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Toponymie

Vous arrive-t-il de vous demander pourquoi votre rue, votre parc de quartier ou les bâtiments municipaux portent ce nom?

Découvrez la réponse ci-dessous!

Ces noms ont notamment été déterminés en fonction d’un plan directeur établi au début des années 90, qui suggère le regroupement des noms par secteurs. C'est ainsi qu'on retrouve les thèmes suivants sur le territoire julievillois: fleurs, auteurs québécois, artistes,scientifiques, personnages politiques, grandes villes du monde, etc.

Tous les noms proposés doivent obligatoirement être validés avant leur utilisation  par la Commission de toponymie du Québec, un organisme public chargé de la gestion des noms de lieux de tout le territoire québécois.

Cliquez sur la section concernée afin de découvrir l'origine du nom qui vous intéresse.

  • Noms débutant par la lettre A

    Abbé-Théoret, de l' (avenue et parc)
    Né à Pointe-Claire, Joseph-Narcisse Théoret (1822-1876) fut ordonné prêtre à Montréal en 1844, après son cours classique et sa théologie. Nommé vicaire dans les paroisses de Saint-Hermas (1844-1845), de Boucherville (1845-1846), il devint le curé fondateur de la paroisse Saint-Norbert-de-Berthier (1846-1852). En septembre 1852, l'abbé Théoret devint le premier curé résidant à Sainte-Julie. C'est sous son règne que la paroisse va connaître un véritable essor. Après 23 ans de service pour le salut des âmes julievilloises, il s'éteint le 14 janvier 1876 dans la force de l'âge : 53 ans et 10 mois. Il fut inhumé dans le caveau de la première église de Sainte-Julie. La Ville de Sainte-Julie nomma la courbe entre la montée Sainte-Julie et la rue Principale « avenue de l'Abbé-Théoret » en 1967, suivi du « parc de l'Abbé-Théoret » en 1987. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités locales.

    Adélard-Godbout (rue)
    Né à Saint-Éloi, agronome, Joseph-Adélard Godbout (1892-1956) fut premier ministre de la province de Québec en 1936, et de 1939 à 1944. Au cours de sa carrière, il fut député libéral, ministre de l'Agriculture, président du Conseil exécutif, ministre de la Colonisation, chef de l'opposition et sénateur de la division de Montarville. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à d'anciens premiers ministres du Québec.

    Adolphe-Chapleau (rue)
    Né à Sainte-Thérèse, avocat et homme d'affaires, Sir Joseph-Adolphe Chapleau (1840-1898) fut premier ministre de 1879 à 1882. Au cours de sa carrière, il fut député conservateur, solliciteur général, secrétaire et registraire de la province de Québec, chef du parti conservateur, chef de l'opposition, président du Conseil exécutif, député conservateur à la Chambre des communes (fédéral) et lieutenant-gouverneur de la province de Québec. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à d'anciens premiers ministres du Québec.

    Alain-Grandbois (rue)
    Né à Saint-Casimir de Portneuf, poète, nouvelliste, pédagogue, mémorialiste et essayiste, Alain Grandbois (1900-1975) voyagea en Europe de 1924 à 1939, puis collabora à plusieurs revues. De 1950 à 1952, il réalisa et anima une émission sur la littérature canadienne pour Radio-Canada. Il reçut les Prix Athanase-David, Prix Duvernay, Prix Québec-Paris et Prix Molson. Genres littéraires : récit et poésie. Oeuvres : Né à Québec, Voyages de Marco-Polo, Avant le chaos, etc. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des écrivains.

    Albert-Ferland (rue)
    Né à Montréal, poète et dessinateur, Albert Ferland (1872-1943) fut président de l'École littéraire de Montréal. Il illustra ses ouvrages poétiques de dessins à la plume. Oeuvres majeures: Mélodies majeures, Le Canada chanté, L'Âme des bois, etc. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des écrivains.

    Albert-Lozeau (rue)
    Né à Montréal, poète, Albert Lozeau (1878-1924) est devenu paralysé à l'âge de 18 ans et se consacra alors entièrement à l’écriture. Genre littéraire : poésie. Oeuvres : Âme solitaire, Le miroir des jours, Lauriers et feuilles d'érable et Images du pays. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des écrivains.

    Albert-Tessier (rue)
    Né à Sainte-Anne-de-la-Pérade, éducateur, historien, défenseur de la langue française, Mgr Albert Tessier (1895-1976) fut l'un des premiers artisans du cinéma documentaire québécois. Il reçut le prix de la langue française de l'Académie française et la Médaille de la ville de Paris pour l'ensemble de son œuvre qui compte près de 70 films. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant aux historiens du Canada français.

    Alfred-Pellan (rue)
    Né à Québec, peintre, illustrateur et costumier, Alfred Pellan (1906-1988) étudia à l’École des beaux-arts de Québec, à l’École nationale des beaux-arts puis à l’académie de la Grande-Chaumière à Paris. Ses médiums étaient multiples : huile, gouache, encre, fusain, crayon à mine, collage, sérigraphie, lithographie, eau-forte et murale. Il peignit et voyagea en Europe de 1926 à 1940. Il revint à Montréal et professa à l’École des beaux-arts de Montréal jusqu’en 1952. Pendant les années 1940, il illustra des recueils de poésie et conçut des costumes et des décors pour le théâtre. Au cours de sa carrière, il se mérita de nombreuses distinctions dont le premier prix du Salon de l’art mural de Paris en 1935. En 1955, il fut le premier Canadien à présenter une exposition individuelle au Musée national de l’art moderne. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des peintres québécois.

    Alsace, de l' (rue)
    Région du nord-est de la France, entre les Vosges et le Rhin, à la frontière de l’Allemagne, l’Alsace a été annexée progressivement à la couronne au XVIIe siècle. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des régions de France.

    Amboise, d' (place)
    Situé dans l’arrondissement de Tours, sur la Loire, le château d’Amboise fut construit par Charles VII à la fin du XVe siècle. Il y mourut d’ailleurs à 28 ans après avoir heurté le linteau d’une porte basse. François 1er et Catherine de Médicis y séjournaient souvent. François II s’y réfugia en 1560 pour fuir une conspiration huguenote, la « Conjuration d’Amboise ». Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des châteaux de France.

    Anémone, de l' (rue)
    Plante printanière à fleur blanche ou jaunâtre qui s’ouvre au vent. Elle affectionne les basses-terres du Saint-Laurent, formant des colonies pures et étendues sur les talus des ruisseaux et des fossés et autres lieux humides. Sur les battures, elle croît plutôt isolément. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant aux plantes sauvages.

    Angoulême, d' (rue)
    Ville du sud-ouest de la France, traversée par le fleuve la Charente, Angoulême est la préfecture du département de la Charente dans la région Poitou-Charente. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des villes de France.

    Anjou, d' (rue)
    Région historique et ancienne province de l’ouest de la France, l’Anjou a été rattachée définitivement à la couronne en 1482. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des régions de France.

    Annecy, d' (place)
    Situé en haute Savoie, le château d’Annecy fut construit au XIIe siècle sur une hauteur. Il abrite aujourd’hui un musée consacré à l’archéologie et à l’histoire des Alpes. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des châteaux de France.

    Antoine-Charlebois (parc des étangs)

    Ces étangs sont situés à l’extrémité nord de la ville et font actuellement l’objet d’un projet de mise en valeur et de conservation considérant la faune abondante et la grande diversité végétale qu’on y retrouve. Ce site d’une qualité exceptionnelle de 64 hectares sera ouvert au public à la suite des travaux qui s’y déroulent. Il a été nommé parc des étangs Antoine-Charlebois en l’honneur du propriétaire d’origine des lieux, pionnier julievillois, cultivateur dès 1851 et marguillier de 1868 à 1871.

    Arcade, de l' (rue)
    Tour de l’abbaye du mont Saint-Michel où logeaient les gardes. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à l'abbaye du mont Saint-Michel.

    Armand-Frappier (boulevard et parc)
    Né à Salaberry-de-Valleyfield, médecin, microbiologiste pasteurien, professeur et chercheur, Armand Frappier (1904-1991) était une référence en immunologie et l’apôtre de la médecine préventive. En 1938, il fonda l’Institut de microbiologie et d’hygiène de l’Université de Montréal dont il fut le directeur pendant 38 ans. Il est le bâtisseur de l’Institut Armand-Frappier, établissement de renommée internationale en matière de santé humaine et animale et dans le domaine de l'environnement. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des grands chercheurs.

    Arthur-Buies (rue)
    Né à Montréal, écrivain, journaliste et essayiste, Arthur Buies (1840-1901) eut une jeunesse agitée, à Dublin et à Paris. Revenu au Canada, il devint journaliste, puis avocat et fonda La lanterne canadienne, L'Indépendant, puis Le Réveil. Genre littéraire : essai-étude. Oeuvres : Chroniques, Humeurs et Caprices, Le Saguenay et la vallée du lac Saint-Jean, L'Outaouais Supérieur, etc. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des écrivains.

    Arthur-Gauthier (parc)
    Pour l’aménagement d’un parc municipal, M. Ernest Gauthier céda une partie de sa terre à la Ville de Sainte-Julie à la condition de nommer le futur parc en l’honneur de son père Arthur. Né à Sainte-Julie, cultivateur, Arthur Gauthier était un homme effacé qui a élevé une nombreuse famille sur sa ferme. On le voyait rarement au village, quelquefois à la beurrerie, peu souvent à la messe non par manque de dévotion mais il détestait s’endimancher ! Le « parc Arthur-Gauthier » fut aménagé dès 1977. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Aubert-De Gaspé (rue)
    Né à Québec, romancier, avocat et écrivain, Philippe Aubert de Gaspé (1786-1871) fut lieutenant de milice, puis capitaine et major, et enfin shérif du district de Québec. Participant à de nombreuses manifestations culturelles, sportives et financières, il fut vice-président de la première Société littéraire de Québec, membre fondateur du Jockey Club et de la Banque de Québec. Genre littéraire : essai-étude. Oeuvres : Les Anciens Canadiens, Mémoires, etc. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des écrivains.

    Auvergne, d' (parc et rue)
    Région historique du centre-sud de la France, l’Auvergne se situe au cœur du Massif central. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des régions de France.

    Avignon, d' (rue)
    Ville du sud de la France, située sur le Rhône, Avignon est la préfecture du département du Vaucluse dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Connue comme ancienne citée papale, ce sont neuf papes qui s’y sont succédés dans le Palais des Papes. On y retrouve aussi le pont Saint-Bénezet (VIIe siècle), connu comme le pont d'Avignon, celui-là même qui est à l'origine de la comptine « Sur le pont d'Avignon ». Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des villes de France.

  • Noms débutant par la lettre B

    Barcelone, de (rue)
    Capitale historique, administrative et économique de la Catalogne, située au nord-est de la Péninsule ibérique, au bord de la mer Méditerranée, Barcelone est la deuxième ville d’Espagne par sa population. La participation croissante de la société civile, des réformes urbaines importantes ainsi que quelques événements internationaux, comme les Jeux Olympiques d’été de 1992, ont donné à la ville une forte composante cosmopolite et en ont fait une ville attrayante pour le tourisme international. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des grandes villes du monde.

    Barrage, du (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car il s’agit du barrage de terre construit entre 1963 et 1965, à travers un immense ravin, afin de créer les lacs des Cygnes et des Outardes. Solidement ancré aux deux rives, avec déversoir et écluse, il avait 150 pieds de largeur à sa base, 33 pieds de largeur à son sommet et 25 pieds de hauteur. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Basile-Routhier (rue)
    Né à Saint-Placide, essayiste, romancier et critique littéraire, Adolphe-Basile Routhier (1839-1920) mena une double carrière juridique et littéraire. Avocat, il fut promu juge à la Cour supérieure et juge en chef. Catholique et nationaliste convaincu, il toucha à plusieurs genres : récit de voyage, poésie, critique (Le Courrier du Canada et Le Nouveau Monde) et essai. On lui doit l'hymne national canadien, le Ô Canada. Genres littéraires : essai-étude, roman. Oeuvres : À travers l'Europe, Les Échos, Les Grands Drames, Conférences et discours, etc. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des écrivains.

    Bâtisseurs, des (avenue)
    Le bâtisseur est une personne de la Ville de Sainte-Julie qui a fondé, qui a créé quelque chose, soit par lui-même, soit au nom d’une association, d’une institution, etc.

    Beauchemin (rue)
    Cet odonyme rappelle les familles Beauchemin. Ces familles ont participé à la vie agricole, communautaire, économique (beurrerie, moulin à scie), municipale (conseiller), paroissiale (marguillier) et scolaire (institutrice) de Sainte-Julie. Entre autres, Prudent Beauchemin a été président de la Commission scolaire vers 1884 et Louis Beauchemin fut maire en 1905-1906. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des grandes familles de Sainte-Julie.

    Beauchesne (croissant)
    Cet odonyme fait référence à Édouard Beauchesne, ancien propriétaire du terrain où était situé l’entrepôt du Centre de la maison Beauchesne, entreprise spécialisée dans la revente de matériaux de construction. Ce terrain a été cédé à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette rue. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Bel-Horizon, du (avenue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant. Il ferait aussi référence à un type de maison-modèle offert par Domaine des Hauts-Bois inc. dans son projet domiciliaire. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Belle-Rivière, de la (chemin et rang)
    Cet odonyme fait référence à un petit cours d’eau sinueux nommé « la Belle Rivière ». Lors de la fondation de la paroisse Sainte-Julie en 1851, une petite partie de la seigneurie de Varennes fut annexée au territoire de la nouvelle paroisse : c’était la concession de la Belle-Rivière. Prenant son origine près de la montée du Grand Coteau, le cours d’eau de la Belle Rivière franchissait initialement le chemin de front de la Côte, puis traversait à trois reprises la montée Sainte-Julie, croisait le chemin de front de la Belle-Rivière pour aller se perdre au nord et se décharger dans la rivière Saint-Charles à Varennes. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à d’anciens chemins et routes.

    Bellevue (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant. Il ferait aussi référence à un type de maison-modèle offert par Domaine des Hauts-Bois inc. dans son projet domiciliaire. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Belvédère, du (place et rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Bénard (rue)
    La famille Bénard est présente à Sainte-Julie depuis le début de la paroisse et a contribué à la vie agricole, économique, paroissiale et municipale de Sainte-Julie. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance des familles pionnières.

    Benjamin-Sulte (rue)
    Né à Trois-Rivières, poète, journaliste, chroniqueur, critique, conférencier, capitaine de la milice et historien, Benjamin Sulte (1841-1923) s’installa à Ottawa où il fut rédacteur du Canada, puis traducteur à la Chambre des Communes. Son œuvre littéraire est immense : quelques recueils de vers, nombreux travaux historiques dont son « Histoire des Canadiens-Français », sa principale réalisation, publiée de 1882 à 1885 en 8 tomes. Il a aussi publié environ cinquante volumes et brochures, plus de quatre cents articles de revues ou de journaux et vingt-et-un volumes d’études inédites. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des historiens du Canada français.

    Benoît (rue)
    Cet odonyme ferait référence à Benoît Gauthier qui possédait une propriété tout près. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Bernadette (rue)
    Cet odonyme fait référence à Bernadette Charlebois, épouse de Pierre Lamoureux, maire de Sainte-Julie de 1950 à 1958. Ce terrain a été cédé par la succession Pierre Lamoureux à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette rue. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Bernadette-Trudeau (rue)
    Originaire de Beloeil, Bernadette Trudeau enseigne à l’école du village, à l’angle des rues Principale et Saint-Joseph, de 1917 à 1944. Dans cette école démolie en 1920, elle supervise la classe des grands pour trois ans. À la seconde école, elle est l’unique maîtresse de la classe de première année (72 élèves), et ce, jusqu’en 1944. Elle enseigne le cours préparatoire et la première année à toute une génération de Julievillois et Julievilloises. En 1942, pour souligner ses 25 années d’enseignement, mademoiselle Trudeau est décorée de l’Ordre du mérite scolaire. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant aux bâtisseurs julievillois.

    Bertrand (rue)
    Cet odonyme fait référence à Bertrand Larouche, l’un des propriétaires du terrain cédé à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette rue. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Blain (rue)
    Cet odonyme fait référence à Jean Blain, premier résident de cette rue. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Blaise-Pascal (rue et parc industriel)
    Né à Clermont-Ferrand (France), mathématicien, physicien, philosophe et théologien, Blaise Pascal (1623-1662) était considéré comme un génie par Chateaubriand. Ses premiers travaux concernèrent les sciences naturelles et appliquées. Il contribua de manière importante à la construction d’une calculatrice mécanique et à l’étude des fluides. Il a écrit des textes importants sur la méthode scientifique. Après une expérience mystique en 1654, il délaissa les mathématiques et la physique et se consacra à la réflexion philosophique et religieuse. En l’honneur de ses contributions scientifiques, le nom de pascal a été donné à l’unité de pression du système international, à un langage de programmation et à la loi de Pascal. Principales œuvres : Essai pour les coniques, Expériences nouvelles touchant le vide, Récit de la grande expérience de l’équilibre des liqueurs, Traité du triangle arithmétique, Élément de géométrie, Pensées, etc. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des inventeurs et des scientifiques.

    Blois, de (place)
    Situé dans la vallée de la Loire, le château de Blois fut construit aux XIIIe et XIVe siècles par la famille de Châtillon sur l’emplacement d’une ancienne forteresse. Il fut profondément remanié aux XVe et XVIIe siècles. Ancien fief des comtes de Blois, la ville devint domaine royal au XVe siècle, ce qui lui a valu ses jolis monuments et son atmosphère raffinée. Élevé sur la rive droite, le château de Blois resta résidence royale jusqu’en 1598, date à laquelle Henri IV choisit d’installer la Cour à Paris. Avec la construction de Versailles, Louis XIV devait donner à Blois le coup de grâce. Bien que très disparates, les quatre ailes forment un tout harmonieux. La Salle des États, vestige de l’ancien château féodal, est la plus belle salle seigneuriale du Val de Loire. La pièce la plus étonnante est sans doute le cabinet de travail de Catherine de Médicis dont les murs lambrissés recèlent 237 caches à secrets destinées à contenir bijoux, documents et poisons. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des châteaux de France.

    Boischatel (place)
    D’origine inconnue. Cet odonyme pourrait rappeler la ville de Boischatel, située sur la Côte-de-Beaupré, à 20 km à l’est de Québec, qui tire son nom de Jean-François de Beauchatel, officier du régiment de la Sarre et lieutenant de Bougainville, aide-de-camp du général Montcalm.

    Bois-Franc, du (parc et rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car le secteur du Domaine des Hauts-Bois était constitué de terres de bois franc (érables, frênes, tilleuls, etc.). Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Bombardier (rue)
    Né à Valcourt, Joseph-Armand Bombardier (1907-1964) était un industriel et un inventeur. Face au problème du transport hivernal, il réussit en 1937 la mise au point d’un véhicule à chenille, un B-7 communément appelé snowmobile (l’autoneige). En 1959, il commercialisa un véhicule tout-terrain doté d’une chenille et baptisé Skidoo qui fera naître un nouveau loisir hivernal avec l’apparition de la motoneige. Grand visionnaire, il avait jeté les bases de l’entreprise multinationale diversifiée qu’est aujourd’hui la société Bombardier. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des grands industriels de chez-nous.

    Borduas (rue)
    Cet odonyme fait référence à Isola Comtois, veuve de Bernard Borduas, ancienne propriétaire du terrain cédé à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette rue. Marchand-épicier, Bernard Borduas a possédé un magasin général de 1908 jusqu’à sa mort en 1922, après avoir été foudroyé par le tonnerre. Sa veuve, puis leur fils Robert ont pris la relève jusqu’à la fin des années 1950. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Bouleaux, des (place et rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant. Le bouleau est un arbre des régions froides et tempérées, à écorce blanche et à petites feuilles, dont le bois est utilisé en menuiserie, en ébénisterie et pour la fabrication du papier. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Bourgogne, de (rue)
    Région du centre-est de la France, entre le Nivernais et la Franche-Comté, autrefois pays des Burgondes, la Bourgogne a formé un royaume au temps des Mérovingiens, puis devint un duché important au IXe siècle et finalement une province que Louis XI parvint à réunir sous la couronne de France en 1477. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des régions de France.

    Boutons-d'Or, des (rue)
    Plante vivace très variable, généralement duveteuse, de taille basse à moyenne. Les feuilles sont triangulaires à trois lobes dentés. Les fleurs sont nombreuses, d’un jaune doré. C’est une mauvaise herbe nuisible qui se retrouve dans les prés, les marécages, sur le bord des routes et chemins, sur les terrains cultivés, de préférence sur sol humide, parfois en bordure de forêts. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des noms de fleurs.

    Brassard (rue)
    Cet odonyme fait référence à Alcime Brassard, ancien propriétaire des terrains cédés à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette rue. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Bretagne, de la (rue)
    Région administrative, naturelle et historique de l'ouest de la France, la Bretagne est une vaste péninsule bordée par la Manche et l'Atlantique, couverte par une partie du massif armoricain. Elle a été définitivement annexée à la couronne sous François 1er en 1532. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des régions de France.

    Brises, des (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Brissette (rue)
    Cet odonyme rappelle la famille Brissette qui a participé à la vie agricole, communautaire, économique (érablière), municipale (conseiller), paroissiale (marguillier) et scolaire (institutrice) de Sainte-Julie. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des grandes familles de Sainte-Julie.

    Brunelle (rue)
    La famille Brunelle est présente sur le territoire depuis au moins 1831 et a contribué à la vie agricole, économique, paroissiale et municipale. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance des familles pionnières.

    Bruxelles, de (rue)
    Capitale de la Belgique et siège du Gouvernement, Bruxelles est qualifiée de capitale de l’Union européenne. La ville accueille 120 institutions internationales (dont le siège de l’OTAN), 159 ambassades et plus de 2 500 diplomates, faisant de Bruxelles le deuxième centre de relations diplomatiques au monde (après New York). Elle compte de nombreux bâtiments remarquables dans une grande diversité de styles, des constructions médiévales à l’architecture contemporaine. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des grandes villes du monde.

  • Noms débutant par la lettre C

    Calixa-Lavallée (rue)
    Né à Verchères, pianiste, compositeur et professeur de renom, Calixte Pâquet (1842-1891), alias Calixa Lavallée, se produit au Canada, en Amérique du Sud et aux États-Unis. Ses compositions comprennent des pièces pour piano, chœur, voix, de la musique de chambre, de théâtre et d’orchestre. On lui doit également la musique de l’hymne national Ô Canada. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des écrivains.

    Capucines, des (rue)
    Plante ornementale souvent cultivée, à feuilles rondes et à fleurs orangées chez l’espèce la plus commune. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des noms de fleurs.

    Casavant (parc d'affaires et rue)
    Né à Saint-Hyacinthe, Joseph Casavant (1807-1874) fut le premier facteur d’orgues né au Canada. Forgeron de métier, il étudia la musique et la mécanique des pianos au Séminaire de Sainte-Thérèse en 1834. Vers 1837, il construisit ses premières orgues à Sainte-Thérèse et pendant les dix années suivantes, il en construira pour différentes églises. En 1848, il ouvrit une manufacture à Saint-Hyacinthe qui atteindra une renommée mondiale. Il orientera ses deux fils vers la facture d’orgues. Aujourd’hui, la firme Casavant et frères continue son œuvre de construction d’orgues de qualité pour les églises, les salles de concert et les maisons d’enseignement. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des grands industriels de chez-nous.

    Cellier, du (parc)
    Le cellier du mont Saint-Michel est divisé en trois par deux lignes de piliers carrés soutenant des voûtes d’arêtes; il a été ainsi désigné pour soutenir solidement la salle supérieure. On l’utilisait comme magasin d’approvisionnement. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à l'abbaye du mont Saint-Michel.

    Chambord, de (place)
    Le château de Chambord est le plus grand et le plus extravagant des châteaux de la Loire. En 1519, François 1er fait raser un rendez-vous de chasse dans la forêt de Bologne pour lui substituer une demeure grandiose. Près de 2 000 ouvriers participèrent à la construction des tours, des donjons et des terrasses terminés dès 1537. Les travaux ont été seulement achevés en 1685 par Louis XIV. C’est là que Molière y donna en 1670 la première représentation du « Bourgeois gentilhomme ». Le château de Chambord fut classé monument historique en 1840 et au cours des années 1970 on fit restaurer le château et les douves. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des châteaux de France.

    Champs, des (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car on y retrouvait des pièces de terre cultivable. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Charlebois (rue)
    Cet odonyme fait référence à la famille Charlebois (notamment Antoine) qui possédait des terrains sur le rang des Trente (devenu rue Charlebois en 1972). Modeste Charlebois (1907) et Stanislas Charlebois (1939-1944) ont été maires de Sainte-Julie. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Charles-De Gaulle (rue)
    Né à Lille (France), militaire de carrière et homme d’état, Charles André Joseph Marie de Gaulle (1890-1970) fut une figure de légende du monde moderne. Sa longue carrière militaire et politique l’a situé au sein de conflits internationaux. Par son appel, lancé de Londres en 1940, il mobilisa la lutte des alliés de la France. À la Libération, il devint chef du Gouvernement provisoire de la République Française (1944-1946) mais démissionna en désaccord sur la IVe République. Après une « traversée du désert » de douze ans qu’il met à profit pour créer le parti RPF (Rassemblement du Peuple Français), il revint au pouvoir en 1958. Il devint président du Conseil, rédigea une nouvelle Constitution qui fonda la Ve République et il en fut le premier Président. Il mit fin à la guerre d’Algérie et modifia la Constitution pour permettre l’élection du Président de la République au suffrage universel. Président de la République de 1958 à 1969, il mena une politique d’indépendance et de prestige extérieur de la France. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités de France.

    Charles-De Longueuil (rue)
    Baptisé à Montréal, brillant militaire, officier, colonisateur entreprenant, gouverneur de Trois-Rivières, puis de Montréal, administrateur intérimaire de la Nouvelle-France, chevalier de Saint-Louis, Charles Le Moyne de Longueuil fils (1656-1729) fut le seul Canadien d’origine portant le titre de baron en Nouvelle-France. L’aîné des célèbres frères Le Moyne a été élevé en France. Il embrassa très tôt la carrière des armes et, en 1680, devint lieutenant dans le régiment de Saint-Laurent. Il reçut de ses parents la seigneurie de Longueuil et ses dépendances qu’il s’employa sans tarder à mettre en valeur. Puis, il commença à gravir les échelons de la carrière militaire au Canada et faire preuve de la bravoure caractéristique de sa famille. Pendant la guerre iroquoise des années 1684 à 1699, il se distingua à un point tel que le roi le fit baron de Longueuil en 1700. Envoyé en ambassade auprès des Iroquois plusieurs fois pendant la guerre de succession d’Espagne (1702-1713), il a réussi à maintenir leur neutralité. Propriétaire des seigneuries de Longueuil et de Beloeil, il reçut des augmentations importantes à ses seigneuries en reconnaissance de services rendus pendant la guerre. C’est d’ailleurs dans l’augmentation de la seigneurie de Beloeil, sur un territoire désigné « Grand Coteau », que s’établirent les premiers habitants de Sainte-Julie. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnages historiques.

    Charles-Gill (rue)
    Né à Sorel, professeur d’art, journaliste, poète, Charles Gill (1871-1918) peint et enseigne le dessin. Sa poésie fut connue après son décès. Oeuvres : Cap Éternité et Les étoiles filantes. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des écrivains.

    Châtelet, du (rue)
    Partie de l’abbaye du mont Saint-Michel qui donne à l’entrée du monastère une défense infranchissable. Il est formé de deux tours élevées en encorbellement sur de puissants contreforts. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à l'abbaye du mont Saint-Michel.

    Chenonceau, de (place)
    Célèbre château sur un pont au-dessus du Cher. La construction du château de Chenonceau fut entreprise en 1515 et se poursuivi jusqu’à la fin du XVIe siècle, à l’instigation de Diane de Poitiers et de Catherine de Médicis qui l’occupèrent successivement. Chacune des femmes qui vécurent à Chenonceau y a laissé son empreinte. Catherine Bohier fit construire le corps de logis sur le Cher et l’un des premiers escaliers à rampe droite. Diane de Poitiers commanda les jardins et les arches sur la rivière, que Catherine de Médicis fit couronner d’une galerie à l’italienne. Louise de Lorraine, veuve d’Henri III et surnommée la « reine blanche », exigea que les plafonds soient repeints en noir et en blanc, couleur du deuil royal. C’est grâce à Mme Dupin, amie des lettres, que le château fut épargné à la Révolution. Mme Pelouse, enfin, entreprit en 1863 de le restaurer entièrement. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des châteaux de France.

    C.-H.-Grignon (rue)
    Né à Sainte-Adèle, romancier et essayiste, Claude-Henri Grignon (1894-1976) fut journaliste à la Minerve, puis au Nationaliste et au Matin, collabora à de nombreuses revues et a écrit des pamphlets célèbres sous le pseudonyme de Valdombre. Il a également écrit pour la radio et la télévision. Il a été maire de Sainte-Adèle de 1941 à 1951. Il reçut en 1935 le Prix Athanase-David pour Un homme et son péché. Genres littéraires : roman et poésie. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des écrivains.

    Citeaux, de (place)
    Après deux réformes qui échouèrent, saint Robert fonda Citeaux en 1098, le « Nouveau Monastère », dont découle toute la famille cistercienne. Dans le monde monastique du XIIe siècle où l’influence des moines de Cluny prédominait, Citeaux se distinguait à la fois par sa spiritualité et par son organisation. Le nombre des abbayes cisterciennes passa de 19 lieux en 1119 à 343 en 1153. L’architecture de leurs bâtiments est reconnue pour être austère. On en retrouve dans toute l’Europe. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des anciennes abbayes.

    Clairière, de la (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Clairvaux, de (place)
    L’abbaye de Clairvaux est l’une des premières « filles » de Citeaux d’où origine l’ordre cistercien. Fondée en 1115 et dirigée par saint Bernard, cette grande abbatiale romane fut démolie au début du XIXe siècle. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des anciennes abbayes.

    Clermont, de (place)
    L’abbaye cistercienne de Clermont, fondée en 1132, est l’une des dernières fondations de saint Bernard, moine de Citeaux. Elle est située dans le département de la Mayenne, tout près de Laval, France. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des anciennes abbayes.

    Cliche (rue)
    Cet odonyme fait référence à Cyrille G. Cliche, président de la compagnie Les Placements Real inc., qui y a construit un bâtiment résidentiel. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Cluny, de (place)
    Fondée en 909, l’abbaye bénédictine de Cluny (1088-1250) fut un chef-d’œuvre de l’art roman. Placée sous le vocable de Saint-Pierre et Saint-Paul, elle deviendra à la fin du XIe siècle, le plus grand centre spirituel de toute la chrétienté. Cependant, l’afflux des richesses amena dès la fin du XIIe siècle, la décadence de l’ordre clunisien et suscita la réforme des Citeaux. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des anciennes abbayes.

    Comeau (rue)
    Cet odonyme fait référence à J. Comeau Ltée, l’un des propriétaires qui céda les terrains à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette rue. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Comtois (rue)
    Cet odonyme rappelle les familles Comtois qui ont participé à la vie agricole, communautaire, économique (boulangerie), municipale (conseiller), paroissiale (marguillier) et scolaire (institutrice). Entre autres, Louis Comtois, fils a été maire de Sainte-Julie en 1927-1928 et président de la Commission scolaire de 1916 à 1919; Arthur Comtois, président de la Commission scolaire en 1924-1925; et le Dr Albert Comtois, pionnier de la radiologie à Montréal. Dans son testament, le Dr Comtois cite : « Je donne et lègue le reste et résidu de mes biens meubles et immeubles au Collège de l’Assomption, à la charge de faire instruire des petits garçons de Sainte-Julie de Verchères, pourvu qu’ils soient présentés par le curé de Sainte-Julie ». Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des grandes familles de Sainte-Julie.

    Concorde, de la (rue)
    Située à l’entrée des Champs-Élysées, occupant huit hectares au centre de Paris, c’est l’une des plus majestueuses place d’Europe. Connue sous le nom de Place de la Révolution lors de la Révolution française, c’est là qu’on dressa l’échafaud en permanence pendant la Terreur. Plus de 1 100 personnes, parmi lesquelles le roi Louis XVI et sa femme Marie-Antoinette, y ont subi le châtiment de la guillotine. En 1795, on lui donna le nom de Place de la Concorde sur laquelle ont été installés plus tard l’obélisque de Louxor, les deux fontaines monumentales et les huit statues représentant les grandes villes de France. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des monuments, lieux et places célèbres de Paris.

    Conifères, des (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant. Dans la grande division de la flore laurentienne, le conifère est caractérisé par un feuillage en aiguilles ou en écailles, par des inflorescences femelles en cônes. Les principaux conifères sont l'if, le genévrier, le thuya, le pin, le mélèze, le tsuga, le sapin, l'épinette, la pruche, le cèdre, etc. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Coulée, de la (parc et rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car il s’agit du cours d’eau Hébert, creusé par les eaux de ruissellement. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Coulombe (parc industriel et rue)
    Cet odonyme fait référence à Stanislas Coulombe, ancien propriétaire des terrains cédés à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette rue. Il fut cultivateur et homme d’affaires et dirigea sa ferme comme une industrie. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Crépuscule, du (chemin)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car il s’agit de la voie de service longeant l’autoroute Jean-Lesage, à la hauteur de la sortie 105, dénommée ainsi à Saint-Mathieu-de-Beloeil et se poursuivant à Sainte-Julie. Cette dénomination, anciennement chemin de l'Industrie, s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

  • Noms débutant par la lettre D

    Daigneault (rue)
    Cet odonyme fait référence à Joseph-Camille Daigneault, curé de Sainte-Julie de 1876 à 1904, ancien propriétaire du terrain cédé à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette rue. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Daoust (rue)
    Cet odonyme fait référence à Pierre Daoust, premier résidant de cette rue. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    D'Argenson (rue)
    Né à Mouzay (France), chevalier, seigneur de Chastre et vicomte de Mouzay, Pierre de Voyer D’Argenson (1625-1709) fut le cinquième gouverneur de la Nouvelle-France de 1658 à 1661. Destiné au clergé, il abandonna rapidement cette orientation et devint bailli de Touraine dès 1643, enseignant chez les gardes du roi en 1650, il fut aussi conseiller d’État. Son mandat fut marqué à la fois par les hostilités franco-iroquoises et par une mésentente sérieuse avec Monseigneur De Laval, évêque de Québec. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des personnages historiques.

    Darwin (rue)
    Naturaliste anglais, Charles Darwin (1809-1882) a recueilli au cours d'une croisière autour du monde d'innombrables observations sur la variabilité des espèces. Son œuvre est diversifiée. Il a notamment publié des traités de géologie, des ouvrages de botanique, de zoologie et d’entomologie, en plus de l’œuvre majeure dans laquelle il explique sa théorie concernant l’évolution des espèces vivantes «De l'origine des espèces par voie de sélection naturelle». Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des inventeurs et des scientifiques.

    D’Auteuil (place et rue)
    Né en 1617 à Paris (France), anobli en 1643 par le roi Louis XIII, Denis-Joseph Ruette d’Auteuil (1617-1679) fut l’un des premiers membres du Conseil souverain en 1663 et 1664 à titre de conseiller du roi. Il était procureur général au Conseil souverain de la Nouvelle-France de 1674 à 1679. Obtenant une seigneurie à Sillery, il établit sa résidence à Québec. Il fut victime des mauvais procédés de Frontenac dont l’inimitié ne se démentait pas. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnages historiques.

    De Bienville (rue)
    Baptisé à Montréal, officier, garde et enseigne de la marine, lieutenant du roi et commandant général, explorateur, chevalier de Saint-Louis, Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville (1680-1767) reçut son titre à la mort de son frère, François Le Moyne de Bienville, tué en 1691 au cours d’un engagement contre les Iroquois à Repentigny. Il fut compagnon d’armes de son frère d’Iberville. Il fonda la Nouvelle-Orléans en 1718 et fut gouverneur de la Louisiane de 1713 à 1726 et de 1733 à 1743. Fatigué de sa lourde tâche de gouverneur qu’il assumait depuis quatre décades, Bienville s’établit à Paris où il vécut plus de vingt ans dans un isolement relatif. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnages historiques.

    Debré (rue)
    Né à Paris (France), militaire et politicien, Michel Debré (1912-1996) fut mobilisé en 1939 comme officiel de cavalerie. Puis, fait prisonnier, il parvint à s’évader. Membre de la Résistance dès 1940, il fut chargé par le général De Gaulle de nommer les préfets pour le jour de la Libération. Garde des Sceaux en 1958, dans le cabinet de De Gaulle, il joua un rôle important dans la rédaction de la Constitution de la Ve République. Il inaugura la nouvelle fonction de Premier ministre de 1959 à 1962, puis se vit confier d’autres portefeuilles ministériels. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités de France.

    Décarie (rue)
    Cet odonyme fait référence à Gustave Décarie, ancien propriétaire des terrains cédés à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette rue. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    De Lanaudière (rue)
    Né à Québec, officier dans l’armée et dans la milice, seigneur, fonctionnaire et homme politique, Charles-Louis Tarieu De Lanaudière (1743-1811) est issu de l’aristocratie seigneuriale et militaire. Après des études au Séminaire de Québec, il embrassa la carrière des armes en s’engageant dans le régiment de La Sarre en 1756. Il participa à la bataille de Sainte-Foy en 1760 et, après la Conquête, quitta le Canada pour la France avec son régiment. En France, il poursuivit sa carrière militaire comme aide-major. En 1767, il était à la cour du roi George III à Londres. Ayant alors obtenu un passeport, Lanaudière revint dans son pays natal en 1768 afin de régler des affaires de famille. Il se fixa définitivement dans la colonie. Devenu familier des autorités coloniales britanniques, il fut nommé aide de camp du gouverneur Carleton. L’invasion américaine de 1775 offrit à Lanaudière l’occasion de jouer un rôle militaire. Fidèle serviteur de Carleton, il l’accompagna de nouveau en Europe en 1778. En 1786, il fut nommé conseiller législatif et grand voyer en plus du titre de surintendant des Postes. Il possédait de vastes étendues de terre dans la seigneurie de Lac-Maskinongé où le nom de Lanaudière fut donné à cette région. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des personnages historiques.

    De La Salle (rue)
    Né à Rouen (France), explorateur, voyageur et commerçant de fourrures, René Robert Cavelier de La Salle (1643-1687) explora la région des Grands Lacs puis le fleuve Mississippi. Sans métier ni fortune, il arriva en Nouvelle-France en 1667. Il occupa une terre dans l’ouest de l’île de Montréal qu’il nomma La Chine (Lachine), en référence à son désir de trouver un itinéraire pour aller vers ce pays d’Extrême-Orient. Avec l’appui de Frontenac, il partit en France (1674-1675) et y reçut une concession pour le commerce des fourrures, la permission d’établir des forts de frontière et un titre de noblesse. Il atteignit le sud du lac Michigan, en 1680, et descendit le Mississippi en 1682, jusqu’au golfe du Mexique. Le 9 avril, il prit possession de ces vastes territoires et leur donna le nom de Louisiane en l’honneur du roi de France Louis XIV. En 1684, coiffé du titre de gouverneur de la Louisiane, La Salle était à la tête d’une grande expédition conçue pour établir une colonie française sur le Golfe du Mexique, mais… en vain ! Cavelier de La Salle fut tiré à bout portant le 19 mars 1687 sur le territoire du Texas. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnages historiques.

    De Lévis (rue)
    Né au château d’Ajac, près de Limoux (France), officier, seigneur et duc de Lévis, François-Gaston De Lévis (1719-1787) arriva en Nouvelle-France en 1756 à titre de commandant en second sous le marquis de Montcalm. Il se signala à plusieurs reprises dans des combats contre les troupes anglaises, prenant une part active aux batailles de Carillon (1758) et de Sainte-Foy (1759). Monsieur De Lévis fut nommé lieutenant général à la mort de Montcalm. Après la capitulation de 1760, il retourna en France où il fut nommé gouverneur de l’Artois (1766) et maréchal de France (1783). Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des personnages historiques.

    Delibes (rue)
    Né à Saint-Germain-du-Val dans la Sarthe (France), compositeur, Léo Delibes (1836-1891) étudia au Conservatoire de Paris et obtint un premier prix de solfège en 1850. Son ballet Coppélia, joué à l’Opéra en 1870, fut un triomphe. Il publia Sylvia, ballet dont l’action se déroula en Grèce. En 1882, il écrivit un pastiche d’airs et de danses anciens pour Le roi s’amuse de Victor Hugo. Son célèbre opéra Lakmé, narrant l’amour impossible d’un officier britannique et de la fille d’un prêtre de Brahma, dans l’Inde du XIXe siècle, confirma sa gloire. Delibes est élu à l’Académie en 1884. Il reste dans les mémoires comme un maître de la tradition musicale française, légère et mélodieuse. Il décéda en laissant un opéra inachevé, Kassya. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités de France.

    De Maisonneuve (rue)
    Né à Neuville-sur-Vanne en Champagne (France), gentilhomme, officier, membre de la Société Notre-Dame de Montréal, Paul de Chomedey De Maisonneuve (1612-1676) fut nommé gouverneur de Montréal par la Société missionnaire Notre-Dame de Montréal qui avait obtenu la concession de l’île en 1639. Il arriva au Canada en 1641 et fonda Ville-Marie (aujourd’hui Montréal) en 1642 qu’il devait diriger pendant près de 25 ans. Après l’établissement du gouvernement royal (1663) et la cession de l’île de Montréal aux Sulpiciens, Maisonneuve se retira à Paris en 1665. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des personnages historiques.

    Denise-Collette (rue)
    Native de Montréal, Denise Collette (1918-2007) fait des études en sténographie. En 1945, à Montréal, elle épouse André Blain, originaire de Sainte-Julie. En 1962, Mme Blain est employée à temps partiel au secrétariat conjoint de la municipalité et de la commission scolaire. En 1968, elle accepte un poste à temps plein comme assistante du secrétaire-trésorier de la Ville. En octobre 1973, elle devient la première femme à occuper le poste de greffier de la Ville de Sainte-Julie, la seconde femme greffière au Québec, qu’elle occupera jusqu’en 1981. Elle décède en décembre 2007, à l’âge de 89 ans. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant aux bâtisseurs julievillois.

    Denise-Pelletier (parc, place et rue)
    Née à Saint-Jovite, Denise Pelletier (1923-1976), après des études théâtrales, entra dans la carrière par la comédie. Elle travailla avec les Compagnons de Saint-Laurent, joua avec L’Équipe et sa compagnie L’Escale. Elle se produisit régulièrement au Théâtre du Nouveau Monde et au Théâtre du Rideau Vert et quelques fois à la Nouvelle Compagnie Théâtrale. Sa prestance et son jeu éclatant lui ont valu souvent des rôles majeurs. Elle fut honorée de la Médaille de la Confédération (1967), de l’Ordre du Canada (1970), du Prix Molson du Conseil des Arts du Canada (1975). Référence obligée, on lui dédia une compagnie et la salle qu’elle exploite, le Théâtre Denise-Pelletier, de même que le prix annuel d’interprétation du Québec, le prix Denise-Pelletier. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des artistes québécois.

    Des Autels (rue)
    Né à Montcenis en Bourgogne (France), gentilhomme et poète, Guillaume des Autels (1529~1581) fit ses études au réputé collège de Bourgogne puis à l’Université de Valence en droit. Vers 1549, il publia son premier recueil de vers Le moy de may. Il écrivait beaucoup et composa des sonnets à la mode de Pétrarque. Il fut considéré comme un précurseur des poètes de la Pléïade mais en fut vite éclipsé. Il était reconnu comme un défenseur de la langue française. Peu à peu, il délaissa l’écriture pour se consacrer au droit. Il participa activement à la vie politique et prit parti pour les de Guise lors des guerres de religion. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités de France.

    Desrochers (parc et rue)
    Conseiller municipal de 1929 à 1932, Louis Desrochers possédait une terre sur le chemin de la Belle-Rivière. Cependant, d’autres familles Desrochers ont aussi participé à la vie agricole, communautaire, économique (médecin), municipale (conseiller), paroissiale (marguillier) et scolaire (institutrice) de Sainte-Julie. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des grandes familles de Sainte-Julie.

    Dieppe, de (rue)
    Ville portuaire du nord de la France, située sur la Manche, dans le département de la Seine-Maritime, Dieppe est une sous-préfecture dans la région Haute-Normandie. En 1694, cette ville fut détruite par la flotte anglo-hollandaise. Au XXe siècle, elle a été gravement endommagée pendant la Deuxième Guerre mondiale, au cours du raid anglo-canadien du 19 août 1942. Les soldats canadiens qui tombèrent – plus de 700 – sont inhumés dans un cimetière particulier à 5 km de Dieppe. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des villes de France.

    Disraeli (rue)
    Né à Londres, écrivain et homme politique, Benjamin Disraeli (1804-1881) entra dans la vie politique en 1837 et se fit le champion des idées protectionnistes. Au cours de sa carrière, il fut Premier ministre de l’Angleterre (1867-1868 et 1874-1880), chef du parti tory (conservateur) et siégea à la Chambre des Communes et à celle des Lords. Fervent partisan des conquêtes coloniales, il s’opposa en 1877 à l’exécution du traité de San Stefano et donna Chypre aux Anglais. La reine Victoria lui conféra le titre de lord et de 1er comte de Beaconsfield. Il écrivit Tancrède ou La Nouvelle Croisade, Sybil et Coningsby, etc. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités de France.

    Docteur-Jodoin, du (rue)
    Originaire de Varennes, Joseph-Clément (alias Uldéric) Jodoin était diplômé du Collège des médecins de la Province de Québec en 1901. Dès 1902, alors médecin officier de santé, le Dr Jodoin fut à l’origine du règlement municipal, adopté en 1903, rendant la vaccination obligatoire. Il acquiert un emplacement situé au 1715-1717, rue Principale. L’une des adresses correspondait à son bureau et l’autre à sa résidence privée. Il était un assez grand homme et cérémonieux. Son patois était « hop-light ». Une génération de Julievilloises et de Julievillois a été mise au monde par le Dr Jodoin, qui a pratiqué à Sainte-Julie de 1902 à 1938 ! Il décéda en 1938, à Sainte-Julie, à l’âge de 65 ans et 10 mois. En 1983, en hommage à son premier médecin résident, la Ville de Sainte-Julie nomma la « rue du Docteur-Jodoin », située dans le secteur de l’Arc-en-Ciel. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités locales.

    Dominique (rue)
    Cet odonyme ferait référence à Dominique Simard, petite-fille de Edmour J. Harvey, développeur et bâtisseur du secteur Domaine des Hauts-Bois. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités locales.

    Du Prévert (parc et rue)
    Originaire de Saint-Malo (France), marchand, explorateur et capitaine au long cours, Jean Sarcel De (ou Du) Prévert parcoura les côtes de la Nouvelle-France au cours des premières années du XVIIe siècle et il se serait trouvé près de l’île d’Orléans en 1600. Il accompagna Champlain, en 1603, lors d’un voyage d’exploration du Saint-Laurent. Prévert visita les côtes acadiennes jusqu’à la rivière Saint-Jean et rapporta à Champlain des échantillons provenant de deux mines. Il semble avoir joué un rôle dans la décision prise par Pierre Du Gua de Monts de fonder des établissements vers le Sud. Il entra dans la première compagnie de Du Gua en 1604 et s’en retira en 1607. L’année suivante, Sarcel Du Prévert et ses anciens associés équipèrent deux navires pour Canseau et Percé, mais furent poursuivis par Du Gua devant l’amirauté de Rouen. Il décéda à Saint-Malo en 1622. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnages historiques.

    Duvernay (rue)
    Cet odonyme ferait référence à la Cité de Duvernay (Ville de Laval), lieu de résidence des administrateurs de l’entrepreneur Inter State Paving inc., maître d’œuvre de plusieurs infrastructures municipales sur le territoire de Sainte-Julie de 1970 à 1972. La Cité de Duvernay doit son nom à Ludger Duvernay (1799-1852), imprimeur, éditeur, fonctionnaire, homme politique, patriote et fondateur de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités historiques.

  • Noms débutant par les lettres E et F

    Edmour-J.-Harvey (parc)
    Originaire de Roberval (Lac Saint-Jean), Edmour Jean Harvey fut le créateur, développeur et bâtisseur du secteur aujourd’hui appelé « Domaine des Hauts-Bois », concept urbanistique qui respecta le caractère boisé et accidenté du terrain en accord avec la nature qui l’entourait. Edmour J. Harvey développa le Domaine des Hauts-Bois de 1967 à sa mort, survenue en 1985. La même année, en hommage à ce développeur, la Ville de Sainte-Julie changea le nom du parc Le Plateau pour celui de parc Edmour-J.-Harvey. Ce parc est devenu un lieu de rassemblement important des familles julievilloises lors de fêtes populaires. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités locales.

    Église, de l' (place, rue et rang)
    Ouvert au début du 19e siècle, ce chemin s’étendait du chemin de contour du Fer-à-Cheval jusqu’à l’école du village en suivant la ligne de la concession de l’Église (secteur sud-ouest). Plus tard, il prit l’appellation « rang de l’église », car il conduisait à l’église paroissiale. Avec l’urbanisation du village, la partie au nord de l’autoroute changea pour « rue de l’Église ». Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à d’anciens chemins et routes.

    Émile-Nelligan (rue)
    Né à Montréal, poète, Émile Nelligan (1879-1941) a publié sa poésie dans plusieurs revues. Surmené par son écriture et sa grande sensibilité, il fut interné en 1925 à l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu où il resta jusqu’à sa mort. Genre littéraire : poésie. Oeuvres : La Romance du vin, Le Vaisseau d’or, etc. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des écrivains.

    Épervière, de l' (place et rue)
    Plante herbacée vivace, à feuilles alternes ou toutes basilaires (à la base de la tige), à capitules formant des rosettes à inflorescence (fleurs) jaunes, orangées ou rouges et dont la tige retenant la fleur est couverte de poils noirs. Cette plante pousse dans des sols secs, acides, pauvres et à particules grossières (sable et graviers). Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant aux plantes sauvages.

    Érables, des (place et rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car les érables à sucre dominaient dans le secteur du Domaine des Hauts-Bois; on en tirait l'eau pour la fabrication du sirop d'érable. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Érablière, de l' (parc)
    Aménagé à l’origine par Domaine des Hauts-Bois inc., sur le site de l’érablière Louis-Armand-Savaria, ce parc fut cédé à la Ville de Sainte-Julie avec ses arbres centenaires, un pont rustique traversant un ravin, des bancs octogonaux en madriers de grange et des allées gravelées. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Étienne-Parent (rue)
    Né à Beauport, essayiste, journaliste, avocat, Étienne Parent (1802-1874) a collaboré au Petit Canadien et à La Gazette de Québec après ses études. Au cours de sa carrière, il fut l’un des chefs du parti patriote à Québec, bibliothécaire de l’Assemblée, traducteur français et conseiller juridique de l’Association législative du Bas-Canada, député du Saguenay, greffier au Conseil législatif, conférencier et sous-secrétaire d’État à Ottawa. Genre littéraire : essai-étude. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des écrivains.

    Fabre (rue)
    Né à Saint-Léons du Lévezou en Aveyron (France), entomologiste, naturaliste, mycologue et écrivain, Jean-Henri Casimir Fabre (1823-1915) rédigea de nombreux ouvrages dans plus de dix matières, des recueils de poèmes français et provençaux (Oubreto provençalo), mais surtout ses Souvenirs entomologiques en 10 séries, publiés de 1870 à 1889, où il observa le monde des insectes vivants. Cette œuvre lui conféra une notoriété internationale. Il fut décoré de la Légion d’Honneur en 1868. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités de France.

    Falaise, de la (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car il s’agit d’un escarpement façonné par le Mont-Saint-Bruno. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Falaise (place de la)

    Cette rue, qui constitue la dernière phase du projet du Domaine des Hauts-Bois, sera accessible par la rue de la Falaise.

    F.-A.-Savard (rue)
    Né à Québec, écrivain, Félix-Antoine Savard (1896-1982) fut ordonné prêtre en 1922. Rattaché à l’Université Laval, il fut professeur de littérature française, doyen de la faculté des lettres et cofondateur des Archives de folklore. Il fonda également la papeterie Saint-Gilles spécialisée dans le papier fait main. Genres littéraires : roman et poésie. Oeuvres : Menau maître-draveur, L’Abatis, La Minuit, Le Barachois, etc. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des écrivains.

    Fauvettes, des (rue)
    Le mot « fauvette » constitue l’ancienne désignation d’un type d’oiseaux maintenant désigné « paruline » dans les nouvelles nomenclatures d’ornithologie. Oiseau de la famille des emberizidae dont l’aire de dispersion couvre l’Amérique du Nord, elle est de petite taille, fréquemment parée de brillantes couleurs et dotée d’un bec effilé et pointu. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des noms d’oiseaux.

    Favreau (rue)
    La famille Favreau est présente sur le territoire depuis au moins 1831 et a contribué à la vie agricole, économique, paroissiale (croix de chemin), scolaire (secrétaire-trésorier de la Commission scolaire) et municipale (un évaluateur, un conseiller). Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance des familles pionnières.

    Félix-Leclerc (rue)
    Né à La Tuque, poète et chansonnier, Félix Leclerc (1914-1988) était surnommé le « Troubadour de la chanson ». Il chanta pour la première fois à la radio en 1939, fit du théâtre, notamment avec les Compagnons de Saint-Laurent, entre 1943 et 1945, et fonda, avec d’autres, la troupe de théâtre VLB à la fin des années 1940. Après un séjour de trois ans en France, où il a remporté, en 1951, pour sa chanson Moi, mes souliers, le Grand Prix du disque de l’Académie Charles-Cros, il revint au Québec, où ses mérites lui vaudront les plus hautes distinctions et de nombreux prix : l’Ordre du Canada (1968), le prix Calixa-Lavallée (1975), le prix Denise-Pelletier (1977) et l’Ordre national du Québec (1985). Il mourut à l’île d’Orléans où il était installé depuis 1958. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des artistes québécois.

    Fer-à-Cheval, du (chemin et place)
    L’odonyme « Fer-à-Cheval » est très ancien à Sainte-Julie. Pour se rendre au moulin à eau construit sur le Mont-Saint-Bruno en 1725 par Pierre Boucher, seigneur de Boucherville, les utilisateurs devaient traverser une savane qui causait obstacle, notamment par temps pluvieux; les charrettes lourdement chargées s’y retrouvaient rapidement embourbées. Selon Odette Lemerise, historienne julievilloise, cet inconvénient força les utilisateurs à dégager un détour officieux ayant la forme d’un U (fer-à-cheval) afin de contourner la zone marécageuse. C’est ce sentier de contour qui fut alors surnommé « le Fer-à-Cheval ». Dès 1753, on retrouve occasionnellement cet odonyme dans des actes notariés de la concession De Montarville, afin d’indiquer les terres situées en « profondeur du Fer-à-Cheval ». Outre ce détour, une concession et une décharge (cours d’eau artificiel) creusée en 1823, un chemin de front pour la 3e concession du Grand Coteau fut ouvert en 1831, partant de la seigneurie de Montarville (Saint-Bruno) jusqu’à la montée (aujourd’hui avenue Jules-Choquet). Aujourd’hui, le chemin du Fer-à-Cheval se prolonge jusqu’au chemin de Touraine qui se composait alors du rang du Fer-à-Cheval, du rang Collette, du rang des Quatorze, du rang et de la montée des Douze. Vint s’ajouter la place du Fer-à-Cheval en 1995. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à d’anciens chemins et routes.

    Fernand-Seguin (place et rue)
    Né à Montréal, journaliste-scientifique, Fernand Seguin (1922-1988) se consacra à la recherche en biochimie jusqu’en 1954. Animateur de radio et de télévision, il a présenté durant quelques dizaines d’années des émissions de vulgarisation scientifique, dont les plus populaires sont : Aujourd’hui la science et Le sel de la semaine. En 1987, il publiait La bombe et l’orchidée, une sélection de ses meilleures chroniques. En 1977, il fut titulaire du prix Kalinga, la plus haute distinction internationale dans le domaine du journalisme scientifique. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des grands chercheurs.

    Filion (rue)
    Cet odonyme fait référence à Filion & Comeau Ltée qui céda le terrain à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette rue. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Flandres, des (rue)
    Régions historiques (aujourd'hui partagées entre la France, la Belgique et les Pays-Bas) s'étendent en bordure de la mer du Nord, entre l'Artois et l'embouchure de l'Escaut, aux Pays-Bas. Les Flandres ont été le siège d'âpres combats pendant les deux guerres mondiales. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des régions de France.

    Flaubert (rue)
    Né à Rouen (France), écrivain, Gustave Flaubert (1821-1880) occupa une position charnière dans la littérature du XIXe siècle. À la fois contesté (pour des raisons morales) et admiré de son temps (pour sa force littéraire), il apparaît aujourd’hui comme l’un des plus grands romanciers de son siècle. Son regard ironique et pessimiste sur l’humanité a fait de lui un grand moraliste. Oeuvres : La Tentation de saint Antoine, Madame Bovary, Salammbô, L’Éducation sentimentale, Bouvard et Pécuchet et des contes. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités de France.

    Fleuri (croissant)
    Cet odonyme fait référence au secteur résidentiel qui s’inscrit dans une thématique se rapportant à des noms de fleurs.

    Fontainebleau, de (rue)
    Entourant le château du même nom, les jardins de Fontainebleau furent dessinés en 1614 par Alexandro Francini. Le plus célèbre est le jardin de Diane, mais il y a aussi le jardin des pins, le jardin anglais, etc. Henri IV y fit construire le parterre, l’entoura de galeries, ajouta une volière à une extrémité et de belles statues dans le style italien. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des jardins célèbres de France.

    Fontenay, de (place)
    L’abbaye de Fontenay est l’un des plus anciens monastères cisterciens d’Europe. Fondée en 1118 par saint Bernard dans un vallon marécageux de Bourgogne, l’abbaye a traversé plus de huit siècles sans que le temps n’altère sa magnifique architecture romane. Elle fut la seconde fille de Citeaux et reçut de saint Louis le titre d’abbaye royale. Ses bâtiments (XIIe siècle) constituent l’ensemble le plus complet d’architecture cistercienne. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des anciennes abbayes.

    Frênes, des (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car on retrouvait des frênes dans le secteur du Domaine des Hauts-Bois. Grand arbre de la famille des oléacées, le frêne compte environ cinquante espèces, dont trois vivent au Québec. Le frêne blanc possède une hauteur variant entre 15 et 19 mètres ainsi qu'une écorce grise ou brunâtre. Le frêne noir s'élève entre 10 et 30 mètres au-dessus du sol et offre une écorce de couleur grise. Le frêne rouge présente une longueur de 10 à 20 mètres et une écorce grise tirant sur le brun. Le bois des trois espèces de frênes québécois sert entre autres à fabriquer des articles de sport, des traverses de voies ferrées et des planchers. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Frontenac (rue)
    Né au château de Saint-Germain-en-Laye (France), comte, soldat, gouverneur général, Louis de Buade (1622-1698), comte de Frontenac et de Palluau, était l’une des figures les plus turbulentes et les plus influentes de l’histoire du Canada. Il fut surtout connu comme l’architecte de l’expansion française en Amérique du Nord et le défenseur de la Nouvelle-France contre les attaques des Iroquois et des colonies anglaises. Entré tout jeune dans l’armée française, il participa à plusieurs campagnes de la guerre de Trente Ans. En 1672, il obtenait la charge de gouverneur général de la Nouvelle-France, fonction qu’il occupa jusqu’à son rappel en France en 1682. Sept ans plus tard, il revenait à Québec, où il dut faire face à des Anglais de plus en plus belliqueux. En 1690, la flotte énorme de l’amiral Phipps remonta le fleuve Saint-Laurent et vint assiéger Québec. Frontenac organisa la défense et la résistance. L’ultimatum de Phipps demandait la reddition de la colonie dans un délai d’une heure, à défaut de quoi Québec serait prise par la force des armes. À quoi, Frontenac répliqua par cette phrase clairvoyante : « Je n’ai point de réponse à faire à votre général que par la bouche de mes canons et à coups de fusils ». Aucune bataille n’eut lieu et la retraite de l’ennemi surprit Frontenac. Phipps quitta définitivement la Nouvelle-France. Frontenac tomba gravement malade et mourut à Québec en 1698. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des personnages historiques.

    F.-X.-Garneau (rue)
    Né à Québec, notaire, poète et historien, François-Xavier Garneau (1809-1866) a été le fondateur de l’Abeille canadienne et de L’Institut. Il publia aussi des poèmes dans Le Canadien. Auteur de « Histoire du Canada », publiée de 1845 à 1852, considérée comme un plaidoyer et un acte de foi. Il a été l’homme d’une seule œuvre, mais qui va provoquer une prise de conscience de l’identité canadienne. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des historiens du Canada français.

  • Noms débutant par les lettres G et H

    Gabrielle-Roy (rue)
    Née à Saint-Boniface (Manitoba), institutrice, journaliste pigiste puis romancière, Gabrielle Roy (1909-1983) reçut plusieurs récompenses littéraires. Genres littéraires : roman, récit et nouvelle. Oeuvres importantes : Bonheur d’occasion, La petite poule d’eau, Alexandre Chenevert, La Montagne secrète, La rivière sans repos, Ces enfants de ma vie, Fragile lumière de la terre, etc. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des écrivains.

    Gaillardes, des (rue)
    Plante ornementale à fleurs jaunes et rouges. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des noms de fleurs.

    Gaudette (place)
    Cet odonyme fait référence à Jacques Gaudette, ancien propriétaire des terrains cédés à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette place. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Gauthier (place et rue)
    Cet odonyme fait référence à Ernest Gauthier qui céda les terrains à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de ces places et rue. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Générations (place des)

    Inaugurée à l’automne 2013, la place des Générations se situe au parc de la Coulée. Chaque année, un arbre y est planté pour souligner les naissances des enfants de la Ville de Sainte-Julie.

    Genève, de (parc et rue)
    Deuxième plus grande ville de Suisse, derrière Zurich, Genève est un centre commercial, bancaire, industriel et universitaire qui se développe à l’endroit où le Rhône quitte le lac Léman. Elle est terre d’asile depuis son rôle de ville d’accueil pendant les persécutions à l’endroit des protestants qui ont suivi la Réforme. C’est grâce à cette tradition d’accueil et à la neutralité de la Suisse que de nombreuses organisations internationales décident d’y installer leur siège : siège européen de l’ONU, l’Organisation internationale du travail, l’Organisation mondiale du commerce, l’Organisation mondiale de la santé, etc. Genève donne son nom à quatre conventions de 1949, instrument fondamental du droit international humanitaire développant la convention de 1864, ainsi qu’à la convention de 1951 sur le statut des réfugiés. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des grandes villes du monde.

    Geoffrion (rue)
    La famille Geoffrion est présente sur le territoire depuis au moins 1831 et a contribué à la vie agricole, économique, paroissiale (construction d’une sacristie et d’un presbytère, un marguillier) et municipale (un conseiller). Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance des familles pionnières.

    Géraniums, des (rue)
    Plante herbacée, à feuilles orbiculaires ou polygonales dans leur pourtour, à fleurs rouges ou rosées fortement aromatiques. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des noms de fleurs.

    Germaine-Guèvremont (rue)
    Née à Saint-Jérôme, journaliste correspondante, romancière et conteuse, Germaine Guèvremont, née Grignon (1893-1968) publiait des interviews, des articles sur la culture, des contes et des romans. Elle a écrit des adaptations pour la radio et la télévision. Genres littéraires : roman et conte. Oeuvres : Le Survenant et Marie-Didace. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des écrivains.

    Gilles-Vigneault (place et rue)
    Né à Natashquan, auteur, compositeur, interprète et poète, Gilles Vigneault (1928-) chante des personnages hauts en couleur et raconte son « pays qui est l’hiver ». De 1942 à 1950, il fait son cours classique au Séminaire de Rimouski. Puis, il étudie en lettres à l’Université Laval à Québec. Il obtient sa licence et devient professeur. En 1957, il commence sa carrière d’auteur, d’abord à la télévision et à la radio où il prête sa plume. Il arrive à la chanson par la littérature. En 1960, il devient poète chantant à la Boîte aux chansons à Québec. De nombreux prix et distinctions soulignent l’œuvre et la carrière de chansonnier de Gilles Vigneault. Il a écrit plus de 400 chansons et plus de 40 livres. Il a aussi composé des contes qu’il a publiés en versions écrites et enregistrées sur disques. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des artistes québécois.

    Girard (rue)
    La famille Girard est présente sur le territoire depuis au moins 1831 et a contribué à la vie agricole, économique (maître de poste, restauration), paroissiale (croix de chemin, un organiste, trois marguilliers), scolaire (un président de la Commission scolaire), et municipale (un conseiller). Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance des familles pionnières.

    Giverny, de (rue)
    Le peintre impressionniste Claude Monet (1840-1926) s’installa à Giverny dans l’Eure, en 1883. Il y a créé un jardin avec la liberté du « cottage garden » avec son œil de peintre et ses mains de jardinier : le verger est un fouillis de plantes et de couleurs, le jardin d’eau un miroir pour le ciel. C’est là que Monet réalisa sa célèbre série de tableaux « les Nymphéas ». Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des jardins célèbres de France.

    Glaïeuls, des (rue)
    Plante vivace à cornes largement utilisées comme plantes ornementales en massifs ou pour la production de fleurs coupées. Il est très répandu dans la plupart des jardins. Les feuilles sont surmontées par une inflorescence en épi. Il existe dans tous les tons : blanc, rose ou rouge, du jaune au violet presque bleu, bicolores ou multicolores. Il affectionne les sols riches et bien ameublis. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des noms de fleurs.

    Goélands, des (rue)
    Oiseau de mer de la famille des lariformes, palmipède de la taille d’une grosse mouette vivant en colonies. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des noms d’oiseaux.

    Golf, du (chemin)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car ce chemin conduit au Club de golf de la Vallée du Richelieu. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Grand-Coteau, du (place et rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car il s’agit de l’ancienne dénomination du territoire de Sainte-Julie situé au versant nord du Mont-Saint-Bruno : « le Grand Coteau ». Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Grand-Coteau, du (piste cyclopédestre)

    Le tronçon julievillois du sentier Oka-Mont-Saint-Hilaire reliant le parc Desrochers au parc Armand-Frappier a été aménagé en 2014 dans le secteur anciennement nommé « Le grand coteau ». La piste cyclopédestre du Grand-Coteau offre une vue exceptionnelle sur le Mont-Royal, le centre-ville de Montréal et le milieu agricole montérégien.

    Grand-Degré, du (rue)
    Gravi par les princes et les prélats importants aux siècles passés, ce grand escalier monumental était facile à défendre, car une porte pivotante pouvait aisément l’obstruer. Son ascension est un prélude à la Merveille (monastère) et à la visite de l’abbaye du mont Saint-Michel. En haut, à droite, s’ouvre l’entrée des jardins et se présente l’amorce de l’escalier menant aux remparts. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à l'abbaye du mont Saint-Michel.

    Grand-Ravin, du (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car il s’agit d’une entaille profonde creusée par les eaux de ruissellement. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Grenoble, de (rue)
    Ville du sud-est de la France, Grenoble est le chef-lieu du département de l'Isère dans la région Rhône-Alpes. En 1968, elle a tenu les Xes Jeux olympiques d’hiver. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des villes de France.

    Guy-Sanche (rue)
    Né à Hull, Guy Sanche (1936-1988) a créé le personnage de Bobino à la télévision de Radio-Canada. Pendant 26 ans il a subjugué les enfants avec sa petite soeur, la marionnette Bobinette, championne de la poire à eau et des pétards à la farine. Avec plus de 5 000 textes écrits par l’auteur, il a fourni à ses tout-petits des notions de géographie, d’histoire, de sciences naturelles, des consignes de sécurité, des éléments d’apprentissage de la vie, le tout présenté avec humour et dans un langage qui se voulait le plus parfait possible. Guy Sanche a également interprété quelques rôles au théâtre. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des artistes québécois.

    Hébert (rue)
    Cet odonyme rappelle les familles Hébert, qui ont participé à la vie agricole, communautaire (maître de poste), économique (boutique de menuiserie, magasin général, meunerie), municipale (deux conseillers), paroissiale (quatre marguilliers, constable) et scolaire (trois présidents et commissaires, inspecteur d’école) de Sainte-Julie. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des grandes familles de Sainte-Julie.

    Henri-Becquerel (rue)
    Né à Paris (France), ingénieur, professeur et physicien, Henri Becquerel (1852-1908) orienta ses premiers travaux de recherche sur l’optique. Puis, il s’intéressa à la polarisation rotatoire induite par des champs magnétiques et à la polarisation atmosphérique. Il étudia les spectres infrarouges des vapeurs métalliques et l’absorption de la lumière dans les cristaux. En 1889, il fut élu à l’Académie des Sciences. Professeur de physique au Muséum d’Histoire Naturelle puis à l’École Polytechnique, il annonça la découverte des rayons uraniques. À la fin de 1903, on lui a attribué le Prix Nobel de Physique (avec Pierre et Marie Curie). Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des grands chercheurs.

    Henri-Giraud (rue)
    Né à Paris, général et écrivain, Henri Giraud (1879-1949) fut un héros des deux dernières guerres mondiales. Il a servi en Afrique du Nord jusqu’à son affectation en France, en 1914, lors de la Première Guerre mondiale, et y commanda des unités de Zouaves. Commandant de la 7e armée en 1939, il fut appelé en 1940 à la tête de la 9e armée. Fait prisonnier aussitôt, il s’évada en 1942 de la forteresse de Konigstein. Soutenu par les Américains, il devint coprésident (avec le général De Gaulle) du Comité français de libération. Il fut élu en 1946 à l’Assemblée constituante française comme représentant du Parti républicain de la liberté, et contribua à la création de la IVe République. Il a publié deux livres : Mes évasions, Un seul but, la victoire 1942-1944. Décoré de la Légion d’Honneur, il est inhumé aux Invalides. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités de France.

    Hêtres, des (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car on retrouvait des hêtres dans le secteur du Domaine des Hauts-Bois. Le hêtre se développe dans des sols riches et bien drainés. D'une hauteur de 22 à 25 mètres, bien qu'il puisse atteindre les 40 mètres, cet arbre de la famille des fagacées produit un fruit comestible, une noix appelée « faine ». Le tronc droit et cylindrique de l'hêtre, recouvert d'une écorce lisse de couleur gris cendré ou acier, contient un bois dur, allant du blanc au rouge, utilisé notamment pour la construction, la confection ou la fabrication de planchers, de manches d'outils et de traverses de voies ferrées. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Hirondelles, des (rue)
    Oiseau de la famille des hirondinidae dont la forme élancée et le vol gracieux caractérisent ce passereau de la taille d’un moineau. Elle se nourrit d’insectes attrapés au vol et sur les étangs. Sa migration à l’automne et son retour au printemps font de l’hirondelle un symbole précurseur du printemps. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des noms d’oiseaux.

    Honoré-Mercier (rue)
    Né à Saint-Athanase, avocat et journaliste, Honoré Mercier (père) fut premier ministre de 1887 à 1891. Au cours de sa carrière, il fut député et chef du Parti libéral. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à d'anciens premiers ministres du Québec.

    Hôtel-de-Ville, de l' (place)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car cette place est située en façade de l’hôtel de ville de Sainte-Julie où est érigée l’horloge du 150e. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Huet (rue)
    Conseiller municipal en 1910, Théodule Huet a été maire de Sainte-Julie en 1908-1909. Cependant, d’autres familles Huet ont aussi participé à la vie agricole, communautaire, économique (boulangerie, Coop), municipale (secrétaire-trésorier) et paroissiale (bedeau, chantre, marguillier) de Sainte-Julie. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des grandes familles de Sainte-Julie.

  • Noms débutant par les lettres I et J

    Iris, des (rue)
    Plante vivace, parfois bulbeuse, le plus souvent à rhizome horizontal charnu. Les feuilles sont alternes, à base engainante, presque toujours ensiformes. Lors de la floraison, au printemps, elle donne de grandes fleurs régulières d’un bleu violet, panachées de jaune, de vert et de blanc. Elle tient son nom de ses couleurs qui font penser à l’arc-en-ciel. Elle habite les régions humides du Québec. L’Iris versicolor Linné est l’emblème floral de la Ville de Sainte-Julie. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des noms de fleurs.

    Isola-Comtois
    Nés à Sainte-Julie, Isola Comtois (1887-1970) et Bernard Borduas, son époux, tiennent un magasin général dès 1908 à l’angle des rues Saint-Louis et Saint-Joseph. Avec son fils Robert, elle prend la relève du « Magasin général Borduas » après le décès de Bernard, emporté par la foudre en 1922. En 1943, elle fait l’acquisition de l’ancien magasin Morin situé au 1693, rue Principale. Le nouveau commerce porte désormais l’enseigne Magasin Borduas. On y trouve de tout dans cette « caverne d’Ali Baba » : vêtements pour toute la famille, chaussures et bottes, articles ménagers, matériel scolaire, bonbons en vrac, etc. Après plus de 60 ans à œuvrer dans le commerce de détail, madame veuve Borduas décède en juillet 1970, à l’âge de 82 ans. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant aux bâtisseurs julievillois.

    Jacinthes, des (rue)
    Plante bulbeuse à hampe florale portant une grappe simple de fleurs colorées et parfumées. Les feuilles sont à nervures parallèles. La jacinthe des bois pousse naturellement dans les bois des régions tempérées. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des noms de fleurs.

    Jacquelin-Beaulieu (rue)
    Né à Lévis, Jacquelin Beaulieu (1931-) est le premier acheteur d’un terrain dans le secteur Domaine des Hauts-Bois en 1967. Depuis son arrivée, il s’implique activement dans la société julievilloise : administrateur de la Caisse populaire de 1973 à 2004, membre de plusieurs comités (scouts, Maison des jeunes, résidence Les Blés d’or) et conseiller municipal de 1976 à 1984. En hommage au pionnier de ce secteur, M. Edmour J. Harvey souhaitait qu’une rue lui soit dédiée ce qui fut fait en 1976. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités locales.

    Jacques-De Sainte-Hélène (rue)
    Né à Montréal, militaire, Jacques Le Moyne de Sainte-Hélène (1659-1690) appris l’art de se battre dans l’immense sauvagerie du continent nord-américain. Il tenait de l’Indien la technique, le courage et aussi la cruauté. C’est à partir de 1686 qu’il s’illustra dans une mission pour chasser les Anglais de la baie d’Hudson. La courte carrière de Sainte-Hélène connu peu de répit. En 1689, il était à la tête de 300 sauvages à l’avant-garde du corps expéditionnaire du gouverneur Denonville contre les Tsonnontouans. En 1689, la Compagnie du Nord lui confia la tâche de conduire à Québec les navires anglais saisis à la baie d’Husdon. L’année suivante, il participa à la campagne contre les établissements anglais de la Nouvelle-Angleterre (massacre de Corlaer). En octobre 1690, Sainte-Hélène était à Québec pour prêter main-forte aux siens contre les attaques de Phips. Lors d’un engagement entre l’armée anglaise et un détachement de Montréalais, il fut blessé à une jambe et décéda à l’Hôtel-Dieu. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnages historiques.

    Jacques-Rousseau (rue)
    Né à Saint-Lambert au Québec, botaniste, ethnologue et explorateur, Jacques Rousseau (1905-1970) fut directeur de l’Institut de botanique de l’Université de Montréal (1928), directeur du Jardin botanique de Montréal (1938) et directeur du Musée de l’Homme du Canada (1956). Après un séjour en France (1959-1962), il revint à Québec comme directeur de recherche au Centre d’études nordiques de l’Université Laval. Membre de multiples sociétés scientifiques, il signa des centaines de publications relatives à la botanique, à l’ethnologie, à l’histoire et à la géographie. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des grands chercheurs.

    Jacques-Senécal (rue)
    Né à Boucherville, Jacques Senécal (1845-1922) a vécu son enfance sur une terre du premier rang à Sainte-Julie. Il est cultivateur, mais exerce diverses fonctions dans les domaines municipal, paroissial et judiciaire. Il est inspecteur agraire, membre du Bureau d’hygiène, marguillier (1903), conseiller municipal (1875-1879), maire (1880-1886 et 1888-1889) et commissaire à la Cour des commissaires (1884-1900). Il parraine principalement le développement commercial du village dont l’ouverture d’une première beurrerie et fromagerie. En 1898, il est président des syndics pour la construction de l’église actuelle. Il décède en 1922 à Sainte-Julie, à l’âge de 76 ans. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant aux bâtisseurs julievillois.

    Jardins, des (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Jean-Duceppe (rue)
    Né à Montréal, comédien, animateur et fervent nationaliste, Jean Duceppe (1923-1990) débuta sa carrière artistique en répondant à une petite annonce publiée dans un quotidien. À 18 ans, il jouait déjà au théâtre Arcade. Puis, il partit en tournée avec Henri Deyglun. La télévision lui proposant ses premiers contrats, il enregistra de nombreux téléthéâtres. Il a tenu des rôles dans plusieurs téléromans, notamment dans Les Plouffe, De 9 à 5, Rue des Pignons, Terre humaine, etc. Au théâtre, la liste de ses rôles est très longue. Il fonda son propre théâtre, La Compagnie Jean Duceppe. Au cinéma, il a joué dans 17 films dont le célèbre Mon oncle Antoine de Claude Jutra. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des artistes québécois.

    Jean-Lesage (rue)
    Né à Montréal, avocat, Jean Lesage (1912-1980) fut premier ministre de 1960 à 1966. Au cours de sa carrière, il fut député libéral à la Chambre des communes (fédéral), adjoint parlementaire du ministre des Finances, ministre du Nord canadien et des Ressources nationales, président du Conseil exécutif (provincial), ministre des Finances, ministre des Affaires fédérales-provinciales, ministre du Revenu et chef de l’opposition. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à d'anciens premiers ministres du Québec.

    Jean-Perrin (rue)
    Né à Lille (France), Jean Perrin (1870-1942) était doué aussi bien pour les lettres que pour les sciences. Entré à l’École Normale Supérieure en 1891, il débuta dans la recherche de manière éclatante en apportant la première preuve directe de l’existence des électrons. Il créa l’enseignement de la Chimie physique à la Sorbonne, où il professa jusqu’en 1940. Élu à l’Académie des Sciences en 1923, il reçut le Prix Nobel de Physique en 1926. Créateur du Centre National de la Recherche Scientifique et du Palais de la découverte, il fut Secrétaire d’État à la Recherche scientifique (1936-1937). Il repose au Panthéon depuis 1948. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des grands chercheurs.

    Jonquilles, des (rue)
    Variété de narcisse à fleurs jaunes ou blanche, selon les espèces, dont les feuilles rappellent celles du jonc. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des noms de fleurs.

    Jordi-Bonet (parc)
    Né à Barcelone (Espagne), peintre, céramiste, muraliste et sculpteur, Jordi Bonet (1932-1979) étudia à l’École des beaux-arts de Barcelone. Il s’installa à Montréal en 1955 et étudia la céramique à l’atelier de Jean Cartier, puis à l’Institut des arts appliqués de Montréal. Il tint 19 expositions majeures de 1955 à 1981. On retrouve ses pièces monumentales de Montréal à Québec, d’Ottawa à Toronto, de Vancouver au Japon, de Mont-Saint-Hilaire (où il habita plusieurs années) au palais royal de Djedda en Arabie Saoudite. Ses médiums étaient la tuile de céramique peinte, le ciment peint, la sculpture et relief, les techniques mixtes, l’huile, le dessin à la plume, la sérigraphie, la lithographie et les eaux-fortes. Membre associé de l’académie royale des arts du Canada, il fut récipiendaire en 1965 du prix « Allied Arts Award of the Royal Architectural Institute of Canada ». Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des peintres québécois.

    Joseph-Véronneau (parc et rue)
    Né à Sainte-Julie, Joseph-Antoine Véronneau (1880-1960) possédait une très belle ferme au pied de la montagne et le plus beau verger de Sainte-Julie. Au temps de la cueillette, son fils passait dans les rangs pour vendre en partie le produit de leur verger et la balance était écoulée dans les marchés de Montréal. Homme assez modeste, quoique très sociable, il possédait un camion Ford 32 « à rack », de couleur vert, avec l’inscription sur la porte « J-Véronneau Pomiculteur ». Il fut président de la Commission scolaire de Sainte-Julie (1932-1934) et marguillier de 1946 à 1949. Les anciennes terres, érablière et verger de Joseph Véronneau constituaient une partie du territoire du Domaine des Hauts-Bois. À la mémoire de ce propriétaire terrien, la Ville de Sainte-Julie nomma le « parc Joseph-Véronneau » en 1977 et la « rue Joseph-Véronneau » en 1984. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités locales.

    Jules-Choquet (avenue et parc)
    Né à Varennes (secteur du Grand Coteau), Jules Choquet (1824-1857) était instituteur de profession. En 1845, il signa un contrat d’engagement pour tenir la maison d’école numéro 5 de Varennes. Puis, il fut transféré à l’école du Grand Coteau, située sur la montée Sainte-Julie (lot # 320). Il y oeuvra jusqu’en 1854 et mit un terme à sa carrière d’enseignant afin d’ouvrir un commerce. En juillet 1855, à l’âge de 31 ans, Jules Choquet fut élu pour former le premier conseil municipal de la municipalité de la paroisse de Sainte-Julie et en devint le premier magistrat. L’année suivante, il se porta acquéreur d’une maison sur la rue Principale afin d’y établir sa résidence et son commerce de marchandises sèches et « groceries », duquel il connut de sérieuses difficultés financières. Le maire Choquet fut remplacé au conseil municipal en mars 1857 « pour cause de maladie et vu qu’il est à présumer qu’il ne pourra longtemps y assister ». Il décéda, le mois suivant, à l’âge de 33 ans. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités locales.

  • Noms débutant par la lettre L

    La Bussière, de (rue)
    Le château de La Bussière dit Château des pêcheurs est un exemple tout à fait remarquable de l’architecture en brique du XVIIIe siècle. Il est isolé sur un étang de six hectares, dans un vaste parc dessiné par Le Nôtre. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des châteaux de la Vallée-de-la-Loire.

    Lac, du (avenue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car cette avenue conduit au lac des Outardes. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Lamoureux (rue)
    Né à Sainte-Julie (Québec), cultivateur, laitier, marguillier, commissaire d’école, conseiller municipal, Pierre Lamoureux (1897-1959) fut maire de Sainte-Julie de 1951 à 1958. Sa succession céda le terrain à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette rue. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Langevin (rue)
    Cet odonyme fait référence à Clément Langevin, ancien propriétaire du terrain cédé à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette rue. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Lapointe (rue)
    Cet odonyme fait référence à Ernest Lapointe, ancien propriétaire du terrain cédé à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette rue. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    La Rochelle, de (place et rue)
    Ville de l’ouest de la France, La Rochelle est le chef-lieu du département de la Charente-Maritime dans la région Poitou-Charente, et la capitale de l'ancienne province de l'Aunis. Dès le XIe siècle, elle a acquis une position stratégique dans les relations entre l'Angleterre et la France. Elle fut successivement française puis anglaise pour redevenir française en 1372. Sa position sur l'Atlantique fit en sorte qu'elle a beaucoup profité de la découverte de l'Amérique et de ses relations avec la Nouvelle-France. C'est ainsi que, de ce port de mer, un très grand nombre de pionniers sont venus s'établir au Canada. La ville devenue calviniste au début du XVIe siècle fut l'objet d'une attention particulière de l'autorité royale. Le cardinal de Richelieu, ministre, en fit le siège et elle fut entourée de fortifications détruites plus tard. La Rochelle accusa un déclin marqué, aggravé par la révocation de l'édit de Nantes en 1685, la cession du Canada à l'Angleterre (1763) et les guerres napoléoniennes. Elle retrouva une certaine prospérité au XXe siècle avec l'industrie et le tourisme. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des villes de France.

    Laure-Conan (rue)
    Née à La Malbaie, écrivaine, de son vrai nom Félicité Angers, Laure Conan (1845-1924) se passionnait pour les auteurs classiques. En 1862, elle rencontra un arpenteur-géomètre dont la rupture avec lui marqua un moment clé dans sa vie. Elle décida de se détacher de la société et de ses règles et de vivre en recluse. Elle s’interrogea sur les conventions sociales et sur la destinée. Genre littéraire : essai-étude. Oeuvres : Un amour vrai, Angéline de Montbrun, À l’œuvre et à l’épreuve, L’Oublié, L’obscure souffrance, La Sève Immortelle, etc. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des écrivains.

    Lavardin, de (rue)
    Situé à 15 km à l’ouest de Vendôme, le château de Lavardin est construit sur un promontoire qui domine la Vallée du Loir. Charles VII y résida en 1448 et signa avec les Anglais la Trève de Lavardin. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des châteaux de la Vallée-de-la-Loire.

    Lavoisier (rue et parc industriel)
    Né à Paris (France), chimiste, philosophe et économiste, Antoine Laurent Lavoisier (1743-1794) énonça la première version de la loi de conservation de la matière, identifia et baptisa l’oxygène, démit la théorie phlogistique et participa à la réforme de la nomenclature chimique. Il étudia la composition de l’eau, et il appela ses composantes « oxygène » et « hydrogène ». Principales œuvres : Sur la combustion en général, Considérations générales sur la nature des acides, Réflexions sur le phlogistique, Méthode de nomenclature chimique, Traité élémentaire de chimie, etc. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des inventeurs et des scientifiques.

    Léonard-De Vinci (rue)
    Né à Vinci (Italie), peintre, sculpteur, orfèvre, musicien, architecte, physicien, astronome, savant, géologue, géomètre, anatomiste, botaniste, alchimiste, visionnaire, inventeur, ingénieur, mécanicien, militaire et horloger, Léonard de Vinci (1452-1519) fut un homme de science de génie multidisciplinaire et ultra prolifique. Il incarna l’esprit universaliste de la Renaissance dont il fut un des symboles majeurs. Consacrant sa vie à la recherche de la connaissance, il est surtout célèbre pour ses dessins et ses peintures dans lesquelles il introduisit ses notions de mathématiques en inventant ainsi la perspective dans l’art pictural. Principales œuvres : La Vierge aux rochers, la Cène, La Joconde ou Mona Lisa, Saint-Jean-Baptiste, etc. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des inventeurs et des scientifiques.

    Léon-Malo (rue)
    Né à Saint-Marc-sur-Richelieu, Léon Malo (1833-1912) contribue au développement de Sainte-Julie pendant un demi-siècle tant dans le domaine municipal, paroissial, scolaire, judiciaire, économique que communautaire. Il est marchand de profession, mais exerce aussi diverses fonctions : auditeur, inspecteur du pain, secrétaire-trésorier (1875-1885), greffier et président du Bureau local de santé, marguillier, comptable, maître de poste (1897-1912), commissaire d’école et secrétaire trésorier de la Corporation scolaire de Sainte-Julie, commissaire à la Cour des commissaires, conseiller municipal (1862-1863, 1872-1874 et 1887-1889) et maire (1890-1901). Voulant faire carrière dans le commerce, il s’établit à Sainte-Julie vers 1856-1857 afin d’y faire prospérer un magasin. Au cours de sa carrière, il s’associe avec Louis Senécal pour poser des paratonnerres, puis il parraine conjointement avec le curé Daigneault la construction d’une salle paroissiale publique. Il s’implique lors de la construction de l’église actuelle à titre de marguillier-comptable. Il décède en 1912 à Sainte-Julie, à l’âge de 79 ans. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant aux bâtisseurs julievillois.

    Lilas, des (rue)
    Arbuste ornemental dont la couleur des fleurs, très parfumées, va du blanc au rose et du bleuté au violacé. Ses fleurs apparaissent très tôt au printemps et possèdent une durée de vie des plus brève. Le lilas vulgaire pousse sur le territoire québécois au moins depuis le début de la Nouvelle-France. Sa longueur varie de trois à huit mètres et ses fleurs présentent de belles couleurs blanches ou mauves. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des noms de fleurs.

    Limoilou, de (rue)
    Située près de Saint-Malo, la désignation Limoilou est tirée du nom du manoir de Jacques Cartier; elle proviendrait du mot portugais limoil qui se traduit par lime ou citron vert. Cartier aurait rapporté des citronniers du Brésil. C'est à Limoilou qu'il meurt le 1er septembre 1557, à l'âge de 66 ans, sans postérité. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des villes de France.

    Limousin, du (rue)
    Région et ancienne province de la France, le Limousin est situé presque en totalité sur le Massif central. Longtemps fief anglo-angevin, cette région a été définitivement annexée à la couronne par Henri IV en 1607. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des régions de France.

    Lionel-Groulx (rue)
    Né à Vaudreuil, historien et prêtre-éducateur, professeur, docteur en philosophie, en théologie et en lettres, homme de lettres et maître à penser du nationalisme canadien-français, l’abbé Lionel Groulx (1878-1967) a fondé l’Association de la jeunesse canadienne-française et l’Institut d’histoire de l’Amérique française. Il dirigea les revues L’Action française puis L’Action nationale. Auteur de « La Naissance d’une race », « Histoire du Canada français depuis la découverte » (4 tomes), « Notre maître, le passé », « L’enseignement français au Canada », « Le Canada français missionnaire », etc. Le titre honoraire de chanoine du diocèse de Montréal lui fut conféré en 1943. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des historiens du Canada français.

    Lisbonne, de (rue)
    Capitale et la plus importante ville du Portugal, Lisbonne est située dans l’ouest du pays, sur la côte de l’océan Atlantique là où le Tage se jette dans l’océan. À l’image de Rome d’ailleurs, elle est bâtie à cheval sur sept collines. Elle est la capitale du pays depuis 1260 et a atteint son apogée à l’époque de l’Empire colonial portugais au XVIe siècle. L’exposition universelle de 1998 s’est déroulée à Lisbonne. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des villes d’Europe.

    Liseron, du (rue)
    Plante vivace grimpante qui croît à travers les cultures, dans les haies et sur les clôtures. Il épanouit de belles fleurs à corolle de couleur blanche ou rose. Après le fauchage, il repousse de la base, se ramifie et fleurit à la fin de l’été en rougissant son feuillage. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant aux plantes sauvages.

    Loire, de la (rue)
    Région de l’ouest de la France, la Loire doit son nom au fleuve qui le traverse. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des régions de France.

    Lorraine, de (rue)
    Région du nord-est de la France, la Lorraine tire son origine du partage, en 843, du vaste empire de Charlemagne dont le petit-fils, Lothaire, devint titulaire d'un État appelé Lotharingie dont dérive le nom Lorraine. En 1048, cet état fut érigé en duché pour les comtes de Metz qui y régnèrent jusqu'en 1737. L'année suivante, Stanislas Leszczyenski, roi détrôné de Pologne et beau-père de Louis XV, devenait duc de Lorraine. En 1766, à la mort de Stanislas, la Lorraine a été rattachée à la France avec toutes les prérogatives des autres provinces françaises. Partiellement rattachée à l'Empire allemand en 1870-1871, elle sera de nouveau envahie et occupée par les Allemands en 1914-1918, puis de 1940 à 1944. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des régions de France.

    Louis-Fréchette (rue)
    Né à Lévis, avocat, poète, conteur, dramaturge et journaliste, Louis-Honoré Fréchette (1839-1908) fut traducteur au Parlement, attaché au Journal de Québec et fonda deux journaux : Le drapeau de Lévis puis La Tribune de Lévis. Il fut élu député du comté de Lévis au parlement fédéral en 1874. Il fut récipiendaire du Prix Montyon de l’Académie française, chevalier de la Légion d’honneur en France et membre fondateur de la Société royale du Canada. Genres littéraires : récit, conte, poésie et essai-étude. Œuvres : La légende d’un peuple, Originaux et détraqués, Feuilles volantes, La Voix d’un exilé, Le Noël au Canada, etc. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des écrivains.

    Louis-Hébert (rue)
    Né à Paris (France), apothicaire, spécialiste des plantes médicinales, Louis Hébert (1575-1627) fut le premier colon français à tirer lui-même les fruits du sol de la Nouvelle-France. En 1606, il accompagna Champlain et De Monts à Port-Royal, en Acadie. Il y séjourna de nouveau, cette fois avec Poutrincourt et Champlain, de 1610 à 1613, où il soigna les Blancs et les Amérindiens. Revenu s’établir à Québec en 1617, avec sa femme Marie Rollet et ses trois enfants, il a introduit la culture de plantes européennes en Nouvelle-France, notamment le pommier. En 1623, il a reçu le fief du Sault-au-Matelot, endroit où se trouvent de nos jours la basilique de Québec, le petit Séminaire ainsi que les rues Hébert et Couillard. Il mourut des suites d’une chute sur la glace. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des personnages historiques.

    Louis-Jolliet (rue)
    Baptisé à Québec, explorateur, cartographe, organiste, hydrographe du roi, seigneur, Louis Jolliet (1645-1700) fut choisi par Frontenac pour accompagner le Père Marquette à la recherche du fleuve Mississippi, qu’ils découvrent en 1673. Professeur au collège des Jésuites de Québec, il fut l’auteur de la première carte du littoral du Labrador et de plusieurs cartes du littoral nord du fleuve Saint-Laurent et du golfe du Saint-Laurent. Il acheta le Vieux Poste de Sept-Îles en 1679, puis se fit concéder les terres de l’archipel de Mingan pour y établir des pêcheries de morues, de loups marins et de baleines. De plus, il reçut en considération de ses services, la concession de l’île d’Anticosti en 1680. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des personnages historiques.

    Louis-Pasteur (rue)
    Né à Lille, Louis Pasteur (1822-1895) fut admis à l’École Normale Supérieure de Paris et y effectua ses premiers travaux sur la dissymétrie de l’acide tartrique. Grâce à une thèse retentissante sur la cristallographie, il obtint le poste de professeur en chimie à la faculté de Strasbourg. Puis, il entreprit divers travaux : procédé de fabrication évitant les incidents de fermentation, mémoire sur les fermentations lactique et alcoolique, problème de conservation et du transport (pasteurisation) du vin. Il se pencha aussi sur la maladie des vers à soie, sur les maladies infectieuses et les vaccinations. Il fonda l’Institut Pasteur à Paris. La République française prit possession de ses découvertes en l’intronisant comme un « bienfaiteur de l’humanité ». Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des grands chercheurs.

    Louvre, du (rue)
    Ancienne résidence royale, située à Paris sur la rive droite de la Seine, le Louvre est devenu l’un des plus riches musées du monde. Forteresse sous Philippe Auguste (1204), transformée en demeure habitable par Charles V, le vieux Louvre fut partiellement démoli sous François 1er pour être confié à Pierre Lescot (1527) assisté du sculpteur Jean Goujon. Désormais, le Louvre offre son ensemble imposant qui porte la marque de styles divers (particulièrement de la renaissance et du classicisme français) à l’entrée de la perspective ouverte par la Voie triomphale. Devenu musée en 1791, le Louvre a augmenté les collections de la Couronne d’œuvres confisquées ou acquises par Napoléon 1er et d’innombrables achats ou lègues. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des monuments, lieux et places célèbres de Paris.

    Lussier (rue)
    Cet odonyme fait référence à Wilfrid Lussier, ancien propriétaire du terrain cédé à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette rue. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Luxembourg, du (rue)
    Créé en 1617 par Boyeau de la Barraudière à l’initiative de Marie de Médicis, le jardin du Luxembourg fut ouvert au public en 1778. Le visiteur appréciera le charme du jardin qui offre à la fois prestige et grandeur. Un kiosque à musique, un manège de chevaux de bois sont des héritages du XIXe siècle. La fontaine Médicis accueille des promeneurs romantiques enivrés par les essences qui émanent de la flore : plates-bandes et parterres de giroflées, de dahlias, de sauge, des orangers et divers arbres exotiques, des marronniers, des platanes et des tilleuls. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des jardins célèbres de France.

  • Noms débutant par les lettres M, N ou O

    Madrid, de (rue)
    La plus vaste et peuplée ville d’Espagne, et sa capitale, Madrid se situe très proche du centre géographique de la péninsule ibérique. Elle est le siège de l’Organisation mondiale du tourisme. La ville fut endommagée pendant la Guerre civile espagnole durant les batailles de Madrid, mais elle prit le devant de la renaissance d’Espagne en tant que pays au diapason de son époque après la mort de Franco et la restauration de la démocratie. Le tourisme constitue un pôle économique d’importance. La ville joue sur son image vivante, moderne et attractive pour captiver un tourisme culturel et festif. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des villes d’Europe.

    Marc-Aurèle-Fortin (rue)
    Né à Sainte-Rose de Laval, peintre, Marc-Aurèle Fortin (1888-1970) étudia à l’école du Plateau. Il poursuivit ses études à l’Art Institute of Chicago, puis à New York et à Boston. C’est à partir de 1922 qu’il se consacra entièrement à son art. Grâce à un mécène, il s’installa à Montréal où il se lia au groupe de l’Arche. Il participa à plusieurs expositions collectives au Canada, aux États-Unis, en Afrique du Sud, en Amérique du Sud et en Europe. Détenteur de plusieurs prix prestigieux, il obtint notamment la médaille de bronze de la foire mondiale de New York en 1939, puis il fut élu membre associé à l’Académie royale canadienne en 1942. En 1945, le gouvernement du Québec lui décerna le premier prix de son exposition annuelle. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des peintres québécois.

    Marcel-Gamache (rue)
    Né à Montréal, dramaturge et humoriste, Marcel Gamache (1913-1995) fait ses études au Collège Sainte-Marie. Il exerça divers métiers et, en même temps, fit du théâtre, carrière qu’il commence au poste CHLM de Trois-Rivières. De retour à Montréal, il a écrit pour Radio-Canada et CKAC des sketches humoristiques, puis, pour Télé-Métropole, Cré Basile, Symphorien, Les Brillants et Drôle de monde. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des artistes québécois.

    Marconi (rue)
    Né à Bologne (Italie), physicien, Guglielmo Marconi (1874-1937) fut célèbre pour ses travaux sur la transmission des signaux par ondes et l’inventeur d’un système de radio télégraphe. Il réalisa la première communication sans fil au-dessus de l’Atlantique le 12 décembre 1901. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des inventeurs et des scientifiques.

    Maréchal-Foch, du (rue)
    Né à Tarbes (France), théoricien autant qu’homme d’action, Ferdinand Foch (1851-1929) fut sans doute l’homme dont le destin était le plus intimement lié à celui de la guerre. Durant la Première Guerre mondiale, il remporta la première victoire de la Marne (1914). Rappelé en 1917 après des échecs sanglants, il devint chef d’état-major en remplacement de Philippe Pétain. C’est à titre de maréchal de France qu’il signa l’Armistice, le 11 novembre 1918. Il fut reçu à l’Académie des Sciences (1918) et à l’Académie française (1920). Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités de France.

    Marguerites, des (rue)
    Plante rustique des prés dont le capitule (dont les fleurs sont insérées les unes à côté des autres à l’extrémité du pédoncule) est formé de fleurs ligulées rayonnantes de couleurs blanches, et de fleurs jaune d’or au centre. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des noms de fleurs.

    Marie-Curie (rue)
    Né à Varsovie (Pologne), chimiste, Marie Sklodowska (1867-1934) fut précurseur dans bien des domaines. Ses recherches, influencées par Becquerel, portèrent sur l’étude des rayons uraniques. Avec son mari Pierre Curie, elle étudia les rayonnements des corps radioactifs et découvrit le radium et le polonium. Elle reçut deux prix Nobel : physique (1903) et chimie (1911). À la mort de son mari, elle devint la première femme professeure de physique à la Faculté des sciences de la Sorbonne. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des grands chercheurs.

    Marie-Rollet (rue)
    Née en France, Marie Rollet était l’épouse de l’apothicaire Louis Hébert, premier colon de la Nouvelle-France. Elle arriva de Paris en 1617, avec son mari et ses trois enfants, et se consacra au soin des malades et à l’instruction des jeunes Amérindiens. En 1631, elle se remaria avec Guillaume Hubou, et sa maison deviendra, de 1632 à 1649, le foyer de plusieurs jeunes Amérindiens confiés aux Jésuites. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des personnages historiques.

    Marseille, de (rue)
    Ville du sud-est de la France, Marseille est la préfecture du département des Bouches-du-Rhône dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. On y retrouve de nombreux vestiges de l'époque romaine et de l'ère grecque. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des villes de France.

    Maurice-Duplessis (parc et rue)
    Né à Trois-Rivières, avocat, Maurice Le Noblet Duplessis (1890-1959) fut premier ministre de 1936 à 1939 et de 1944 à 1959. Au cours de sa carrière, il fut député conservateur, chef du Parti conservateur, fondateur et chef de l’Union nationale, chef de l’opposition, président du Conseil législatif, procureur général de la province de Québec, ministre des Terres et Forêts et ministre de la Voirie. Décédé en fonction. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à d'anciens premiers ministres du Québec.

    McDuff (rue)
    La famille McDuff est présente sur le territoire depuis le début de la paroisse et a contribué à la vie agricole, économique, paroissiale (construction d’une sacristie et d’un presbytère, un marguillier), et municipale (quatre conseillers). Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance des familles pionnières.

    Mésanges, des (place)
    Petit oiseau rondelet à bec court de la famille des paridae dont le vol est caractérisé par des mouvements acrobatiques; nous en trouvons deux espèces au Québec : la mésange à tête noire et la mésange à tête brune. La mésange est très utile à l’agriculture par le grand nombre d’insectes qu’elle détruit. Sa particularité est son sifflement. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des noms d’oiseaux.

    Michael-Faraday (rue)
    Né à Newington près de Londres (Angleterre), physicien et chimiste, Michael Faraday (1791-1867) a donné son nom à l’unité de capacité électrique, le farad, ainsi qu’à une charge électrique, la constante de Faraday. Ses plus grands travaux concernaient l’électricité. Après une longue série d’expériences, il découvrit l’induction électromagnétique en 1831. Ces expériences forment la base de la technologie électromagnétique moderne. Il reçut de nombreuses distinctions honorifiques scientifiques, dont la Médaille royale et la médaille Rumford de la Royal Society. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des grands chercheurs.

    Michel (rue)
    Cet odonyme ferait référence à Michel Gauthier, fils cadet de Ernest Gauthier qui céda le terrain à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette rue. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Mitrelle, de la (place)
    Petite plante très nordique, à feuille basilaire munie de poils blancs raides et courts et à fleur très petite et verdâtre. Elle vit dans les érablières riches, plus particulièrement dans les domaines de l’érablière à caryer et de l’érablière à tilleul. En forêt, elle est généralement présente sur les sites où le sol est riche, en pente et souvent rocheux. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant aux plantes sauvages.

    Mongeau (rue)
    La famille Mongeau est présente sur le territoire depuis le début de la paroisse et a contribué à la vie agricole, économique, paroissiale (construction d’une sacristie et d’un presbytère, un marguillier) et municipale (trois conseillers). Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance des familles pionnières.

    Monseigneur-De Laval (rue)
    Né à Montigny-sur-Avre dans le diocèse de Chartres (France), évêque de Pétrée, vicaire apostolique en Nouvelle-France, François Montmorency De Laval (1623-1708) fut le premier évêque de Québec de 1674 à 1688. Pasteur infatigable, il visita les gens chez eux en parcourant son vaste diocèse qui s’étendait des rives du Saint-Laurent jusqu’en Acadie et jusqu’au Mississippi. À la fin de son épiscopat, il se retira pendant vingt ans au Séminaire de Québec, qu’il avait fondé en 1663. François De Laval a été béatifié en 1980 par le pape Jean-Paul II. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des personnages historiques.

    Montagne, de la (avenue et place)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car cette avenue conduit vers le Mont-Saint-Bruno. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Montclair (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant. Il pourrait aussi faire référence à un type de maison-modèle offert par Domaine des Hauts-Bois inc. dans son projet domiciliaire. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Montparnasse, de (rue)
    Secteur paisible aux alentours de l’observatoire, où communautés religieuses et hôpitaux se succédèrent, le quartier s’anime auprès du carrefour formé par le boulevard Raspail et le boulevard du Montparnasse : très fréquenté entre les deux guerres par la bohème cosmopolite et domaine des peintres et des sculpteurs, il garde de célèbres cafés littéraires et des ateliers d’artistes. À l’emplacement de l’ancienne gare Montparnasse (démolie en 1867), une vaste réalisation d’urbanisme renouvelle la physionomie du quartier : un centre commercial, administratif et culturel autour d’une tour de 200 mètres de hauteur (dite tour Montparnasse). Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des monuments, lieux et places célèbres de Paris.

    Montpellier, de (rue)
    Ville du sud de la France, Montpellier est la préfecture du département de l'Hérault dans la région Languedoc-Roussillon, capitale de l'ancienne province du Languedoc. La renommée des universités montpelliéraines est importante notamment dans le domaine de la recherche médicale et scientifique et ce depuis le Moyen Âge. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des villes de France.

    Mont-Saint-Bruno, du (avenue du)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car cette avenue conduit au Mont-Saint-Bruno. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Moulin, du (parc et rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car il y aurait eu la présence d’un moulin à bois dans les années antérieures. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Muguet, du (rue)
    Plante herbacée dont les fleurs printanières, petites et blanches, forment des grappes de clochettes très odorantes. Elle se multiplie dans les sous-bois. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des noms de fleurs.

    Murano, de (rue)
    Ville d’Italie située au nord de Venise, Murano est célèbre dans le monde entier par ses artisans verriers qui pratiquent avec dévotion l’art du verre depuis 1289. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la dominance industrielle en association avec la première grande industrie à s’établir sur cette rue, la compagnie Les produits verriers Novatech inc.

    Nantes, de (rue)
    Ville de l’ouest de la France, Nantes est la préfecture du département de Loire-Atlantique dans la région Pays-de-la-Loire. Elle demeure particulièrement célèbre pour avoir été le lieu où Henri IV signait, en 1598, l'édit qui accordait aux huguenots (protestants) un statut légal dans le royaume de France. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des villes de France.

    Narbonne (rue)
    La famille Narbonne est présente sur le territoire depuis au moins 1831 et a contribué à la vie paroissiale et municipale. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance des familles pionnières.

    Nobel (rue)
    Né à Stockholm (Suède), industriel et scientifique, Alfred Nobel (1833-1896) fut le premier à avoir maîtrisé la puissance explosive de la nitroglycérine. Il est l’inventeur de la dynamite qu’il commercialisa. Comme il fut accusé toute sa vie de vendre la mort, à cause des dégâts que cette invention pouvait également causer, il demanda dans son testament que soit créée une institution qui se chargera de récompenser chaque année les personnes qui ont rendu de grands services à l’humanité. La fondation Nobel vit le jour en juin 1900 et décerne des prix dans cinq domaines différents : paix, littérature, chimie, médecine et physique. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des inventeurs et des scientifiques.

    Norman-Bethune (rue)
    Né à Gravenhurst (Ontario), humaniste, médecin, chirurgien thoracique pneumologue, Henry Norman Bethune (1890-1939) fut un innovateur en chirurgie et le précurseur de la médecine sociale. Il a surtout agi en Espagne durant la guerre civile espagnole (1936-1939) et en Chine durant la guerre sino-japonaise (1937-1945) où sa mémoire est honorée sur l’autel des ancêtres et dans plusieurs essais de Mao Zedong. Il inventa et perfectionna plusieurs instruments chirurgicaux dont certains sont encore utilisés aujourd’hui. Chef de la République populaire de Chine de 1949 à 1976, Mao Zedong a écrit un essai en hommage à Norman Bethune, que tous les écoliers chinois avaient l’obligation de lire. En Chine, on lui a érigé une statue et consacré un pavillon, un musée, une école et un hôpital. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des inventeurs et des scientifiques.

    Normand-Hudon (rue)
    Né à Montréal, caricaturiste, artiste, illustrateur, homme de scène, publicitaire, animateur de radio et de télévision, auteur, peintre figuratif, Normand Hudon (1929-1997) étudia à l’Académie Querbes d’Outremont et à l’école Saint-Viateur, fréquenta l’École des beaux-arts de Montréal, puis reçut les enseignements de l’Académie de Montmartre à Paris. Au cours de sa carrière, il a été caricaturiste pigiste pour plusieurs journaux : Le Photo Journal, Le Petit Journal et La Patrie (1948-1958), Le Devoir (1958-1961) et La Presse (1961-1965). Peintre, il a fréquemment exposé ses tableaux au Québec et à l’étranger. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des peintres québécois.

    Normandie, de (rue)
    Région historique et ancienne province du nord-ouest de la France, conquise par les Normands au IXe siècle, la Normandie fut d'abord un duché indépendant d'où partit Guillaume le Conquérant pour s'emparer de l'Angleterre dont il deviendra le roi le 25 décembre 1066. Par la suite, la Normandie sera le champ de bataille presque perpétuel où s'affronteront les Anglais et les Français jusqu'à l'établissement du parlement de Rouen et la création de la province en 1514. Vers la fin de la Deuxième Guerre mondiale, elle a été le siège du débarquement allié de juin 1944. Les troupes canadiennes s'illustrèrent particulièrement pendant la bataille qui s'ensuivit. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des régions de France.

    N.-P.-Lapierre (boulevard, parc et place)
    Originaire de Saint-Paul-l’Ermite dans la région de Lanaudière, Napoléon-Paul Lapierre étudia au Collège de l’Assomption de 1872 à 1880 (40e cours) et fit sa cléricature chez le notaire Joseph Marion. Il obtint sa commission de notaire le 23 mai 1884, profession qu’il exerça de 1884 à 1926. En 1885, il fut embauché à titre de secrétaire-trésorier de la Corporation municipale de Sainte-Julie. À cette époque, le notaire Lapierre est le personnage le plus influent à Sainte-Julie car il s’implique dans de nombreux dossiers concernant le développement de la municipalité et celui de son comté. Au cours de sa carrière, il fut secrétaire-trésorier des commissions scolaires de Sainte-Julie et de Saint-Amable, des syndics pour la construction de l’église actuelle, de la Compagnie d’assurance mutuelle de Sainte-Julie et du Bureau local de santé. Il fut surintendant spécial pour la répartition des travaux de voirie, président d’élection, greffier de la Cour des commissaires, propriétaire de la compagnie électrique et du réservoir d’aqueduc et premier gérant de la Banque Nationale de Québec à Sainte-Julie. À la mémoire de celui qui s’impliqua activement pendant plus de 40 ans dans tous les domaines de la vie julievilloise, la Ville de Sainte-Julie nomma le « boulevard N.-P.-Lapierre » en 1977, la « place N.-P.-Lapierre » en 1985 et le « parc N.-P.-Lapierre » en 1986. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités locales.

    Octave-Crémazie (rue)
    Né à Québec, poète, Octave Crémazie (1827-1879) fut l’un des plus importants écrivains romantiques du Canada français. Il fonda, avec son frère, la « Librairie ecclésiastique » qui deviendra un lieu de rencontre pour les plus grands auteurs québécois de l’époque. La librairie en faillite, lui-même endetté, il s’enfuit clandestinement de Québec pour Paris, où il prit le nom de Jules Fontaine. Genre littéraire : poésie. Oeuvres : Le Canada, Le Chant des voyageurs, Le Potowatomis et Les Morts. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des écrivains.

    Oeillets, des (rue)
    Plante dicotylédone à fleurs rouges, roses ou blanches et très odorantes. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des noms de fleurs.

    Olivier-Chauveau (rue)
    Né à Québec, avocat, homme politique et de lettres, Pierre-Joseph-Olivier Chauveau (1820-1890) forma le premier gouvernement du Québec à l’aube de la Confédération et en devient le premier ministre de 1867 à 1873. Au cours de sa carrière, il fut aussi poète, romancier, historien, député conservateur et président du sénat. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des écrivains.

    Olivier-Guimond (rue)
    Né à Montréal, comédien et mime, Olivier Guimond (1914-1971) était fils des artistes de vaudeville Effie MacDonald et Olivier Guimond, appelé Ti-Zoune. Après ses études au Mont-Saint-Louis, il se fit connaître rapidement dans les cabarets de Montréal. Mais ce n’est qu’en 1958 qu’il devint le comique le plus populaire auprès du public québécois. Vedette principale de la célèbre émission de variétés Music-Hall, diffusée par Radio-Canada, il interpréta ensuite le rôle principal dans la série télévisée Cré Basile, de Télé-Métropole. Il joua aussi dans d’autres séries, notamment Le Zoo du Capitaine Bonhomme, La Branche d’Olivier, Smash et dans des opérettes. Ses aptitudes innées, ses expressions comiques et sa souplesse font qu’on le compara souvent à Charlie Chaplin. Sa mémoire est ravivée par la création de trophées (les Olivier) que l’on remet aux humoristes qui se distinguent sur la scène québécoise. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des artistes québécois.

    Orchidées, des (croissant et rue)
    Plante familière aux climats chauds, dont les fleurs odorantes groupées en grappes sont composées de trois sépales colorés et de trois pétales. Elle est recherchée pour sa grande beauté, c’est-à-dire pour l’originalité de sa forme et de son coloris. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des noms de fleurs.

    Orléans, d' (rue)
    Ville du centre de la France, Orléans est la préfecture du Loiret dans la région Centre, capitale de l’Orléanais. Elle est célèbre par le siège qu'elle soutint contre les Anglais en 1428-1429, et délivrée de ceux-ci par Jeanne d'Arc, le 29 avril 1429. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des villes de France.

  • Noms débutant par les lettres P et Q

    Parc, du (avenue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car cette avenue conduit au parc du Bois-Franc. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Paris, de (place et rue)
    Capitale de la France et chef-lieu de la région d’Île-de-France, Paris est implantée sur la Seine, où se situent deux îles qui constituent le cœur historique de la ville : l’île de la Cité (où se trouvent la Conciergerie, la cathédrale Notre-Dame de Paris, etc.) et l’île Saint-Louis. Connue dans le monde entier pour ses monuments et sa vie artistique et culturelle, Paris est aussi une ville importante dans l’histoire mondiale, un centre politique et économique majeur, ainsi qu’un point de passage pour les transports internationaux. Elle est la capitale mondiale de la mode et du luxe. Aux XIXe et XXe siècles, Paris a accueilli de nombreuses expositions universelles qui toutes, laissèrent leurs marques dans la capitale : en 1889 (la tour Eiffel), en 1900 (le métropolitain, le métro parisien, etc.) et en 1937 (le palais de Chaillot). Siège d’organisations internationales (UNESCO, OCDE, etc.), elle a aussi organisé les Jeux olympiques en 1900 et 1924. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des villes d’Europe.

    Parizeau (place)
    Cet odonyme fait référence à la famille Dalpé dit Parizeau qui demeurait à cet endroit. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Patenaude (rue)
    Conseiller municipal en 1936-1937, Napoléon Patenaude possédait une terre qu’il cultivait seul, sur l’ancien rang de la Côte (près de l’autoroute Jean-Lesage). Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des grandes familles de Sainte-Julie.

    Paul-De Maricourt (parc, place, rue)
    Né à Montréal, soldat, officier, interprète et négociateur auprès des Indiens, Paul Le Moyne de Maricourt (1663-1704) voyagea avec ses frères et se familiarisa avec les dialectes indiens. Il fut nommé major des troupes dans l’expédition qui le mena à la baie d’Hudson en 1686. Entre 1688 et 1696, il eut souvent l’occasion de montrer son courage sous le feu de l’ennemi, soit dans le Grand Nord, soit contre les Iroquois. Maricourt fut nommé capitaine en 1691 en récompense de sa participation à la défense de Québec. Par la suite, il fut garde-marine puis enseigne de vaisseau. Largement apprécié, il laissa le souvenir d’un personnage haut en couleur, d’une étonnante capacité d’endurance doublée d’une bonne dose de ruse. Avec sa conduite intrépide et ses dons d’orateur à la langue imagée, Maricourt fut émissaire auprès des Onontagués au cours des longues négociations qui vont aboutir à la Grande Paix de Montréal de 1701. Sous Vaudreuil, il continua encore à représenter les intérêts français auprès des Cinq-Nations. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnages historiques.

    Paul-Sauvé (rue)
    Né à Saint-Benoît de Mirabel, avocat, Joseph-Mignault-Paul Sauvé (1907-1960) fut premier ministre de septembre 1659 à janvier 1960. Au cours de sa carrière, il fut député conservateur puis unioniste et ministre du Bien-être social et de la Jeunesse. Décédé en fonction. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à d'anciens premiers ministres du Québec.

    Paysans, des (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant pour rendre hommage aux « personnes de la campagne ». Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Pépin (rue)
    Cet odonyme fait référence à Conrad Pepin qui céda le terrain à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette rue. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Père-Marquette, du (rue)
    Né à Laon (France), jésuite, missionnaire, explorateur, Jacques Marquette (1637-1675) arriva en Nouvelle-France en 1666. Après avoir étudié les langues amérindiennes, il se consacra à diverses missions chez les Outaouais et les Hurons. Le Père Marquette accompagna Louis Jolliet qui avait été chargé d’aller reconnaître la vallée du Mississippi, qu’ils découvrent en 1673. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des personnages historiques.

    Périgord, du (rue)
    Région de plateaux qui s’étend du Limousin aux vallées de l’Aquitaine, à la bordure occidentale du Massif central, le Périgord a été annexé à la couronne de France par Henri IV. Région célèbre pour son foie gras. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des régions de France.

    Pervenches, des (rue)
    Plante herbacée vivace, à fleurs bleues ou mauves, aux pétales incurvés. Elle croît dans les lieux ombragés, les sous-bois. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des noms de fleurs.

    Picardie, de (rue)
    Région et ancienne province du nord-est de la France, la Picardie reçut son nom actuel au XIIIe siècle. Peu à peu réunie au domaine royal entre le XIIe et le XIVe siècle, elle fut donnée au duc de Bourgogne par le roi d'Angleterre lors de la guerre de Cent Ans. Elle ne retourna au roi de France qu'après la mort de Charles le Téméraire au XVe siècle. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des régions de France.

    Piémont, du (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car cette rue est située au pied du Mont-Saint-Bruno. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Pierre (rue)
    Cet odonyme fait référence à Pierre Lamoureux, maire de Sainte-Julie de 1951 à 1958 (voir rue Lamoureux). Ce terrain fut cédé par Pierre Lamoureux, fils à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette rue. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Pierre-De Coubertin (rue)
    Né à Paris (France), historien, éducateur, pédagogue, Pierre de Frédy, baron de Coubertin (1863-1937) ressuscita les Jeux olympiques de l’ère moderne. Il écarta la carrière militaire ou politique et porta son attention sur le domaine de l’éducation. Ses nombreux articles prônent la mise en place de l’éducation sportive dans les formations traditionnelles. Pour soutenir cette idée, il créa de nombreuses associations. En 1894, devant quatorze représentants des nations réunis en congrès, il exposa son idée d’organiser à nouveau les Jeux olympiques. Il ne lui a fallu que deux ans pour mettre en place le Comité international olympique (CIO) qu’il présida de 1896 à 1925. Les premiers jeux ont eu lieu en 1896 à Athènes. Oeuvres : Souvenirs d’Amérique et de Grèce, Mémoires olympiques, L’Évolution française sous la Troisième république, Histoire universelle, Ode au sport, etc. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des écrivains.

    Pierre-D’Iberville (rue)
    Baptisé à Montréal, soldat, capitaine de vaisseau, explorateur, colonisateur, aventurier, corsaire, trafiquant, chevalier de Saint-Louis, Pierre Le Moyne d’Iberville et d’Ardillières (1661-1706) n’hésita pas à se lancer à l’aventure sur terre et sur mer. Il entra au service du roi en 1686 avec ses frères (de Sainte-Hélène et de Maricourt). Sa première expédition contre les postes anglais de la baie d’Hudson permit aux Français de contrôler plusieurs postes de traite situés au sud de la baie James. Suite à la déclaration de la Guerre de la Ligue d’Augsbourg en 1689, d’Iberville participa au raid Corlaer en Nouvelle-Angleterre, dirigea des attaques dans la baie d’Hudson, la baie James et à Terre-Neuve. La paix de Ryswick mit fin à cette série d’aventures en 1697. D’Iberville se vit alors chargé d’une nouvelle mission : créer une nouvelle colonie en Louisiane. Au début de l'année 1706, il commanda une escadre contre les colonies anglaises des Antilles. Il décéda lors d’une escale à Cuba où les restes de celui que les registres d’inhumation désignent sous le nom de « El General Dom Pedro Berbila » ont été déposés dans l’église de San Cristobal de La Havane. On peint d’Iberville souvent comme l’un des plus illustres hommes de guerre de la Nouvelle-France, et plusieurs le surnomment le Cid canadien. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnages historiques.

    Pierre-Steben, arboretum
    Initiative environnementale, l’Arboretum Pierre-Steben a été créé en 1995 grâce à une contribution financière d’Hydro-Québec dans le cadre de son Programme de mise en valeur de l’environnement. Situé à l’intérieur du parc Armand-Frappier, près d’un réservoir qui capte les eaux pluviales, il accueille près de 200 variétés d’arbres, arbustes, plantes vivaces et aquatiques. Les citoyens peuvent venir s’y reposer et s’inspirer de ces végétaux adaptés au climat julievillois pour garnir leur aménagement paysager. Depuis 2007, l’Arboretum rappelle le souvenir de Pierre Steben (1951-2004), journalier et jardinier qui travaillait pour le Service des travaux publics de la Ville de Sainte-Julie depuis 1981. Il est décédé dans le cadre de ses fonctions, à la suite d’un accident de travail. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités locales.

    Pinsons, des (rue)
    Oiseau qui ressemble au moineau mais qui s’en distingue par sa taille légèrement plus petite, avec une calotte rousse ornant le dessus de la tête. Nichant à différentes hauteurs, le pinson chanteur émet de 35 à 37 notes qui sont pour la plupart au-dessus de notre échelle musicale. Il se nourrit d’insectes et de petits papillons. Il faut noter que tous nos pinsons ont été reclassifiés « bruants ». Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des noms d’oiseaux.

    Pionniers, des (avenue)
    Le pionnier est un colon (et sa famille), qui s’est établi sur de nouvelles terres sur le territoire de Sainte-Julie pour les défricher, les cultiver et les habiter. Dans cette folle entreprise, il a ouvert la voie à d’autres.

    Place, de la (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car cette rue conduit à la place Paul-De Maricourt. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Plaines, des (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car il s’agit d’un relief peu marqué. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Plateau, du (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car cette rue est située sur une vaste étendue de terrain sur le versant nord du Mont-Saint-Bruno. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Poitiers, de (rue)
    Ville de l’ouest de la France, Poitiers est la préfecture du département de la Vienne dans la région Poitou-Charente. D’ancienne tradition universitaire, l’Université de Poitiers a été fondée en 1431 et a accueilli un grand nombre de penseurs renommés. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des villes de France.

    Poitou, du (rue)
    Région de l'ouest de la France, limitée par l'Anjou et la Touraine au nord, le Berry et le Limousin à l'est, l'Angoumois et l'Aunis au sud et l'Atlantique à l'ouest, le Poitou a été annexée définitivement à la couronne de France par Charles VII en 1422. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des régions de France.

    Ponceau, du (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car cette rue tire son origine du petit pont qui laisse circuler le ruisseau Beloeil sous le chemin du Fer-à-Cheval. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Pourpiers (rue)
    Plante à petites feuilles charnues et à fleurs de coloris variés. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des noms de fleurs.

    Prairies, des (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Prés, des (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Principale (rue)
    Ouvert en 1833, ce chemin de communication s’étendait en ligne droite, au travers de la 3e concession du Grand Coteau, jusqu’aux limites de Saint-Amable. Il prit le nom de rue Principale avec l’urbanisation du village en 1967. Dénominations antérieures : chemin du rang de la Côte (ouest de la montée Sainte-Julie), chemin du rang de l’Église (est de la montée Sainte-Julie) et le Grand Rang. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à d’anciens chemins et routes.

    Provence, de (rue)
    Région et ancienne province de la France, la Provence dispose d'un large front sur la Méditerranée où se trouve notamment la Côte d'Azur. Érigée en royaume par Lothaire en 855, la Provence a été léguée à Louis XI par Charles du Maine, en 1491, sans le pays de Nice qui appartint alors à la Savoie. Ce n'est d'ailleurs qu'en 1860, sous le règne de Napoléon III, que le comté de Nice fut définitivement rattaché à la France. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des régions de France.

    Provost (rue)
    Cet odonyme fait référence à la famille Provost apparentée avec Ernest Gauthier qui céda le terrain à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette rue. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Quarante-Deux, des (montée)
    Ouverte en 1831, cette montée avait pour but de relier les villages de Varennes, du Grand Coteau et de Beloeil afin de favoriser le commerce intermunicipal. Elle fait référence aux 42 arpents de profondeur des terres du 4e rang que longe cette montée dans sa partie julievilloise. Dénominations antérieures : route du bas de l’Église, chemin du Gouvernement et descente de Beloeil. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à d’anciens chemins et routes.

  • Noms débutant par les lettres R et S

    Raymond-Blais (rue)
    Pédagogue et formateur de haute réputation, Raymond Blais entra dans le Mouvement Desjardins en 1968, au Service de l’éducation de la Confédération des caisses populaires et d’économie Desjardins du Québec. De 1973 à 1981, il occupa le poste de directeur général de la Fédération régionale de Québec des caisses populaires, puis de 1981 à 1986, celui de président de ladite Confédération et du Mouvement Desjardins. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités locales.

    Remparts, des (rue)
    Afin de mettre le mont Saint-Michel à l’abri des convoitises, de puissants remparts sont édifiés pour constituer un ensemble d’architecture militaire remarquable. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à l'abbaye du mont Saint-Michel.

    René-Lévesque (place et rue)
    Né à New Carlisle, René Lévesque (1922-1987) fut premier ministre de 1976 à 1985. Au cours de sa carrière, il fut député libéral, ministre des Ressources hydrauliques, ministre des Travaux publics, ministre des Richesses naturelles, ministre de la Famille et du Bien-être social. Devenu député indépendant, il fonda le Mouvement souveraineté-association. Il a été président du Parti québécois et président du Conseil exécutif. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à d'anciens premiers ministres du Québec.

    Richard (rue)
    Cet odonyme rappelle les familles Richard qui ont participé à la vie agricole, communautaire, économique (beurrerie) et paroissiale (marguillier) de Sainte-Julie. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des grandes familles de Sainte-Julie.

    Riendeau (rue)
    Cet odonyme rappelle les familles Riendeau qui ont participé à la vie agricole, communautaire, économique (cordonnier), municipale (conseiller) et paroissiale (marguillier) de Sainte Julie. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des grandes familles de Sainte-Julie.

    Ringuet (parc et rue)
    Né à Trois-Rivières (Québec), spécialisé en oto-rhino-laryngologie, le Docteur Philippe Panneton dit Ringuet (1895-1960) pratiqua à l’hôpital Notre-Dame de Montréal (1923-1940) et enseigna l’histoire de la médecine (1942-1950) à l’Université de Montréal. Chargé de mission culturelle au Brésil en 1946 et à Paris en 1952, il fut nommé ambassadeur au Portugal en 1956. Sous le pseudonyme de Ringuet, il publia des contes, des nouvelles et des romans. Il reçut plusieurs distinctions tant pour son œuvre littéraire que professionnelle. Œuvres : Trente arpents, Fausse monnaie, Le poids du jour, Un monde était leur empire, etc. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des écrivains.

    Robert (rue)
    Cet odonyme fait référence à Robert Lamoureux, fils de Pierre Lamoureux, maire de Sainte-Julie de 1951 à 1958. La Succession Pierre Lamoureux céda le terrain à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette rue. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Roger (rue)
    D’origine inconnue.

    Roger-Lemelin (rue)
    Né à Québec, romancier et essayiste, Roger Lemelin (1919-1992) quitta l’école en huitième année lors de la crise économique. Autodidacte opiniâtre, il travailla dans l’industrie et fit du journalisme. En même temps, il prépara son premier roman Au pied de la pente douce (1944), témoignage des forces nouvelles du Québec, aussitôt salué comme un événement par la critique. De 1948 à 1952, il fut journaliste à Time, Life et Fortune. À partir de 1961, il poursuivit une carrière d’homme d’affaires. Il dirigea sa propre maison de publicité et, en 1972, il devint président-directeur général de La Presse. Il reçu les prix de l’Académie française (1946), David, de l’Académie des arts et des lettres (1954) et fut boursier de la Fondation Rockfeller (1953). Membre de la Société royale du Canada (1949) et de l’Académie Goncourt. Oeuvres : L’Homme aux oiseaux, Les Plouffe, Les péchés capitaux, Pierre le Magnifique, etc. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des artistes québécois.

    Rome, de (rue)
    Située sur le Tibre, Rome est la capitale de l’Italie. Elle est le siège de Pierre, une des capitales de la chrétienté. Par son histoire, Rome est très riche en monuments, musées et points de vue. C’est aussi la deuxième ville (après Paris) la plus visitée au monde. La Cité du Vatican est une enclave extra-territoriale incluant la basilique Saint-Pierre, ainsi que d’autres bâtiments romains. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des villes d’Europe.

    Ronsard (rue)
    Né au manoir de la Possonnière en Loir-et-Cher (France), écrivain et poète, Pierre de Ronsard (1524-1585) vit sa carrière diplomatique prometteuse subitement interrompue par une attaque de surdité. Il s’adonna alors à l’étude des lettres latines et grecques, et se proposa, avec le groupe de la Pléiade, de renouveler l’inspiration et la forme de la poésie française. Oeuvres : Odes, Les Amours de Cassandre, Le bocage royal, Hymne de Bacchus, Les Hymnes, etc. Poète de la cour de Charles IX, il laissa inachevée son épopée de la Franciade. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités de France.

    Rossignol, du (rue)
    Oiseau passereau, de petite taille au chant varié et très harmonieux. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des noms d’oiseaux.

    Rouen, de (rue)
    Ville du nord de la France, Rouen est la préfecture du département de la Seine-Maritime dans la région Haute-Normandie. Elle fut le théâtre du procès et du supplice de Jeanne d'Arc en 1431. Victor Hugo l’avait surnommée « la ville aux cent clochers ». De nombreux édifices ont été endommagés par les bombardements de la Deuxième Guerre mondiale. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des villes de France.

    Roussillon, du (rue)
    Région et ancienne province de la France, le Roussillon a été définitivement annexé à la couronne en 1659. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des régions de France.

    Ruisseau, du (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Sainte-Julie (montée)
    Ouvert avant 1786, ce chemin de ligne avait pour but de permettre aux habitants des 2e, 3e et 4e rangs du Grand Coteau d’aller à l’église de Varennes et au moulin. Commençant dans la seigneurie de Varennes et se terminant au chemin de la Belle-Rivière, ce chemin ne montait pas encore la pente du plateau à cette époque. Ce n’est que vers 1830 qu’il fut prolongé jusqu’à la rue Principale. Dénominations antérieures : route de Varennes, route de Sainte-Julie, la Grande Route. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à d’anciens chemins et routes.

    Saint-François-d'Assise (église, rue)
    Né à Assise (Italie), Francesco (1182-1226) était un religieux catholique et fondateur de l’ordre franciscain. Désigné par plusieurs personnes comme « le petit pauvre » (Il poverello), François d’Assise est l’un des saints les plus célèbres et aimés de tous les temps. Doté d’une spiritualité particulière qu’il exprima par une pauvreté aussi bien individuelle que collective, il voua une adoration aimante et joyeuse au Christ. Il envoya ses frères dans tous les pays de l’Europe occidentale, avec l’instruction de se fixer de préférence dans les sites universitaires. Il fut canonisé deux ans après son décès. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités de France.

    Saint-Joseph (boulevard) (sud de la rue Principale)
    En 1904, le Conseil municipal de Sainte-Julie procédait à l’ouverture des deux premières rues du village, Saint-Louis et Saint-Joseph, à la suite de la donation des terrains faite par l’exécuteur testamentaire du curé Joseph-Camille Daigneault. La rue Saint-Joseph, nommée en souvenir du curé Daigneault, s’étendait alors de la rue Saint-Louis à la rue Principale. Des travaux d’élargissement et de prolongement, entre 1975 et 1977, confèrent à la rue Saint-Joseph son caractère de boulevard qui s’étend aujourd’hui jusqu’au chemin du Fer-à-Cheval. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Saint-Joseph (rue) (nord de la rue Principale)
    En 1907, le Conseil municipal de Sainte-Julie procédait à l'ouverture des rues Malo (partant de la rue Principale) et Sainte-Philomène (partant de la montée Sainte-Julie) qui correspond aujourd’hui à l’équerre formant la rue Saint-Joseph actuelle. Au fil des ans, la rue Malo perdait sa dénomination car elle était le prolongement nord de la rue Saint-Joseph de même que la rue Sainte-Philomène vers 1970. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des anciens propriétaires.

    Saint-Louis (rue)
    Cet odonyme fait référence au Révérend Père Louis Léger, prêtre et procureur de la communauté des Clercs de Saint-Viateur de Joliette, exécuteur testamentaire du curé Joseph-Camille Daigneault, et donateur du terrain cédé à la Ville de Sainte-Julie pour l’ouverture des futures rues Saint-Joseph et Saint-Louis. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Saint-Malo, de (rue)
    Ville du nord-ouest de la France, située sur la Manche, Saint-Malo est la sous-préfecture du département d'Ille-et-Vilaine dans la région Bretagne. Patrie de Jacques Cartier, Saint-Malo a été partiellement détruite pendant la Deuxième Guerre mondiale, puis reconstruite. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des villes de France.

    Samuel-De Champlain (rue)
    Né probablement à Brouage (France), dessinateur, géographe, explorateur, fondateur de Québec, lieutenant, Samuel De Champlain (vers 1570-1635) a occupé le poste de gouverneur de la Nouvelle-France entre 1612 et 1629 puis entre 1633 et 1635. Il fit son premier voyage vers l’Amérique du Nord en 1603 au sein d’une expédition de traite de la fourrure pour jeter les bases d’un établissement au Canada. Avec Pierre Du Gua de Monts, en 1604, il aida à la fondation de l’habitation de l’île Sainte-Croix, le premier établissement français du Nouveau Monde, puis la colonie de Port-Royal. Il fonda Québec en 1608, dut livrer bataille aux Anglais en 1628-1629 et se résoudre à la reddition. De retour à Québec en 1633, il rétablit le commerce des fourrures et pacifia les Iroquois. Il laissa de précieux récits de voyages (1613, 1619 et 1632). Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des personnages historiques.

    Sanctuaire, du (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car il s’agit d’un secteur paisible situé près d’un terrain de golf. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Savane, de la (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car cette rue est située sur un terrain bas et marécageux. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Savaria (rue)
    Cet odonyme fait référence à la famille Savaria, dont quelques membres étaient co-associés du Comité d’habitation de Ste-Julie enr. qui céda le terrain à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette rue. Au début, la rue Savaria s’étendait de la rue Gauthier à la montée Sainte-Julie, puis s’allongea plus tard jusqu’à l’avenue de l’Abbé-Théoret. En 1979, la section comprise entre la montée Sainte-Julie et l’avenue de l’Abbé-Théoret changea de nom pour la rue de la Seigneurie. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.
    En plus de la rue Savaria, cette famille fut honorée par la nomination du Centre municipal Louis-Armand-Savaria (1984) qui loge l’hôtel de ville, et par la salle Maurice-Savaria (1995) située à l’école secondaire où se produisent plusieurs artistes de renom.

    Savoie, de la (rue)
    Région historique et ancienne province du sud-est de la France, la Savoie a été annexée à la couronne en 1860. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des régions de France.

    Seigneurie, de la (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car cette rue fait référence à la seigneurie de Beloeil dont faisait partie le territoire de Sainte-Julie.

    Simone-De Beauvoir (rue)
    Née à Paris (France), philosophe, écrivaine, romancière et essayiste, Simone Lucie Ernestine Marie Bertrand de Beauvoir (1908-1986) a partagé la vie et les idées du philosophe Jean-Paul Sartre et s’était attachée au combat pour la condition des femmes. Ardente avocate de l’existentialisme, elle souleva des questionnements afin de trouver un sens à la vie dans l’absurdité d’un monde dans lequel nous n’avons pas choisi de naître. Oeuvres : L’invitée, Tous les hommes sont mortels, Le deuxième sexe, Mémoires d’une jeune fille rangée, La Cérémonie des adieux, etc. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des écrivains.

    Sorbier, du (parc et rue)
    Arbuste ou petit arbre pouvant atteindre dix mètres, à écorce brun rougeâtre ou vert grisâtre. Ses feuilles alternes sont composées de 11 à 17 folioles finement dentées, allongées et terminées en pointe. Ses petites fleurs blanches sont rassemblées en une inflorescence légèrement bombée. Ses fruits charnus et globuleux sont rouges ou orangés. Le sorbier vit dans les forêts mixtes mais se trouve en plus grande abondance dans les forêts de conifères. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant aux plantes sauvages.

    Sources, des (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    St-Pierre (rue)
    La famille St-Pierre est présente sur le territoire depuis au moins 1831 et a contribué à la vie agricole, économique (deux maîtres de poste, restauration, compagnie de taxi, salon de barbier), paroissiale (construction d’une sacristie et d’un presbytère, un sacristain, six marguilliers) et municipale (juge de paix, officier d’élection, sept conseillers et un maire). Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance des familles pionnières.

    Strasbourg, de (rue)
    Située dans l’est de la France, sur la rive gauche du Rhin, Strasbourg est le chef-lieu de la région Alsace et du département du Bas-Rhin. Elle est la septième ville de France et l’une des seules villes au monde dont le centre soit entièrement classé patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco. Elle occupe une position centrale en Europe occidentale, sur une importante voie de passage nord-sud. En 1944, la ville est libérée par les troupes de Leclerc et l’Alsace revient à nouveau à la France. Strasbourg retrouve sa prospérité et l’Alsace est aujourd’hui l’une des régions les plus dynamiques de France. De par son histoire binationale et biculturelle, la ville est très tôt devenue une des capitales européennes, en accueillant le Conseil de l’Europe, puis le Parlement européen dont elle est le siège officiel et la Cour européenne des Droits de l’Homme. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des villes d’Europe.

    Sureau, du (rue)
    Arbuste d’environ deux à quatre mètres, à tige creuse remplie de moelle tendre d’un brun orangé. Il croît souvent en touffes. Ses feuilles opposées sont composées de trois à sept folioles dentées. Il a de gros rameaux. Ses nombreuses fleurs blanches créent des bouquets en forme de cônes. Ses fruits rouges, charnus et globuleux, forment des masses voyantes dès de début de l’été. Il pousse dans les bois, les taillis et les clairières. Il est fréquent dans l’érablière à bouleau jaune. Il affectionne les lieux rocheux. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant aux plantes sauvages.

    Suzor-Coté (rue)
    Né à Arthabaska, peintre et sculpteur, Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté (1869-1937) étudia à Montréal où il s’initia à l’art sacré. Influencé par l’impressionnisme, il voyagea plusieurs fois à Paris, suivant des cours de chant à l’École des beaux-arts et au conservatoire de Paris. Ayant subi une opération à la gorge, il dut se tourner vers la peinture et la sculpture, étudiant aux académies Julian et Colarossi. À partir de 1894, il prit part à un grand nombre d’expositions collectives et de salons à Montréal, Paris et Toronto. Il participa également à l’exposition universelle de Paris en 1900 où il remporta une médaille de bronze. Il revint au Québec en 1907 et s’installa à Montréal. Sa rencontre avec Rodin influença son approche de la sculpture. Détenteur de nombreux prix internationaux, il fut élu membre de l’Académie royale canadienne et membre du « Canadian Art Club ». Il explora les médiums suivants : l’huile, l’aquarelle, le fusain, le pastel, la sculpture et la gravure. Suzor-Coté fut un paysagiste qui immortalisa les événements historiques. Il souffrit cependant de paralysie au point de devoir quitter l’art en 1927. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des peintres québécois

  • Noms débutant par les lettres T, U et V

    Terrasse, de la (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant. Il ferait aussi référence au secteur de développement résidentiel Terrasse Ste-Julie. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Thérèse-Savard-Côté, pavillon
    Née à Danville (Cantons de l’Est), Thérèse Savard (1909-1993) assista son époux, Roch Coté, dans la gestion de la Caisse populaire de Sainte-Julie de 1938 à 1962. Cette année-là, elle lui succède à titre de gérante jusqu’à sa retraite en 1975. Elle fut l’une des premières femmes à occuper un poste d’une telle importance dans la région. À la mémoire de celle qui s’impliqua activement pendant 37 ans dans la vie économique julievilloise, la Ville de Sainte-Julie nomma le pavillon des loisirs situé dans le parc Jules-Choquet du nom de « Pavillon Thérèse-Savard-Côté » en 2008. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités locales.

    Thomas-Chapais (rue)
    Né à Saint-Denis-de-Kamouraska, homme politique, journaliste, sénateur et historien, Thomas Chapais (1858-1946) fut secrétaire du lieutenant-gouverneur, rédacteur en chef du Courrier du Canada et auteur de « Cours d’Histoire du Canada », en 8 volumes. Il fut aussi ministre de la Colonisation et des Mines, chevalier de la Légion d’Honneur et titulaire de la chaire d’Histoire du Canada à l’Université Laval. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des historiens du Canada français.

    Thomas-Edison (rue)
    Né à Milan (Ohio, États-Unis), inventeur prolifique, Thomas Alva Edison (1847-1931) a touché à tout, depuis l’électricité jusqu’au téléphone, en passant par le cinéma. Il inventa le télégraphe, le phonographe, le dictaphone et l’ampoule électrique. La lampe à incandescence d’Édison, présente à l’Exposition universelle de 1889 à Paris, devint très vite un véritable phénomène de société. Il mit au point le kinétoscope, première machine à produire des films par succession rapide de vues individuelles. Et, en y associant son phonographe en 1913, il produisit même le premier film sonore au monde. Il découvrit « l’effet Edison », qui met en évidence l’émission d’électrons à partir de filament chauffé, largement utilisé aujourd’hui en électronique. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des inventeurs et des scientifiques.

    Tilleuls, des (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car on retrouvait des tilleuls dans le secteur du Domaine des Hauts-Bois. Bois privilégié des sculpteurs, le tilleul d'Amérique, couramment appelé bois blanc, est un grand arbre - sa hauteur dépasse parfois les 30 mètres - qui croît un peu partout au Québec, à l'exception du nord-est. Il offre à l'industrie un bois tendre, utilisé entre autre en ébénisterie ou dans la fabrication des allumettes et des crayons. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Touchette (rue)
    Cet odonyme fait référence à Gaston Touchette Ltée, l’un des propriétaires qui céda les terrains à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette rue. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Touraine, de (chemin)
    En 1971, des citoyens de la 8e concession de Sainte-Julie, entre autres, ont demandé au Conseil municipal de Sainte-Julie d’uniformiser leurs voies de circulation avec la rue de Touraine à Boucherville : la Touraine étant l’une des anciennes provinces de France d’où sont issus de nombreux Canadiens français. Le 5 septembre 1972, une résolution municipale fut adoptée afin de changer les noms du chemin des Trente et du rang des Vingt-Sept pour chemin de Touraine à partir de l’intersection de la Belle-Rivière et du chemin des Trente jusqu’aux limites de Sainte-Julie et de Saint-Amable. Cependant, les génériques « chemin » et « rang » de la Belle-Rivière resteront inchangés. L’ouverture du chemin des Trente et du rang des Vingt-Sept daterait des années 1840. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à d'anciens chemins et routes.

    Trembles, des (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant. Issu du bas-latin tremulus, signifiant tremblant ou agité, le mot tremble désigne depuis le XIIe siècle un arbre dont le feuillage tremble, s'agite au moindre vent. Pouvant atteindre 35 mètres de hauteur, il croît aussi sur le territoire du Québec tempéré. Son bois, mou et faible, sert principalement à l'industrie des pâtes et papier, mais aussi à la fabrication de différents objets, dont les jouets, les cercueils et les allumettes. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Trudeau (rue)
    Cet odonyme fait référence à Louis Trudeau, ancien propriétaire du terrain cédé à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette rue. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Tuileries, des (rue)
    Créé en 1564, en même temps que le palais aujourd’hui détruit, le jardin des Tuileries fait partie du vaste espace planté d’arbres qui s’étend du Louvre au Grand Palais et au rond-point des Champs Élysées. En 1664, le jardinier de Louis XIV, André Le Nôtre, en fit un chef-d’œuvre classique. Sa terrasse du Bord de l’Eau est une agréable promenade dominant la Seine. Traversé de chemins en terre battue, on y trouve la galerie nationale du Jeu de Paume (le précurseur du tennis) et le musée de l’Orangerie. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des jardins célèbres de France.

    Valençay, de (rue)
    Le château de Valencay fut construit au XVIe siècle. Il fut la propriété de plusieurs fermiers généraux, ainsi que de Law et de Tallayrand. Napoléon 1er y assigna, à résidence, Ferdinand VII, roi détrôné d’Espagne, de 1808 à 1814. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des châteaux de France.

    Vallée, de la (rang)
    Ouvert en 1852 (secteur nord-ouest), un chemin de front se prolongea vers le sud-est en 1856 dans la concession des Quarante-Deux. Dénommé antérieurement « chemin des Quarante-Deux » qui, avec le chemin du rang de Beloeil, prit le nom du rang de la Vallée en 1979 dû à la proximité du Club de golf de la Vallée-du-Richelieu. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à d’anciens chemins et routes.

    Vallon, du (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Vauquelin (rue)
    Né à Dieppe (France), capitaine de navire, officier de marine, Jean Vauquelin (1728-1772) commença à naviguer très jeune avec son père, capitaine dans la marine marchande, et servit en qualité d’officier sur une frégate armée en cours pendant la Guerre de Succession d’Autriche. Devenu capitaine dans la marine marchande vers 1750, il effectua 21 campagnes avant d’être recruté par le capitaine de la marine au Havre. Admis dans la marine royale comme lieutenant de frégate, il se distingua au siège de Louisbourg (1758) pour y combattre les Anglais du général Wolfe. L’année suivante, Vauquelin participa à la défense du Canada devenant commandant du port de Québec et inspecteur des Batteries. Rapatrié en France en 1760 après que son navire eût été incendié par les Anglais, il continua sa carrière de lieutenant de vaisseau et fit des campagnes dans l’océan Indien. Sa vie illustre bien la carrière d’un officier qui, d’origine roturière, est entré dans la marine royale non par les gardesmarine mais des voies latérales et qui a réussi, grâce à ses talents, à se tailler une place honorable. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnages historiques.

    Vendôme, de (rue)
    Place de Paris, située non loin du palais royal. Conçue par Louvoie pour recevoir la statue équestre de Louis XIV, la place des Conquêtes devenue place Louis Legrand, fut construite de 1685 à 1720 par Boffrand et Hardouin-Mansart qui entourèrent son plan octogonal de maisons à arcades uniformes où l’ordre corinthien domine. En 1799, la place devint place Vendôme (du nom de l’hôtel qui la précéda). La statue ayant été démolie à la révolution, Napoléon 1er fit ériger la colonne Vendôme (1806-1810), inspirée de la colonne Trajane à Rome mais en bronze. Élevée à la gloire de la grande armée, le monument, abattu en 1871, a été rétabli en 1874 et surmonté à nouveau de l’effigie de l’Empereur. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des monuments, lieux et places célèbres de Paris.

    Vents, des (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Verdure, de la (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Verger, du (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant, car c’est là qu’était situé le verger du pomiculteur Joseph Véronneau. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Versailles, de (rue)
    Prototype des jardins « à la Française », les jardins de Versailles couvrent environ 100 hectares. C’est un chef-d’œuvre d’André Le Nôtre, qui les créa de 1661 à 1668, au prix de terrassements considérables. Versailles fut le témoin de la splendeur rigoureuse et triomphale imposée par Louis XIV au paysage de l’Île de France interprété par le génie de Le Nôtre. Il fut le reflet de la France du XVIIe siècle orienté par le pouvoir absolu de la monarchie sur la vie politique, sociale et artistique. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des jardins célèbres de France.

    Vert-Bois, du (rue)
    Cet odonyme est descriptif du milieu environnant. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des éléments naturels.

    Vienne, de (parc et rue)
    Capitale de l’Autriche, Vienne est située à l’est du pays, et traversée par le Danube. Elle fut la capitale du Saint Empire romain germanique et plus tard de la double monarchie (Autriche-Hongrie). Elle est un important centre politique international, notamment en raison de la neutralité du pays, puisqu’y siègent de nombreuses organisations internationales (dont diverses agences des Nations Unies). Elle a également été le lieu de signature d’un grand nombre de traités internationaux comme la Convention de Vienne. Tant l’art que la culture disposent à Vienne d’une très longue tradition dans le domaine du théâtre, de l’opéra ou des arts illustrés. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des grandes villes du monde.

    Villandry, de (rue)
    Situé à 15 km de Tours, achevé vers 1536, il est le dernier des grands châteaux qui furent bâtis sur les bords de la Loire à l’époque de la renaissance. Le seul nom de Villandry évoque splendeur et perfection de l’art des jardins. Ensemble unique en Europe où des jardiniers repiquent en un an quelque 60 000 légumes et 45 000 plantes dans le potager et les jardins d’agrément. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des châteaux de la Vallée-de-la-Loire.

    Villeneuve (place)
    Cet odonyme fait référence à Richard Villeneuve qui céda le terrain à la Ville de Sainte-Julie pour l’établissement de cette place. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance de propriétaires julievillois.

    Vosges, des (place)
    Dessinée en 1605 sous l’ordre d’Henri IV, inaugurée dès 1612, c’est l’une des plus belles places du monde; 36 pavillons sur arcades, neuf de chaque côté, construits en briques et en pierres, lui donnent une symétrie à laquelle les toitures pyramidales d’ardoise évitent toute monotonie. Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à des monuments, lieux et places célèbres de Paris.

  • Noms débutant par la lettre W

    Williams (rue)
    La famille Williams est présente sur le territoire depuis au moins 1831 et a contribué à la vie agricole, économique, paroissiale (construction d’une sacristie et d’un presbytère, un marguillier) et municipale (trois conseillers). Cette dénomination s’inscrit dans une thématique se rapportant à la reconnaissance des familles pionnières.

  • Noms débutant par la lettre Y

    Yoland-Guérard (rue)
    Né à Joliette, chanteur, animateur, producteur et haut fonctionnaire, Yoland Guérard (1923-1987) fit ses études au Séminaire de sa ville natale et consacra ses loisirs à étudier la musique. Il a suivi des cours de chant et ft ses débuts sur la scène des Variétés Lyriques. Il a chanté l’opéra sur les plus grandes scènes du Canada, des États-Unis et de France : Don Juan, Les Noces de Figaro, Le Barbier de Séville, la Traviata, etc. À la télévision, il anima de nombreuses émissions à succès : Découvertes, L’Âme des poètes, Québec sait chanter, L’Univers de Yoland Guérard et À la bonn’heure. Au cours de sa carrière il occupa tour à tour les postes de directeur de la régie de la Place des Arts, directeur général de CKMF FM, vice-président fondateur du Grand Opéra de Montréal et président-fondateur de l’Académie lyrique et dramatique de Montréal. En 1985, il fut nommé directeur du Centre culturel canadien à Paris. Yoland Guérard a été résidant de Sainte-Julie (avenue de la Montagne) pendant plusieurs années. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des artistes québécois.

    Yves-St-Arneault (parc)
    Embauché dès la création du service de police de la Ville de Sainte-Julie en 1986, le policier Yves St-Arneault (1962-2000) s’impliqua socialement à l’intérieur des activités communautaires et participa dès lors au Club optimiste, soccer, hockey, balle-molle, scouts, etc. Malheureusement, en janvier 2000, il perdit la vie lors de vacances au Mexique. À la suggestion de la Fondation Yves St-Arneault, le parc-école Aux-Quatre-Vents fut renommé « Parc Yves-St-Arneault » en 2002. Cette dénomination s'inscrit dans une thématique se rapportant à des personnalités locales.