, les travaux ne peuvent se poursuivre pour 1910, 1911 et 1912.
C’est alors que s’entreprend, en 1913, le plus grand chantier de construction avec l’adoption de la Loi des Bons Chemins, 1912. En assemblée, le conseil explique cette loi aux contribuables qui sont favorables à un emprunt de 35 000 $ pendant 41 ans et à payer un bon outillage macadam complet pour parachever les quatre milles de macadam qui restent à faire.
En avril 1913, le conseil accepte la soumission de J.A. Morrison & Cie pour les « machines à chemins » et tout l’outillage macadam Waterous Champion pour le prix de 6 650 $.
Année : 1920
Entrée de l’énergie électrique
L’énergie au gaz faisant place à la « lumière électrique », l’énergie électrique fait son entrée à Sainte-Julie.
Il semble que ce soit en décembre 1920 que l’énergie électrique fait son entrée à Sainte-Julie puisqu’on y propose d’installer des lumières dans l’église et la sacristie. En 1921, l’électricien Émile Lapointe entend faire affaire pour l’exploitation d’une usine d’énergie électrique (génératrice) sous le nom de La lumière électrique de Ste-Julie de Verchères.
Par règlement municipal de mai 1921, un privilège de 25 ans est accordé à cette compagnie qui se propose de construire un système d’éclairage et de chauffage électrique et de poser tous les poteaux, braguettes, fils, tuyaux ou appareils électriques quelconques.
Le 1ᵉʳ octobre 1928, un règlement municipal ordonne l’éclairage à l’électricité des rues du village et ce « aux dépens de toute la municipalité de Sainte-Julie ».
Année : 1923
Premier central téléphonique
Installation du « Central téléphonique » dans la maison d’Honoré Malo.
En 1923, le central téléphonique de Sainte-Julie est installé dans la maison d’Honoré Malo. C’est sa fille Emma qui en a la responsabilité.
Plus tard, en 1943, la Compagnie de téléphone Sainte-Julie et Saint-Amable demande au conseil qu’un permis lui soit émis aux fins d’opérer dans la municipalité.
En 1953, on demande à la compagnie de téléphone Bell d’installer un téléphone public au village. Pendant plusieurs années, Bernadette Charlebois, épouse de Pierre Lamoureux, tient le central téléphonique chez elle. Vers 1969-1970, on fait place à l’équipement moderne.
Année : 1929
Tragédie meurtrière
Deuil paroissial et imposantes funérailles. Effondrement du plancher supérieur de la remise à grains de Lionel Pepin. Quatre personnes perdent la vie. L’événement est raconté dans La Presse, édition du 29 décembre, sous le titre « Une grange s’écroule et quatre personnes meurent ensevelies dans le grain ».
L’opération du battage de grain s’achève alors que 300 sacs de grain sont entreposés dans la remise de Lionel Pepin sur la terre qu’il loue à Mme Blain (aujourd’hui le centre d’achats du Vieux-Village sur la rue Principale). Il est 18 h, le samedi 28 décembre, et la besogne va bon train.
Tout à coup, un craquement se fait entendre à l’intérieur de la remise et… en un éclair, la poutre du coin sud-est du plancher supérieur cède et cause un effondrement : les six personnes qui s’y trouvent sont englouties sous l’amas d’avoine. On constate la mort par asphyxie de quatre personnes : Benoit Blain (écolier de 12 ans), Armand-Ismaël Savaria (18 ans) et les frères Geroges-Aimé et Magella Pepin (17 et 18 ans).
D’imposantes funérailles leur sont faites le 31 décembre lors d’un deuil paroissial.
Année : 1936
Premier réservoir à gazoline
Installation du premier réservoir à gazoline sur le terrain d’Honoré Malo.
Le 5 octobre 1936, Honoré Malo demande au conseil municipal la permission d’installer sur son terrain un réservoir à gazoline et tous les accessoires s’y rapportant. Permission accordée immédiatement.
Année : 1953
Écrasement d’un avion Vampire
Un avion Vampire de la RCAF s’écrase sur un tas de pierre à deux kilomètres du village (terre de Laurent Trudeau). Son explosion tue le pilote seul à bord.
Un avion Vampire de la RCAF s'écrase sur un tas de pierre à deux kilomètres du village de Sainte-Julie (terre de Laurent Trudeau). Son explosion tue le pilote seul à bord.
Année : 1954
Municipalisation de l’aqueduc
Règlement décrétant la municipalisation de l’aqueduc privé qui devient un service public.
Depuis plusieurs années, on déplore le manque d’eau dans la municipalité. Constatant que la compagnie d’aqueduc de Sainte-Julie désire vendre l’aqueduc, une requête est présentée au conseil, en janvier 1954, par 84 signataires.
Le 28 septembre 1954, un règlement municipal est adopté pour acheter l’aqueduc privé (qui ne répond plus aux besoins des contribuables), de le reconstruire et d’emprunter la somme de 62 000 $ pour en payer le coût. Ainsi, l’aqueduc privé devient un service public municipal.
Année : 1960
Création du parc Jules-Choquet
Création du parc Jules-Choquet
Fondé en octobre 1959, le Comité des loisirs de Sainte-Julie est à l’origine de quelques réalisations : un premier terrain de balle éclairé, une patinoire, une piscine extérieure (1969) et une remise. Le parc Jules-Choquet prend alors forme.
En 1974, les équipements du parc ne répondent plus aux besoins grandissants de la population de la municipalité qui compte maintenant 7 000 habitants. L’année suivante, on décide d’y construire un chalet municipal (futur Pavillon Jules-Choquet) ainsi que certains services affectés aux loisirs (deux terrains de tennis, un terrain de balle et drainage des patinoires).
Au fil des ans, d’autres équipements sont ajoutés : terrain de soccer, piste d’athlétisme, site de rouli-roulant, modules d’aires de jeux, etc.
Année : 1966
Ouverture de l’autoroute 20
Ouverture de l’A-20 à la hauteur de Sainte-Julie. Cette autoroute change l’image du petit village qui compte à ce moment-là près de 1 300 personnes, soit à peine un peu plus que les 1 251 personnes dénombrées lors du recensement de 1851.
La construction d’une autoroute reliant Montréal et Québec débute au début des années 1960. Mais il faut remonter 30 ans plus tôt pour en connaître les premières manifestations à Sainte-Julie.
En décembre 1937, une route reliant les villes de Montréal et Saint-Hyacinthe était en voie de construction. Comme la paroisse de Sainte-Julie n’est desservie par aucun chemin de fer, ni aucune voie de navigation, le trajet le plus court consisterait à faire passer la route par la ville de Beloeil, la paroisse de Sainte-Julie, une partie de la paroisse de Boucherville pour atteindre la ville de Longueuil. Approuvant le trajet de cette future route, le conseil municipal communique en vain son intérêt avec les municipalités concernées.
Il faudra attendre jusqu’en 1966 pour procéder à l’ouverture de l’autoroute 20 (A-20) à la hauteur de Sainte-Julie. Cette route change l’image du petit village qui compte à ce moment-là près de 1 300 personnes, soit à peine un peu plus que les 1 251 personnes dénombrées lors du recensement de 1851.
Année : 1968
Écrasement d’un CF-100
Un avion de guerre CF-100 de la base de l’ARC de Saint-Hubert s’écrase sur la maison de Jean Couvrette, rue Félix-Leclerc.
Un avion de guerre CF-100 de la base de l’ARC de Saint-Hubert s’écrase sur la maison de Jean Couvrette (rue Félix-Leclerc), dans le Domaine des Hauts-Bois, lorsqu’en route pour l’aéroport militaire de Saint-Hubert.
Le pilote et le co-pilote s’en tirent presque indemnes, leurs parachutes ayant juste eu le temps de s’ouvrir. L’aile de l’avion se brise en frappant un poteau électrique puis enflamme une maison une fois au sol.
Une seconde maison est incendiée lorsque la carlingue de l’avion entre dans le garage. Le carburant se répand dans les égouts, quelques heures plus tard les bouches des canalisations de la rue explosent. Heureusement, pas de morts, ni de blessés graves sont à déplorer.
Année : 1971
Tempête de neige du siècle
Le 4 mars, la plus importante tempête de neige du siècle paralyse une partie de la ville de Sainte-Julie pendant plusieurs jours. Une personne serait décédée ensevelie sous la neige.
De municipalité à Ville de Sainte-Julie
Lettres patentes octroyées à la nouvelle ville de Sainte-Julie qui est maintenant régie sous la juridiction de la Loi des cités et villes.
L’avènement de l’autoroute 20 (A-20), le développement du projet domiciliaire Domaine des Hauts-Bois et l’essor du village obligent le conseil municipal (régit par le Code municipal) à demander au lieutenant-gouverneur en conseil que la municipalité soit régie par la Loi sur les cités et villes.
Le 20 octobre 1971, des lettres patentes sont octroyées à la nouvelle « Ville de Sainte-Julie » car elle remplit les conditions suivantes : la population a plus de 2 000 âmes (2 507 personnes selon le recensement effectué), le conseil municipal est composé d’un maire et de six échevins (ou conseillers) et elle comprend un seul quartier électoral.
Depuis le 2 novembre 1971, la Ville de Sainte-Julie est régie sous la juridiction de la Loi sur les cités et villes.
Année : 1978
Ouverture de l’aréna Sainte-Julie
Ouverture de l’aréna Sainte-Julie. Les premiers coups de patins sont donnés sur une patinoire de 185’ x 85’, des gradins pour 600 personnes, un casse-croûte, un bar et deux salles de réception sont maintenant disponibles.
Les amateurs de sport de glace devant se rendre dans les villes voisines pour pratiquer leur sport favori, et la municipalité ne prévoyant pas se doter d’un aréna municipal, un groupe d’hommes et de femmes d’affaires transforme un rêve en réalité.
La compagnie Aréna Sainte-Julie (comprenant plus de 70 actionnaires) voit le jour en juin 1978. En novembre 1978, les premiers coups de patins y sont donnés sur une patinoire de 185 x 85 pieds.
Des gradins pouvant accueillir 600 personnes, un casse-croûte, un bar et deux salles de réception sont maintenant disponibles.
Au fil des ans, une seconde patinoire devient opérationnelle (1997), puis l’aréna est agrandi par la construction d’une troisième glace (2016).
Année : 1979
Inauguration de la bibliothèque municipale
Inauguration de la bibliothèque municipale au pavillon Jules-Choquet avec une collection de 6 000 volumes.
En mars 1978, le conseil municipal adopte un règlement établissant la mise sur pied d’une bibliothèque municipale. Grâce à un programme pour la construction d’édifices municipaux, on présente un projet pour l’agrandissement du Pavillon Jules-Choquet pour en faire une bibliothèque avec au sous-sol des locaux socio-culturels.
Le 5 juin 1979, la bibliothèque municipale ouvre ses portes à la population avec une collection de 6 000 volumes.
Bénéficiant de plusieurs subventions gouvernementales totalisant 5 M $, une nouvelle bibliothèque est inaugurée le 17 juin 2006. Quatre fois plus grande que la première, ce nouveau bâtiment, situé au 1600, chemin du Fer-à-Cheval, dispose d’une superficie de 1 906 m2.
Année : 1981
Transport en commun
Inauguration du système de transport en commun entre Sainte-Julie et le métro Longueuil.
À la suite d’une entente passée avec la Commission de transport de la Rive-Sud de Montréal (CTRSM), les citoyens de Sainte-Julie profitent d’un service de transport en commun aux heures de pointe à compter du 28 septembre 1981.
Le tarif d’un passage simple est fixé à 1,50 $ et la passe mensuelle à 45,00 $.
Année : 1984
Première femme élue conseillère municipale
En 1980, Claire Major devient la première femme élue sur le conseil municipal de la Ville de Sainte-Julie. Elle est demeurée en politique jusqu’à la fin de son mandat en 1984.
En 1974, Claire Major a élu domicile dans le domaine des Hauts-Bois. Elle a alors débuté sa carrière comme courtière immobilière dans la ville. Quelques années plus tard, Alfred La Bissonnière qui était conseiller municipal à Sainte-Julie a approché Mme Major pour former une équipe politique. En 1980, Claire Major devient la première femme élue sur le conseil municipal de la Ville de Sainte-Julie. Elle est demeurée en politique jusqu’à la fin de son mandat en 1984.
Année : 1988
Incendie des BPC
Incendie d’un entrepôt de BPC (biphényles polychlorés) à Saint-Basile-le-Grand, causant l’évacuation d’une partie de la population de Sainte-Julie.
Le 29 août 1988, suite à l’incendie de l’entrepôt de BPC à St-Basile-le-Grand, la municipalité de Sainte-Julie a subi des dommages occasionnés par la fumée toxique contenant des BPC ; une partie de la population a dû être évacuée causant également des pertes et des frais auxdits citoyens ; la municipalité de Sainte-Julie demande à être reconnue zone désignée en vertu d’un décret à être adopté par le gouvernement du Québec.
Année : 1994
Inauguration de l’école secondaire
Inauguration de l’école secondaire du Grand-Coteau situé au 2020, rue Borduas.
Même si on en parle depuis 1978, le comité Polyvalente de Sainte-Julie se forme officiellement en 1981 pour démontrer que la population julievilloise requiert la construction d’une polyvalente sur son territoire. Le Comité-Choc, composé de mères de familles, prend la relève en 1992.
Après moult demandes, mémoires, pétitions et études, le ministre de l’Éducation annonce enfin, le 27 octobre 1992, la construction d’une école secondaire (1er et 2e cycle) à Sainte-Julie.
Située au 2029, rue Borduas, l’école secondaire du Grand-Coteau est inaugurée le 4 octobre 1994.
Année : 1998
Tempête de verglas
Une tempête de verglas cause une panne d’électricité pendant deux à trois semaines sur le territoire julievillois.
Une tempête de verglas cause une panne d’électricité majeure à travers le Québec pendant deux à trois semaines.
La Ville de Sainte-Julie n’est pas épargnée, et demande une aide financière au gouvernement du Québec pour la remise en état des équipements municipaux endommagés par le verglas.
En octobre, 325 cordes de bois restantes du verglas et données par le ministère de la Sécurité publique, sont vendues. Le montant recueilli est distribué entre divers organismes sans but lucratif.
Année : 2013
Inauguration du terminus et stationnement incitatif
Entente entre l’Agence métropolitaine de transport, le ministère des Transports du Québec et la Ville de Sainte-Julie pour l’aménagement d’un terminus et d’un stationnement incitatif.
Dès 2003, l’Agence métropolitaine de transport (AMT) mandate une firme pour étudier les modalités d’agrandissement du stationnement incitatif localisé sur le côté sud du boulevard Armand-Frappier. Des stationnements incitatifs temporaires sont créés : 85 places en 2006, 90 places en 2013.
Après des années de tractations, une entente est signée en juin 2013 pour l’aménagement d’un stationnement incitatif situé à l’intérieur de l’échangeur de la sortie 102 de l’autoroute 20 ouest.
Le nouveau terminus de Sainte-Julie (953 places) est inauguré le 7 novembre 2016. Nécessitant des investissements de l’ordre de 26,5 M $, il comprend 1 borne double de circuit électrique, 70 supports à vélo, 6 quais et 3 aires d’attente pour autobus, 1 vélo-station de 72 places, 6 abribus chauffés, 1 bloc sanitaire.
Année : 2020
Pandémie de coronavirus
Face à la pandémie de coronavirus (COVID-19) à l’échelle mondiale, l’état d’urgence sanitaire est décrété par le gouvernement du Québec sur tout le territoire de la province (protection, affichage, télétravail, vaccination, etc.)
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