Galerie des maires
Depuis la fondation de Sainte-Julie, 34 maires se sont succédés à la barre de l'administration municipale.
Trente d'entre eux ont des liens généalogiques entre eux, tel que l'illustre l'organigramme téléchargeable du Réseau familial des maires de Sainte-Julie disponible au bas de cette page.
Seuls madame Suzanne Roy et messieurs Normand Larin, Yvon Major et Mario Lemay ne peuvent se raccorder à ce réseau puisqu'ils sont originaires de l'extérieur de Sainte-Julie. Quatre grappes politiques sont associées aux autres 30 maires : les familles Blain, Geoffrion, Lozeau et Savaria.
Cette galerie des maires a été préparée par M. Guy Perron, archiviste-historien à la Ville de Sainte-Julie, avec la collaboration spéciale de Mme Odette Lemerise.
Nous tenons également à remercier chaleureusement pour leur contribution amicale mesdames Thérèse Blain, Anita De Chantal, Ginette St-Pierre-Gauthier et Micheline St-Pierre, ainsi que messieurs feu Paul Provost, André Savaria et Jean-Louis Savaria.
Découvrez les 34 maires de Sainte-Julie en cliquant sur les noms ci-dessous.
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Jules Choquet, 1855-1857
Né le 18 janvier 1824 à Varennes (secteur du Grand Coteau), du mariage d’Amable Choquet et de Marie-Reine Lussier, Jules Choquet était instituteur de profession. En 1845, il signa un contrat d’engagement pour tenir la maison d’école numéro 5 de Varennes. En 1847, il fut transféré à l’école du Grand Coteau, située sur la montée Sainte-Julie (lot # 320). Il y oeuvra jusqu’en 1854 et mit un terme à sa carrière d’enseignant afin d’ouvrir un commerce. Entre-temps, le 16 novembre 1846 à Beloeil, Jules Choquet avait épousé l’institutrice Florentine Adam. Six enfants naquirent de leur union.
En juillet 1855, à l’âge de 31 ans, Jules Choquet fut élu pour former le premier conseil municipal de la municipalité de la paroisse de Sainte-Julie et en devint le premier magistrat. L’année suivante, il se porta acquéreur d’une maison sur la rue Principale, afin d’y établir sa résidence et son commerce de marchandises sèches et « groceries », duquel il connut de sérieuses difficultés financières. Le maire Choquet fut remplacé au conseil municipal en mars 1857 « pour cause de maladie et vu qu’il est à présumer qu’il ne pourra longtemps y assister ». Il décéda le 2 avril 1857 à Sainte-Julie à l’âge de 33 ans.
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Pierre Chenk, 1857
Fils d’André Chenk et de Marguerite Richard, Pierre Chenk naquit vers 1824. Le 27 avril 1857 à Sainte-Julie, il épousait Rose-Delima Blain. Le couple demeurait sur la rue Principale, dans une résidence où il a tenu boutique et y éleva cinq enfants. Marchand de profession, Pierre Chenk s’impliqua sur la scène municipale, scolaire et fédérale. Le 7 mars 1857, il était nommé conseiller municipal en remplacement de Jules Choquet. Le 6 avril suivant, il fut élu maire à l’âge de 33 ans pour le reste de l’année 1857. Il reprit son poste de conseiller pour l’année 1858.
En janvier 1862, on lui confia la charge d’auditeur qui consistait à vérifier les affaires de la municipalité. Il fut reconduit à ce titre jusqu’à son départ de Sainte-Julie, à l’automne 1867. Pierre Chenk fut aussi maître de poste (1860 à 1866) et président de la Corporation scolaire de Sainte-Julie (1862-1866). En 1868, on le retrouva dans la paroisse de Saint-Antoine-de-Pade (Longueuil) où il fit baptiser son sixième enfant. En 1872, on le disait « demeurant actuellement à Montréal ».
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Louis Brassard, 1858-1859 / 1870-1879
Natif de Varennes (1822) du mariage de François Brassard et de Madeleine Dalpé, Louis Brassard dit Pilote était établi au 1719 chemin de la Belle-Rivière au début des années 1840. À cette époque, il ne savait pas signer. Le 6 février 1844, il épousa Adéline Gauthier. De ce mariage naîtront neuf enfants dont deux filles qui s’uniront aux futurs maires Jacques Senécal (Élise) et Élie Borduas (Victorine). Il convola en secondes noces le 19 février 1882 avec sa belle-sœur Henriette Gauthier à Sainte-Julie.
En 1847, Louis Brassard fit don d’une partie de sa terre pour y construire une école de rang. En 1856, il s’impliqua dans l’érection de la troisième école de l’arrondissement du Grand-Rang. Il occupa longtemps un poste de commissaire d’écoles. Organisateur libéral pour le comté de Verchères, son attirance pour la politique l’amena sur la scène municipale. Il fut conseiller municipal de 1860 à 1863 et fit le grand saut à la mairie à l’âge de 36 ans (1858-1859 et 1870-1879). Fait nouveau : il signa désormais lui-même tous les documents et parfois, les annota. Ainsi, cet homme s’était donné la peine d’apprendre à lire et à écrire afin de pouvoir évoluer efficacement dans sa communauté. Louis Brassard décéda le 25 février 1897 à Sainte-Julie à l’âge de 75 ans.
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Hippolyte Lozeau, 1860-1861
Issu d’une famille varennoise de cultivateurs (Amable Lozeau et Luce Girard), Hippolyte Lozeau naquit vers 1823. Outre son travail d’agriculteur, il fut juge de paix et auditeur municipal. Le 29 janvier 1849 à Varennes, il épousa Louise Messier qui lui donna douze enfants.
Hippolyte Lozeau figurait parmi les premiers habitants de la paroisse de Sainte-Julie. Ainsi, au recensement fédéral de 1851, il possédait 90 arpents de terre dont 40 étaient en pâturage. Les 50 arpents ont servis à la culture du blé, des pois et de l’avoine. Il était propriétaire du lot # 242 sur le rang des Vingt-Sept (aujourd’hui, chemin de Touraine). Élu conseiller municipal en janvier 1860 à l’âge de 37 ans, Hippolyte Lozeau siégea à titre de maire pour les années 1860 et 1861. Il ne savait ni lire, ni écrire mais signait son nom. Il était décédé en 1886.
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Onésime Véronneau, 1862-1863
Né vers 1833 à Varennes de l’union d’Étienne Véronneau et de Geneviève Gilbert, Onésime Véronneau était initialement cultivateur puis devint le premier aubergiste du village dès 1873. Simultanément, il était huissier pour la municipalité. Il épousa le 24 mars 1856 à Beloeil, Adéline Brunelle. Le couple eut douze enfants dont plusieurs moururent en bas âge. Au moment de son mariage, Onésime était propriétaire du lot # 281 sur la rue Principale.
Élu conseiller municipal en janvier 1862 à l’âge de 29 ans, Onésime Véronneau siégea au poste de maire pour les années 1862 et 1863. Le maire Véronneau était très strict car son administration veillait scrupuleusement à ce que les marchands et aubergistes de Sainte-Julie ferment complètement leurs portes le dimanche et les jours fériés. Pendant plusieurs années (1869 à1882), il a obtenu une licence d’auberge pour y détailler des liqueurs spiritueuses dans la paroisse. Onésime Véronneau décéda le 21 novembre 1882 à Sainte-Julie à l’âge de 49 ans.
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Antoine-Narcisse Gauthier, 1864-1869
Ce cultivateur (né vers 1820) était le fils d’Antoine Gauthier et de Marie Bousquet, de Varennes. Le 18 janvier 1842, Antoine-Narcisse Gauthier épousa la varennoise Éloïse Jodoin de qui, il eut huit enfants. En secondes noces, le 28 janvier 1856 à Varennes, il s’unissait à Josephte Richard qui lui donna quatre autres enfants. Elle-même avait eu six enfants de son premier mariage avec Joseph Jodoin. Tout ce beau monde demeurait dans la maison du 1849, chemin de la Belle-Rivière (lot # 595).
Âgé de 44 ans, Antoine-Narcisse Gauthier fut élu conseiller municipal en janvier 1864 et se retrouva maire de 1864 à 1869. L’installation de trottoirs de bois au village fut une priorité pour son équipe. Mentionnons également l’adoption de la réglementation sur la vente du pain. Il fut élu président de la Corporation scolaire de Sainte-Julie, marguillier de la paroisse, commissaire de la Cour des Commissaires, etc. Antoine-Narcisse Gauthier décéda le 7 mai 1892 à Sainte-Julie à l’âge de 72 ans.
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Jacques Senécal fils, 1880-1886 / 1888-1889
Né en mai 1845 du mariage de Jacques Senécal et de Henriette Jodoin, Jacques a vécu son enfance sur une terre du premier rang (lot # 308). Le 2 février 1864, il épousait à Sainte-Julie, la fille du maire Brassard, Élise. Le couple eut treize enfants. Le 17 novembre 1888, Jacques a acquis une terre (lots # 290 et 291) située à la limite du village et fit construire une maison sur le côté nord de la rue Principale.
À l’exemple de son père qui fut conseiller municipal, c’est à son tour d’être élu à ce titre de 1875 à 1879. Maire à l’âge de 34 ans (1880 à 1886), Monsieur Senécal parraina principalement le développement commercial du village dont l’ouverture d’une première beurrerie et fromagerie. Redevenu conseiller en 1887, il fut de nouveau maire en 1888 et 1889. C’est sous son second mandat qu’on forma un Conseil local d’hygiène. De plus, il occupa pendant seize ans (1884-1900) un poste à la Cour des commissaires. En 1898, il prit la présidence des syndics chargés de planifier la construction de l’église actuelle. Enfin, il devint marguillier en 1903. Jacques Senécal décéda le 24 mars 1922 à Sainte-Julie, à l’âge de 76 ans.
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François-Xavier Choquet, 1887
Né en 1843 à Varennes, François-Xavier Choquet était le fils de François Choquet et de Thérèse Beauchemin. En premières noces, il épousa Sophie Beauchemin le 17 avril 1871 à Varennes. Le jeune couple vint s’établir sur une terre du rang de la Vallée (lot # 72). Le 25 novembre 1878, il se remaria avec Emma Riendeau. De cette seconde union naquirent quinze enfants dont huit mourront prématurément.
Conseiller municipal pendant dix-sept ans (1875-1886 et 1901-1905), il siégea comme premier magistrat qu’une seule année, soit 1887, alors âgé de 43 ans. Il fut commissaire à la Cour des commissaires pendant plusieurs années. En 1901, nous le retrouvions à titre de syndic, affecté à la supervision des travaux de construction de la nouvelle église. Ce fut sa dernière implication sur la scène julievilloise avant son départ définitif pour la grande ville. En 1906, Monsieur Choquet donna un nouveau tournant à sa vie. Il vendit à son gendre sa terre sur le rang de la Vallée et quitta définitivement le domaine agricole. Il s’installa sur la rue Dufresne à Montréal et gagna sa vie comme laitier pendant quelques années.
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Léon Malo, 1890-1901
Léon Malo naquit le 13 février 1833 à Saint-Marc-sur-Richelieu. Il était le fils de Michel Ayet dit Malo et de Marie Fugère. Il s’établit à Sainte-Julie en 1855 et y fit prospérer un magasin général pendant plus de quarante ans. Le 11 février 1861 à Sainte-Julie, il épousa l’institutrice Philomène Brodeur. De cette union naquirent onze enfants. La maison familiale des Malo était située au 630, montée Sainte-Julie (lot # 287).
Léon Malo s’imposa comme conseiller municipal (1862-1863, 1872 à 1874, 1887 à 1889). Devenu secrétaire-trésorier de la municipalité (1875 à 1885), il en a été finalement le maire à l’âge de 56 ans (1890 à 1901). Entre-temps, il fut commissaire d’écoles et secrétaire-trésorier de la Corporation scolaire de Sainte-Julie. D’ailleurs, il s’était beaucoup investi dans l’établissement de l’ancienne école du village. En plus de présider le Bureau local de santé, il fut également greffier puis commissaire à la Cour des commissaires. Enfin, il s’impliqua en 1901 lors de la construction de l’église actuelle, à titre de marguillier-comptable. Il se retira des affaires, ne conservant que sa charge de maître de poste (1897-1912) qu’il occupa jusqu’à son décès survenu à Sainte-Julie le 8 février 1912 à l’âge de 79 ans.
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Élie Borduas, 1902-1903
Né en 1850 du couple julievillois Michel Borduas et Louise McDuff, Élie Borduas continua à travailler la terre qu’il avait reçue de son père. Entre-temps, il exerça également les fonctions d’inspecteur de voirie, de marchand-épicier et d’homme d’affaires. Le 24 novembre 1868 à Sainte-Julie, il épousa Victorine Brassard, fille du maire Brassard. Ils furent à l’origine d’une famille de quinze enfants, dont le futur maire Joseph Borduas. La maison familiale se situait sur la rue Principale (lot # 266); aujourd’hui le site du kiosque maraîcher Van Velzen.
Tout comme son père, Élie Borduas occupa le poste de conseiller municipal de 1888 à 1890. En février 1902, âgé de 52 ans, il accéda au siège de maire jusqu’à son décès prématuré. Pendant son mandat, il fit passer les règlements ordonnant que toutes les routes soient à la charge de la municipalité et celui qui rendait la vaccination obligatoire. Le 18 octobre 1880, il fut parmi les treize actionnaires pour fonder la compagnie La Beurrerie et Fromagerie de la paroisse de Ste-Julie. De 1889 à 1896, il prit la charge de maître de poste. Il fut également l’un des cinq syndics attitrés à la supervision de l’érection de la seconde église de Sainte-Julie. Élie Borduas décéda à Sainte-Julie le 2 octobre 1903 à l’âge de 53 ans alors qu’il exerçait les fonctions de maire.
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Michel Borduas fils, 1903-1904
Le décès inattendu de son frère Élie amena Michel Borduas à le remplacer à pied levé en 1903, alors qu’il était âgé de 55 ans. Né en 1848 du mariage de Michel Borduas et de Louise McDuff, ce cultivateur épousa le 11 octobre 1870 à Boucherville, Alphonsine Lussier et ils eurent onze enfants. Il était propriétaire d’une terre située sur le chemin du Fer-à-Cheval (lot # 263) qu’il exploita avec succès.
C’est pendant son mandat que furent ouvertes les deux premières rues du village (Saint-Louis et Saint-Joseph) et il fut à l’origine de la réglementation des trottoirs. Au-delà de sa charge de maire, il a été inspecteur de voirie, inspecteur agraire, homme d’affaires, entrepreneur, estimateur et membre du Bureau de santé. Comme son frère Élie, Monsieur Borduas se retrouva parmi les treize associés qui mirent sur pied en 1880, la première beurrerie et fromagerie de Sainte-Julie, située sur la rue Principale. En 1906, il a acquis le lot # 283-1, au cœur du village, qu’il revendait deux ans plus tard à son fils Bernard Borduas; celui-ci y a tenu le magasin général Borduas pendant plusieurs années sur la rue Saint-Louis. Michel Borduas décéda le 14 février 1925 à Saint-Pierre-aux-Liens (Ville Saint-Pierre) à l’âge de 77 ans. Il était inhumé trois jours plus tard dans le cimetière de Sainte-Julie.
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Louis Beauchemin, 1905-1906
Né en juillet 1850 de l’union de Charles Petit dit Beauchemin et Lucie Geoffrion, Louis Beauchemin a hérité, en 1875, de la terre paternelle dans le rang de l’Église (lot # 296). Le 13 juin 1871 à Varennes, il épousa Lucie Roch. Sept enfants sont issus de ce mariage, dont Laura qui épousera le futur maire Gilbert Bénard.
Conseiller municipal en 1904, Monsieur Beauchemin accéda au poste de maire à l’âge de 54 ans pour les années 1905 et 1906. Il redevint conseiller de 1907 à 1912. Ce fut son administration qui accorda un privilège d’exploitation d’aqueduc à Alexis Chicoine fils. En plus d’occuper les postes d’inspecteur de voirie, d’inspecteur agraire et d’auditeur, il fut aussi membre du Bureau de santé, officier de santé au Bureau local d’hygiène et marguillier. Rentier, Louis Beauchemin s’installa au village au 618, montée Sainte-Julie (lot # 286). Il décéda le 13 janvier 1924 à Sainte-Julie à l’âge de 74 ans.
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Modeste Charlebois, 1907
Le julievillois Modeste Charlebois (né le 1er février 1860), était le fils d’Antoine Charlebois et d’Angèle Dalpé dite Parizeau. En premières noces, le 27 mars 1883 à Sainte-Julie, il s’unissait à Marie-Louise Lussier. De ce couple naquirent neuf enfants. En secondes noces, le 24 octobre 1910 à Sainte-Julie, il épousa Régina Mongeau qui lui donna une fille. Cultivateur et menuisier, Monsieur Charlebois était propriétaire du lot # 234 situé au rang des Vingt-Sept (aujourd’hui chemin de Touraine).
Conseiller municipal en 1905-1906 et maire pour l’année 1907, à l’âge de 47 ans, c’est sous son égide qu’on procéda à l’ouverture des rues Malo et Sainte-Philomène (aujourd’hui, rue Saint-Joseph, secteur de l’école L’Arpège). Aussi, il occupa les postes d’inspecteur agraire, d’inspecteur de la voirie, d’estimateur municipal et de marguillier. Modeste Charlebois décéda le 19 mai 1938 à Sainte-Julie à l’âge de 78 ans.
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Théodule Huet, 1908-1909
Né en 1862 à Boucherville, Théodule Huet dit Dulude était venu vivre à Sainte-Julie en compagnie de ses frères Éphrem et Isaïe. Jeune boulanger de 24 ans, il y maria le 14 juillet 1886, Marie-Malvina Robidoux. Sur leurs quinze enfants qui naîtront ici, seulement quatre se rendirent à l’âge adulte. En 1893, Monsieur Huet fit l’acquisition d’une maison de bois (rue Principale / avenue Jules-Choquet) puis fit construire un second bâtiment à proximité afin d’y ouvrir une boulangerie (site du stationnement actuel de la CO-OP). Après avoir vendu sa propriété et son commerce en 1904, il s’associa avec Apollinaire Girard dans l’achat d’un commerce d’épicerie avec logement (aujourd’hui, le 1623 rue Principale) sous la raison sociale HUET ET GIRARD.
Élu maire pour l’année 1908 et 1909, alors âgé de 45 ans, c’est durant le passage de Théodule Huet que débuta la pose du macadam (recouvrement de pierres concassées) sur les chemins de Sainte-Julie. En 1910, Monsieur Huet fut reconduit à un poste de conseiller municipal mais démissionna peu de temps après pour aller retourner vivre à Boucherville où il décéda le 28 décembre 1941 à l’âge de 79 ans.
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Jules Trudeau, 1910-1912
Natif de Sainte-Julie (le 8 mai 1853) du mariage de Charles Trudeau et de Zoé Langevin, Jules Trudeau épousa en premières noces, le 23 octobre 1876 à Sainte-Julie, Zéphirine Mongeau. C’est durant cette période qu’il s’exila aux États-Unis où il travailla comme teinturier à Rochville (Connecticut). De retour au Canada en 1899, il fit l’acquisition d’un emplacement situé au 1724, rue Principale (lot # 283-P) avec une maison, une boutique et autres bâtisses. Quelques mois plus tard, il se porta acquéreur de la beurrerie située près de sa résidence (lot # 285). Monsieur Trudeau se remaria le 19 mars 1908 à Lachenaie avec Dorila Durocher.
Élu conseiller municipal le 7 février 1910 à l’âge de 56 ans, il devint aussitôt maire pour les années 1910, 1911 et 1912. C’est sous son administration qu’on procéda à l’installation du gaz dans le village. De plus, le Conseil lui confia l’inspection des trottoirs et la charge d’estimateur. Il fut également membre et officier du Bureau de santé de la municipalité, inspecteur des trottoirs et estimateur. Jules Trudeau décéda le 22 avril 1930 à Sainte-Julie à l’âge de 77 ans.
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Louis Provost, 1913 / 1914-1915
Varennois de naissance (le 27 décembre 1849), Louis Provost était issu du couple Joseph Provost et Adéline Pepin. Cet agriculteur épousa le 16 octobre 1877 à Varennes, Augustine Senécal et ils eurent six enfants dont le « gros » Philibert qui deviendra conseiller municipal et maire. La maison des Provost était située sur le site du stationnement de l’ancienne caisse populaire au village. L’assurance et la prestance de Monsieur Provost lui valurent le sobriquet « l’avocat ».
Élu conseiller municipal à deux reprises (1896-1898 / 1913), il devint le premier magistrat en février 1913 pour un an, à l’âge de 63 ans. Toutefois, il fut reconduit à la mairie en mai 1914, à la suite du décès subit de Joseph-Antoine Morin. Très active, l’équipe du maire Provost accorda en 1913 le privilège de poser les premiers poteaux de téléphone sur tous les chemins de front et routes de la municipalité. C’était durant cette même année qu’on entreprit le plus grand chantier de réfection routière avec l’adoption de la « Loi des Bons Chemins ». Enfin, mentionnons qu’il a été choisi comme énumérateur pour la confection des recensements fédéraux de 1901 et 1911 à Sainte-Julie. Louis Provost décéda le 7 mars 1937 à Sainte-Julie à l’âge de 86 ans.
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Joseph-Antoine Morin, 1914
Né en octobre 1850, Joseph-Antoine Morin était venu vivre à Sainte-Julie, vers 1880, en compagnie de son épouse et de son fils unique, répondant à l’appel de la Corporation scolaire qui recherchait un instituteur. Il s’installa dans le logement de l’école du village et enseigna à une classe d’environ 70 élèves. Il fit carrière à ce titre pendant plusieurs années, réputé pour être un éducateur de mérite. Le 11 juin 1875 à Saint-Césaire, il avait épousé Philomène Massé. Joseph-Antoine se remariait le 14 avril 1888 à Sainte-Julie avec Pomela Éthier, de la paroisse Saint-Jacques à Montréal.
En 1894, Monsieur Morin abandonna l’enseignement et acquit un emplacement face à l’église (rue Principale / montée Sainte-Julie). Il y a tenu un magasin général pendant seize ans, tout en s’y logeant. En 1910, il vendit son commerce, réorienta sa carrière et travailla le reste de sa vie comme apiculteur. Cependant, il continua à servir la population julievilloise comme juge de paix. Il fut conseiller municipal pour les années 1905-1907 et 1913. Âgé de 63 ans, il siégea au poste de maire pour une brève période : assermenté le 2 février 1914, il décéda subitement vingt jours plus tard. -
Joseph Borduas, 1916-1921
Fils du maire Élie Borduas et de Victorine Brassard, Joseph Borduas a vu le jour à Sainte-Julie le 11 décembre 1881. Le 20 septembre 1904, il prit pour épouse la julievilloise Albertine Riendeau qui lui donna six enfants. Par la suite, il hérita de la terre familiale sise sur la rue Principale (lot # 266) qu’il cultiva avec acharnement. Désireux de prendre de l’expansion, il vendit en 1922 la ferme ancestrale et acheta une terre de grande superficie dans le rang de l’Église (lot # 293).
Monsieur Borduas fut inspecteur de voirie,estimateur municipal et a été élu à la mairie à l’âge de 34 ans (1916-1921). C’est durant son mandat que la municipalité octroya à la compagnie La lumière électrique de Ste-Julie, l’installation d’un système d’éclairage et de chauffage électrique. De plus, plusieurs travaux de gravelage de chemins et routes ont été entrepris sous son administration. Joseph Borduas décéda subitement le 14 décembre 1950 à l’âge de 69 ans, au cours d’une visite chez son fils qui résidait à Saint-Hubert. Quatre jours plus tard, il était inhumé dans le cimetière de Sainte-Julie.
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Armand Savaria, 1922-1926 / 1929-1932
Armand Savaria a vu le jour à Sainte-Julie le 2 août 1872 dans une famille de cultivateurs (Louis Savaria et Marie-Louise Borduas). En 1896, il épousa en premières noces à Saint-Marc, Albina Gatien qui décéda prématurément. Il se remaria le 26 février 1900 à Sainte-Julie avec Laura-Olivina Hébert. Ensemble, ils ont élevé une famille de onze enfants sur une ferme du rang de la Vallée. Par la suite, il acheta plusieurs terres qu'il exploita avec l'aide de sa famille. C'était un cultivateur prospère qui, en plus de l'industrie laitière, produisait du foin et des céréales qu'il revendait aux commerçants de Montréal. Franc libéral, il s’occupa de politique à tous les niveaux. Il était un meneur d’hommes.
Il fut maire à 49 ans et ce pour deux mandats (1922-1926 / 1929-1932); soit en temps d’après-guerre et de crise économique. Dans le cadre des mesures pour contrer le chômage, le maire Savaria travailla à l’amélioration des chemins de la municipalité. C’est aussi sous son égide qu’a été fondée la compagnie Assurance mutuelle de Sainte-Julie. En 1941, il fut fait lauréat de la Médaille d’argent, distinction décernée par le ministère de l'Agriculture du Québec à la ferme la mieux entretenue et administrée. À la fin des années 1940, il céda sa ferme à son fils Joseph-Ferdinand et se retira au village où il décéda le 27 octobre 1953 à l’âge de 81 ans.
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Louis Comtois fils, 1927-1928
Né le 29 juillet 1877 à Sainte-Julie du mariage de Louis Comtois et d’Alphonsine Lozeau, ce cultivateur occupa également les charges d’inspecteur de voirie et d’estimateur municipal. Le 28 septembre 1901 à Sainte-Julie, Louis Comtois fils convola en premières noces avec Rose-Delima Desjardins. Le couple eut quatorze enfants. En secondes noces, il épousa Justine Bénard.
Aussitôt élu à 49 ans, il siégea comme maire pour les années 1927-1928. Le maire Comtois fit adopter divers règlements municipaux : l’éclairage à l’électricité des rues du village aux dépens de la municipalité, le muselage obligatoire des chiens, le gravelage de certains chemins et routes, etc. Il fut également président de la Commission scolaire de Sainte-Julie de 1916 à 1919. Sa maison de la rue Principale a été déménagée au 637, montée Sainte-Julie. Louis Comtois fils, dit le « Pit », décéda le 15 novembre 1953 à Sainte-Julie à l’âge de 76 ans.
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Philibert Provost, 1933-1934
Varennois de naissance et issu du couple Louis Provost et Augustine Senécal, Philibert Provost vit le jour le 27 février 1881. Le 30 avril 1919 à Sainte-Julie, il épousa Imelda Savaria. Ils résidèrent au 1284, rue Principale, où quatre enfants naquirent. Outre son travail d’agriculteur, il fut inspecteur agraire, estimateur municipal et président de la Commission scolaire de Sainte-Julie (1934-1950).
À l’image de son père et de son beau-frère Armand Savaria, Monsieur Provost fut élu conseiller municipal en 1926, puis maire en février 1933 à l’âge de 52 ans. Sa première démarche fut d’écrire au président des Utilités publiques du Québec lui demandant d’autoriser un rajustement des taux d’électricité pour Sainte-Julie car la compagnie Southern Canada Power facturait la municipalité à un taux supérieur aux paroisses voisines. C’est aussi son équipe qui accorda, en 1934, à la compagnie Bell Telephone of Canada, le contrat de compléter l’installation de poteaux de téléphone (initiée en 1913) sur les chemins publics de Sainte-Julie. Philibert Provost, surnommé « le gros Philibert », décéda le 23 janvier 1955 à Sainte-Julie à l’âge de 73 ans.
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Gilbert Bénard, 1935-1938
Né le 19 juillet 1881 à Sainte-Julie, Gilbert Bénard était le fils aîné d’Alphonse Bénard dit Carignan et de Domithilde Hébert. Le 8 octobre 1904 à Sainte-Julie, il convola en justes noces avec Alma Beauchemin, fille du futur maire Louis Beauchemin. Sans enfant, ce couple habitait et cultivait une terre du rang de la Côte (au sud de l’autoroute 20). Monsieur Bénard fut élu marguillier en 1925 et occupa divers postes tels qu’ingénieur de voirie, inspecteur agraire et inspecteur des champs de blé d’inde.
Tout comme son père et son beau-père, Gilbert Bénard se lança en politique municipale. Conseiller en 1917 et en 1926, il fut élu maire en février 1935, à l’âge de 53 ans, pour quatre années. Son équipe procéda à la numérotation des sièges des conseillers municipaux. C’est sous sa gouverne que fut autorisée l’ouverture de la première station d’essence à Sainte-Julie, sur la rue Principale. Gilbert Bénard décéda le 27 juillet 1949 à Ville Saint-Laurent à l’âge de 68 ans. Il fut inhumé dans le cimetière de Sainte-Julie trois jours plus tard.
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Stanislas Charlebois, 1939-1944
Né le 29 juillet 1883 à Sainte-Julie, du mariage de Dieudonné Charlebois et de Rose-Délima Quintin dit Dubois, Stanislas Charlebois a été élevé sur une ferme. Il prit le flambeau à son tour et mit en valeur une terre sise sur le chemin du Fer-à-Cheval, à l’intersection du chemin de Touraine (côté est). Parallèlement, il travailla comme entrepreneur de routes, inspecteur de voirie et inspecteur agraire. Le 6 juin 1903, il épousa la julievilloise Olivine Dalpé. Treize enfants complétèrent la famille.
Il fut conseiller municipal (comme son père) de 1914 à 1935 et, à 56 ans, il a été le maire qui administra la municipalité en temps de guerre, soit de 1939 à 1944. Son équipe fut à l’origine de l’acceptation d’un règlement prohibant toute représentation de vues animées, d’un autre concernant la destruction de la pyrale du maïs, etc. Aussi, un accord intervint entre le conseil municipal et The Montreal Pipe Line Company Limited afin de permettre la pose d’un tuyau au dessous des chemins pour le transport d’huile, pétrole, etc. Stanislas Charlebois décéda le 3 octobre 1960 à Sainte-Julie à l’âge de 77 ans. Il était le neveu du maire Modeste Charlebois.
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Gabriel Borduas, 1945-1950
Natif de Sainte-Julie (30 novembre 1911), il était le fils des marchands Bernard Borduas / Isola Comtois et petit-fils du maire Michel Borduas. Il opérait une petite boucherie à l’intersection de l’avenue Jules-Choquet et de la rue Saint-Louis (emplacement de la Crémerie), là où il résidait en compagnie de son épouse Mercédès Robert et de leur fils Gaston.
À l’âge de 33 ans, Gabriel Borduas siégea à la mairie de 1945 à 1950. Les règlements municipaux suivants furent adoptés sous sa gouverne : l’imposition d’une licence pour les propriétaires de chiens, l’interdiction des bicyclettes sur les trottoirs, le remplacement du bois par du ciment dans la confection des trottoirs, etc. Il fut également un membre actif du Bureau de santé. En octobre 1950, Gabriel Borduas démissionna comme maire et quitta la paroisse quelques années plus tard pour aller vivre à Montréal.
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Anatole Dalpé, 1950
Né le 29 janvier 1904 à Sainte-Julie, Anatole Dalpé était le fils aîné d’Edmond Dalpé dit Parizeau et de Marie-Fleurida Comtois. Le 7 janvier 1925, il épousa Zénaïde Gauthier de Sainte-Julie. Elle était sa cousine germaine car leurs mères étaient sœurs. Ce couple eut huit enfants. Anatole Dalpé travailla à Montréal comme journalier, mais la famille opérait aussi un petit magasin général (dépanneur) à même la maison située au 851, rue Principale.
Il fut conseiller municipal de 1943 à octobre 1950 alors qu’il démissionna pour devenir maire à 46 ans et terminer le mandat de Gabriel Borduas et les projets entrepris. D’autre part, son équipe fit des démarche auprès du ministère des Travaux publics afin qu’une étude exhaustive soit réalisée sur l’organisation d’un système de protection contre les incendies. Anatole Dalpé décéda en 1995 à l’âge de 91 ans.
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Pierre Lamoureux, 1951-1958
Fils d’Arthur Lamoureux et de Victorine Charlebois, Pierre Lamoureux naquit à Sainte-Julie le 8 janvier 1897. Le 27 octobre 1914, il épousa une jeune cousine de sa mère, Bernadette Charlebois. De leur union naissaient quatre enfants. Il a acquit alors une terre près de celle de son père (rang des Vingt-Sept) et se lança dans la production de pommes de terre. En plus de cultiver la terre, il s’improvisa barbier et avec l’aide de son épouse, il devint entrepreneur de couture à domicile. En 1942, Monsieur Lamoureux et sa famille s’installaient au village dans la maison située au 1625, rue Principale. Il devenait ainsi l’un des laitiers du village.
Malgré toutes ses occupations, il fut commissaire puis président de la Commission scolaire de Sainte-Julie en 1927-1928 et de 1930 à 1938. De plus, il devint conseiller municipal et le demeura jusqu’en 1948. Élu maire en 1951, à l’âge de 54 ans, c’est au cours de son passage que le Conseil municipalisa le système d’aqueduc et l’entretien des chemins d’hiver. Pierre Lamoureux décéda dans ses fonctions de maire le 1er janvier 1959 à Sainte-Julie à l’âge de 61 ans à la suite d’une longue maladie.
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Louis-Armand Savaria, 1959-1972
Natif de Sainte-Julie (11 janvier 1903), Louis-Armand Savaria était fils d’Armand Savaria et de Laure-Olivina Hébert, résidants du rang de la Vallée. Devenu cultivateur, Louis-Armand se porta acquéreur d’une ferme située au 1500, chemin du Fer-à-Cheval. Le 9 juillet 1927, il épousa Lucienne Beauchemin de Beloeil et ils eurent huit enfants. Avec les années, il était devenu un producteur agricole important. Sa terre et son cheptel animal (plus de 100 têtes) étaient pour lui une source d’orgueil et de motivation.
Il fut conseiller de 1946 à 1958, puis devint le premier magistrat de la ville en 1959 à 56 ans. Pendant son terme de treize ans à la mairie, plusieurs réalisations ont vu le jour : la gestion des ordures ménagères, le prolongement de l’aqueduc municipal, l’adoption des premiers règlements de construction, de lotissement et de zonage, la construction d’une usine d’épuration des eaux et d’une station de pompage, l’installation d’égouts collecteurs et locaux, la fondation du Centre sportif, etc. Monsieur Savaria fut aussi préfet de comté, inspecteur agraire, marguillier, président de la Caisse populaire de Sainte-Julie et président de la CO-OP Sainte-Julie. Louis-Armand Savaria décéda le 20 décembre 1982 à l’âge de 79 ans. En son honneur, l’édifice de l’hôtel de ville fut nommé Centre municipal Louis-Armand-Savaria.
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Roland St-Pierre, 1972-1975
Roland St-Pierre a vu le jour le 26 octobre 1929 à Varennes. Il était fils d’Ismaël St-Pierre et de Gabrielle Petit. Sa famille s’installa à Sainte-Julie dès son jeune âge. Le 22 juillet 1950, il épousa Thérèse Brassard qui lui donna quatre enfants. Roland a travaillé quelques temps à Montréal puis, il décida d’acquérir « le petit garage de la rue Principale » qu’il garda quelques années. Ensuite il devenait représentant-conseiller pour la compagnie Demix Ciment St-Laurent. En 1956, il a été le premier policier à temps partiel embauché par la municipalité. Il demeurait au 1588, rue Principale.
En 1969, Monsieur St-Pierre se joignait à l’équipe du maire Savaria comme conseiller (1969-1971). Élu maire en 1972, à l’âge de 43 ans, il avait comme principal objectif de garder une ville unie et structurée où il serait agréable pour les jeunes familles de s’y établir. C’est sous son égide qu’on vit la signature de la première convention collective de travail, la fondation du Centre socioculturel, l’adoption d’un plan directeur du réseau d’égout et d’aqueduc, la construction du pavillon Jules-Choquet, etc. Atteint de sclérose en plaques, il a démissionné de son poste de maire en octobre 1975. Roland St-Pierre décéda le 27 juillet 1987 à Sainte-Julie à l’âge de 57 ans.
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André Savaria, 1975-1980
Né à Sainte-Julie dans le rang du Fer-à-Cheval, André Savaria est le fils du maire Louis-Armand Savaria et de Lucienne Beauchemin. Il épousa le 1er mai 1954, la julievilloise Rollande Plante et commença à travailler à la CO-OP de Sainte-Julie où il en sera directeur-gérant pendant plus de cinquante ans. Il fut très actif au niveau communautaire, spécialement au Comité des loisirs dont les nombreuses réalisations font encore partie du décor julievillois (patinoires, terrains de balle, piscine extérieure et chalet). À l’origine de la construction de l’aréna, André en est devenu président du Conseil.
En 1972, André Savaria a été élu conseiller municipal, puis en 1975 on le désigna maire pour remplacer Roland St-Pierre. Il avait alors 42 ans. Parmi ses principaux dossiers, il a finalisé l’œuvre de ses prédécesseurs concernant l’approvisionnement en eau potable. C’est durant son séjour à la mairie qu’on fit l’ouverture de plusieurs parcs, la création d’un fonds industriel, l’adoption d’un plan directeur des loisirs, la fondation de l’Office municipal d’habitation, l’établissement de la bibliothèque, l’agrandissement du pavillon Jules-Choquet et du garage municipal, etc. En 1980, il abandonna la politique municipale active pour se consacrer entièrement à la CO-OP, l’œuvre de sa vie. André Savaria décéda le 20 février 2017 à l'âge de 83 ans.
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Normand Larin, 1980-1984
Né le 4 décembre 1940, Normand Larin s’est établi à Sainte-Julie dans les années 1970. Homme d’affaires, il opérait un commerce de variétés dans l’est de la ville de Montréal puis ouvrit un second commerce, Magasin de variété Larin, au 1644, rue Principale, celui-là opéré par son épouse Élise Desmarais. Le couple eut deux enfants. Il résidait au 1795, rue Touchette.
Il a été très actif dans la communauté julievilloise : il fut commissaire scolaire, président du Comité organisateur des fêtes du 125e anniversaire et vice-président du Club Optimiste. Il a été élu maire en novembre 1980, à l’âge de 39 ans, et c’est sous sa gouverne que différents projets ont été réalisés : le transport en commun intermunicipal, le programme d’assainissement des eaux usées, la création de la Régie des services d'eaux de Varennes, la création du fonds de parc industriel, l’aménagement de l’hôtel de ville actuel, etc. Cependant, la dernière année de son mandat fut marquée par un contexte difficile au sein de son équipe. Au terme de celui-ci, il choisit de se retirer de la scène municipale. Normand Larin est décédé le 5 novembre 2009 à l’âge de 68 ans.
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Maurice Savaria, 1984-1993
Maurice Savaria naquit en 1936, au sein d’une famille établie sur le rang de la Belle-Rivière. Ses parents (Joseph Émery Savaria et Irène Dumaine) y exploitaient une ferme laitière importante. Le 27 octobre 1962, il épousa à Saint-Amable, Nicole Gemme qui lui donna trois enfants. Au cours de sa carrière, Monsieur Savaria fut président du Syndicat spécialisé des producteurs de lait (district de Verchères), de la Fédération régionale de l’UPA, de la Coopérative laitière provinciale et de la Régie des Services d’eau de Varennes, etc.
Conseiller municipal de 1969 à 1971, il retira par la suite pour quelques temps. De 1984 à 1993, il revint de plus belle, cette fois-ci comme maire (à l’âge de 48 ans). Parmi ses principaux dossiers, on retient qu’il fut un ardent promoteur pour l’établissement d’une école secondaire à Sainte-Julie, la création du transport en commun intramunicipal, et un soutien infaillible pour les cultivateurs d’ici. Le maire Savaria décéda en poste le 7 août 1993 à Sainte-Julie à l’âge de 56 ans. Un départ prématuré pour celui qui savait rassembler ses troupes dans une même direction. En hommage à cet homme d’action, la salle de spectacle de l’école secondaire du Grand-Coteau fut nommée Salle Maurice-Savaria.
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Yvon Major, 1993-2005
Originaire de Montréal (fils d’Henri Major et de Blanche Girard), Yvon Major était diplômé en administration et en enfance inadaptée. Il a travaillé pendant trente-cinq ans au Centre de réadaptation Mont-Saint-Antoine où il a cumulé plusieurs rôles d’importance et a relevé plusieurs défis. Le 2 juillet 1960 à la paroisse Sainte-Claire de Montréal, il épousa Gilberte Toulouse. Le couple eut trois enfants. Il entra sur la scène politique municipale julievilloise en 1984, se joignant à l’équipe de « La Voix des citoyens » à titre de conseiller. À l’âge de 54 ans, il fut élu maire en octobre 1993 et décida en 1997, de prendre sa retraite afin de se consacrer à ses concitoyens à temps plein. Il fut nommé préfet de la MRC de Lajemmerais à la fin de l’an 2000.
Monsieur Major a toujours supporté les initiatives locales et encouragé les bénévoles. Il a œuvré personnellement au sein de divers organismes : Association du hockey mineur, Centre sportif, Club Optimiste, HLM de Sainte-Julie, Commission des finances, Régie intermunicipale de l’eau potable, CLD de Lajemmerais, Centre de la culture et du sport de Sainte-Julie, etc. On lui reconnaissait les qualités d’un « bon leader » capable de mobiliser les énergies dans l’atteinte d’objectifs bien définis. Yvon Major est décédé dans la nuit du 17 au 18 janvier 2021 à l’âge de 82 ans.
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Suzanne Roy, 2005- 2021
Après une formation collégiale au cégep Lévis-Lauzon où elle a présidé son association étudiante ainsi que la Fédération des associations étudiantes collégiales du Québec (FAECQ), Suzanne Roy a entrepris des études à l’Université Laval en sciences politiques. Première femme présidente de la CADEUL (Confédération des associations étudiantes de l’Université Laval), elle a instauré le vote universel pour l’élection de ses dirigeants. De 1990 à 2005, Madame Roy a occupé le poste de directrice générale de la Société Saint-Jean-Baptiste Richelieu/Yamaska.
Conseillère municipale à la Ville de Sainte-Julie de 1996 à 2005 et représentante à la MRC de Lajemmerais de 2000 à 2005, Suzanne Roy a travaillé activement dans différents comités municipaux. De façon plus particulière, elle a collaboré étroitement à l’élaboration de la politique familiale de Sainte-Julie et à son plan d'action. Elle s’est aussi impliquée dans le Réseau des élues municipales de la Montérégie, ce qui lui a valu le coup de coeur de l'UMQ en 2004.
Gestionnaire passionnée et humaine, elle a toujours su rallier les acteurs des différents domaines avec lesquels elle a travaillé, en plaçant toujours le citoyen au coeur de ses priorités.